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larocaille
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4125 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 19:50:47
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Un petit flash back histoire d'avoir quelques chiffres: Je ne peux pas mettre de lien car les archives du Monde sont payantes.
Citation : LE MONDE, 05.12.07 Immobilier : les emprunteurs français fragilisés Les Français qui se sont endettés pour acheter leur logement doivent-ils s’inquiéter ? Dans notre pays, la majorité des emprunts ont été effectués à taux fixes. Mais pour les ménages qui ont choisi les taux variables, la situation peut se détériorer, même si les règles très protectrices des consommateurs excluent une crise comparable à celle que connaissent les Etats-Unis et le Royaume-Uni. C’est l’Association française des usagers de banques (Afub) qui a donné l’alerte. Elle recense, aujourd’hui, environ 600 plaintes d’emprunteurs qui découvrent que non seulement la durée de leur emprunt s’est allongée, souvent de cinq à six ans, mais aussi que leurs mensualités se sont alourdies et, pire encore, que le capital remboursé a diminué d’une année sur l’autre. Les Agences départementales d’information sur le logement (Adil) ont, elles aussi, constaté des difficultés. 100 000 ménages concernés par la hausse des taux Christophe Cremer, directeur du site de courtage de prêts en ligne Meilleurtaux, estime à 100 000 le nombre de ménages concernés par la hausse des taux, avec des mensualités pouvant augmenter de 27 % à 50 % ! Ainsi, un prêt à taux variable de 150 000 euros sur trente ans, contracté à 2,70 % en 2005 ou 2006, soit une mensualité de 608 euros, est passé à 5,9 %, en octobre 2007, et sa mensualité à 890 euros. Le surcoût peut déstabiliser les finances d’un ménage, d’autant que la plupart de ces crédits ont été souscrits par de jeunes accédants, quasiment sans apport personnel et sur de très longues durées. L’Observatoire du logement souligne d’ailleurs, dans son indicateur de novembre 2007, que 5,2 % des prêts consentis en 2007 l’ont été sur plus de trente ans, une durée inconnue il y a seulement deux ans. "Ces dossiers qui cumulent les risques – l’absence d’épargne, un crédit long et un taux variable – sont impossibles à réaménager ou à faire racheter par une autre banque, puisque tout allongement est inenvisageable et que le capital remboursé est très faible", analyse M. Cremer. Ce sont surtout les crédits contractés entre 2004 et 2006, période au cours de laquelle la proportion d’emprunts à taux variables a été la plus forte (jusqu’à 21%), qui sont concernés. Le Crédit foncier (groupe Caisse d’Epargne), le Crédit immobilier de France et l’UCB (groupe BNP), trois établissements spécialistes d’immobilier, grands dispensateurs de taux révisable à une clientèle assez ciblée d’accédants modestes, sont notamment visés par les plaintes des enprunteurs. DES CLAUSES TROP COMPLEXES "Parmi les dossiers litigieux, on retrouve beaucoup d’emprunteurs bénéficiant d’un prêt à taux zéro ainsi que d’un prêt d’une collectivité locale, comme le prêt Paris logement , des dossiers compliqués à monter dont ces banques se sont fait une spécialité", explique Bernard Vorms, directeur de l’Agence nationale d’information sur le logement. Bercy, qui souhaite permettre au plus grand nombre de devenir propriétaire, prend l’affaire très au sérieux et a demandé aux banques d’assurer un suivi personnalisé de ces dossiers. C’est d’ailleurs le cas, selon l’Afub, qui se félicite que 75 % des plaintes collectées fassent en effet l’objet d’un accord amiable. La Direction de la concurrence et de la consommation de Créteil a, en outre, ouvert une pré-enquête sur les mécanismes particulièrement complexes d’indexation et de révision des taux de ces prêts et sur leurs conditions de commercialisation : "Il m’a fallu un bon week-end pour comprendre une seule de ces clauses, raconte M. Vorms, et ni les emprunteurs ni mêmes les vendeurs de ces produits n’en maîtrisent le fonctionnement." Pour améliorer l’information du public, le député (UMP) Frédéric Lefebvre a, avec l’accord du gouvernement, proposé un amendement au projet de loi sur la concurrence au service des consommateurs, dite loi Chatel (du nom du secrétaire d’Etat à la consommation), qui prévoit que les prêteurs, lorsqu’ils présentent une offre préalable de crédit à taux révisable, y joignent "un document d’information contenant une simulation de l’impact d’une variation du taux d’intérêt sur les mensualités, la durée et le coût total du crédit". Cet amendement a été adopté à l’unanimité par les députés, le 27 novembre. "L’Etat ou les collectivités ayant accordé des prêts bonifiés, qui servent en quelque sorte d’appât, devraient être exigeants pour la nature du prêt principal, son caractère réellement sécurisé, avec un taux vraiment plafonné et un passage simple et explicite au taux fixe", propose M. Vorms. En attendant les banques se montrent beaucoup plus parcimonieuses dans l’octroi de nouveaux crédits. "Les prêts relais [qui permettent d’acheter un second bien avant d’avoir vendu le premier] sont devenus la bête noire des établissements de crédits. De même presque plus personne n’accorde de crédits sans apport et sur plus de trente ans" remarque M.Cremer.
Isabelle Rey-Lefebvre
Une petite idée pour nos petits français: Supposons que nous proposions a tous les ménages qui le désirent de convertir leur prêt immobilier à taux variable en prêt à taux fixe. Pour cela, on choisit une banque (la Banque de France ou la CdC, pour ne pas faire de jaloux) qui, a la demande de l'emprunteur, rachète son crédit a l'établissement qui le détient. Le prix de rachat est fixé au prix coutant (capital restant du + frais, hors assurance). Une fois rachetée, la créance est convertie en prêt à taux fixe (ex: 4%, assurance comprise). La durée du prêt est plafonnée à 30ans et les mensualités sont plafonnées à 15% au dessus des échéances prévues dans le prêt initial, ce qui porte le taux maximal d'endettement à 35% (au lieu des 30% actuels). Pour limiter les risques d'incident de crédit, les ménages dont le taux d'endettement est compris entre 30 et 35% n'auront pas le droit de souscrire des prêts non affectés pendant 5 ans.
En supposant que le capital moyen emprunté se situe à 100.000€ et que le chiffre de 100.000 prêts à taux variable soit exact, il faudrait que l'organisme bancaire lève 10 milliards d'Euros pour réaliser l'opération. Avec un rendement bancaire des nouveaux prêts assez légèrement supérieur au rendement des placements populaires, ça ne devrait pas être trop difficile à trouver.
Mais, bon, c'est peut-être un peu trop demander à l'Etat que de porter secours aux petits...
Les prêts relais pourraient aussi être rachetés et convertis en prêts in fine à taux fixe (4% aussi) sur 5 ans. Cette conversion serait sujette à la mise en location du logement invendu dans le cadre d'un contrat de location/vente après estimation de la valeur du bien. Exemple de financement: Valeur du bien : 150.000€ Coût annuel du prêt in fine : 6.000€ Loyer mensuel : 1000€ --> rapport annuel = 12.000€
Conditions contractuelles: - Bail de 3 ans renouvelable une seule fois et pour un an. - Le locataire n'a pas d'obligation stricte d'achat à l'issue du bail, mais le bailleur a obligation de vendre si le locataire se porte acquéreur. - Si le locataire décide d'acheter, le bailleur/vendeur lui restitue 40% des loyers perçus afin de constituer un apport personnel. Dans notre exemple, au bout de 3 ans, les loyers perçus seront de 36.000€ et la somme restituable de 14.400€, soit environ 10% de la valeur du bien, ce qui constitue un apport personnel classique. - Si le locataire n'achète pas au terme du bail, la totalité des loyers est acquise au bailleur.
Reste juste à rendre la sauce un peu plus onctueuse en instaurant un sursis d'impot sur les revenus fonciers issus du dispositif, avec abandon de créance si le bien est vendu à un locataire dans les 5 ans.
Désolé, mais mon raisonnement est naivement basé sur de bêtes calculs économiques, ce qui n'en fait évidement pas une référence politique. |
Dominique |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 20:56:23
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Citation : Initialement posté par larocaille
Conditions contractuelles: - Bail de 3 ans renouvelable une seule fois et pour un an.
Désolé, mais mon raisonnement est naivement basé sur de bêtes calculs économiques, ce qui n'en fait évidement pas une référence politique.
Vous m'étonnez En fait la première condition doit impérativement se trouver en dernier et en tout petit, sinon politiquement avec ça comme l'une des conditions vous êtes assurément politiquement mort Par contre économiquement, nul doute que vous avez fait vos preuves
Au fait, larocaille, savez vous si en voulant "solder" les subprimes, ils ont mis les Alt-A Mortgage dans le même panier, ou est-ce que les Alt-A sont traité différemment puisque prétendument moins risqué (?) que les subprimes ? |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 21:20:56
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Oui, le sauvetage de AIG, c'est la moitié du budget de la France. Pour l'instant...
Pour le G20, il n'aura rien d'un nouveau Bretton Wood. Tout le monde se montre en vitrine, signe que finalement les brèches ont été colmatées, et que les pompiers peuvent se raconter des histoires.
Le problème est que ca fuit par ailleurs. GM va bientot déposer son bilan sauf si Obama les rattrappe(ce qu'il fera je pense). Ford a un peu plus de cash, mais prend la même voie.
VW est occupé à autre chose, et tout comme Opel, on n'en entend pas parler. J'attends de voir, car les nouvelles a mon avis ne sont pas bonnes.
Renault arrête ses productions. Il arrête aussi la Dacia, une première.
L'usine du monde (La Chine) manque de commandes, et fait illusion budgétairement, mais on attend les chiffres.
Bref, partout, ca va tourner au ralenti en décembre, et on va compter les trous en janvier. En février, le FMI va refaire une passe sur les prévisions de (dé)croissance.
Du coup, a quoi sert le G20? J'oserais dire... qu'il n'a aucun caractère d'urgence, car il était censé résoudre des problèmes crucieux relatifs aux monnaie.
Or ca y est, la crise monétaire est quasiment terminée, on est passé depuis novembre à la crise économique. La crise économique, le G20 et le futur ex-nouveau Bretton Wood, ils s'en foutent. Et la prochaine crise monétaire, on n'est pas pret de la voir tout de suite. C'est bien ce que je dis, il n'y a pas urgence. |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 10 nov. 2008 21:25:54 |
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Ankou
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3265 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 21:34:15
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Citation : Initialement posté par ribouldingue Or ca y est, la crise monétaire est quasiment terminée, on est passé depuis novembre à la crise économique.
Et on commence par Circuit city. A qui le tour? Quid de nos VPC? A voir les dizaines de % qui fleurissent dans les BAL, je ne suis pas certain de leur santé!
Avez-vous fréquenté les FNAC ou autres DARTY ces derniers jours? A comparer par rapport aux années passées, ils doivent grincer les dents.
Citation : Initialement posté par ribouldingue La crise économique, le G20 et le futur ex-nouveau Bretton Wood, ils s'en foutent.
Complètement, leur seule préoccupation est de remettre le système financier sur les rails.
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ali gator
Pilier de forums
9527 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 21:40:46
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
C'est bien ce que je dis, il n'y a pas urgence.
Un peu comme l'alcool qui tue lentement . On s'en fout, nous ne sommes pas pressés .
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Les chiens vous regardent tous avec vénération. Les chats vous toisent tous avec dédain. Il n'y a que les cochons qui vous considèrent comme leurs égaux . (Winston Churchill)
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 22:37:22
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Citation : Initialement posté par Luc Standon
Citation : Initialement posté par larocaille
Conditions contractuelles: - Bail de 3 ans renouvelable une seule fois et pour un an.
Désolé, mais mon raisonnement est naivement basé sur de bêtes calculs économiques, ce qui n'en fait évidement pas une référence politique.
Vous m'étonnez En fait la première condition doit impérativement se trouver en dernier et en tout petit, sinon politiquement avec ça comme l'une des conditions vous êtes assurément politiquement mort Par contre économiquement, nul doute que vous avez fait vos preuves
Au fait, larocaille, savez vous si en voulant "solder" les subprimes, ils ont mis les Alt-A Mortgage dans le même panier, ou est-ce que les Alt-A sont traité différemment puisque prétendument moins risqué (?) que les subprimes ?
Hé bien maintenant vous le savez, je suis nul en politique de marchand de savonettes. Mais mon côté idéaliste me pousse a ne pas cacher les choses sous prétexte que les idiots qui nous entourent ne sont pas capables de les comprendre. Ce n'est pourtant pas difficile d'expliquer les choses, bon vous avez raison, il y en a d'autres qui se feront un plaisir d'expliquer qu'on veut prendre ceux qui écoutent pour des idiots. La politique, il va falloir que je m'y mette. |
Dominique |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 22:45:35
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Citation : Initialement posté par Luc Standon
Au fait, larocaille, savez vous si en voulant "solder" les subprimes, ils ont mis les Alt-A Mortgage dans le même panier, ou est-ce que les Alt-A sont traité différemment puisque prétendument moins risqué (?) que les subprimes ?
Les Alt-a Mortgage, c'est juste avant les subprimes dans l'échelle des risques. Avec les chiffres que vous venez de communiquer sur Fannie Mae et Freddy Mac, nul doute que les déficits annocés incluent les Alt-a Mortgage. |
Dominique |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 23:07:32
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
Or ca y est, la crise monétaire est quasiment terminée, on est passé depuis novembre à la crise économique.
Non, non, la crise monétaire c'est un truc qui mijote doucement dans la sauce des autres crises. Ca va réduire doucement la masse de monnaie virtuelle, et ce n'est qu'après qu'on en connaîtra la finesse du gout. L'économie marche plutôt au Big Mac, le gout subtil de l'argent vrai n'appâte pas son palais. |
Dominique |
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asi77
Pilier de forums
911 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 23:33:24
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Citation : Initialement posté par larocaille
Citation : Initialement posté par ribouldingue
Or ca y est, la crise monétaire est quasiment terminée, on est passé depuis novembre à la crise économique.
Non, non, la crise monétaire c'est un truc qui mijote doucement dans la sauce des autres crises. Ca va réduire doucement la masse de monnaie virtuelle, et ce n'est qu'après qu'on en connaîtra la finesse du gout. L'économie marche plutôt au Big Mac, le gout subtil de l'argent vrai n'appâte pas son palais.
Pour résumer :
...du subprime au marché monétaire ... ... puis du marché monétaire au crédit ... et à l’économie réelle !
--> http://www.globalix.fr/?q=node/48 |
Une simulation achat/location : http://asi77.free.fr
Tous mes posts sur Universimmo sont > ici < |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 10 nov. 2008 : 23:56:36
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Citation : Initialement posté par Ankou
Et on commence par Circuit city. A qui le tour? Quid de nos VPC? A voir les dizaines de % qui fleurissent dans les BAL, je ne suis pas certain de leur santé!
Les "grands" de la VPC se sont depuis longtemps fait damer le pion par les petits vendeurs du net. Alors, ils font de la promo à gogo, mais leurs prix ne sont pas encore compétitifs.
Juste une petite anecdote: En cherchant un produit sur le net, les comparateurs de prix me donnent un bon prix chez un grand de la VPC dans le Nord de la France. Ayant déjà acheté chez eux, j'appelle la hot line client pour commander: Heu, ben non, c'est pas 69€, c'est 99€... regardez le catalogue. Sur le site internet c'est pourtant bien indiqué 69€. Ici vous n'êtes pas sur le site Internet. Je fais comment pour avoir le bidule à 69€? Heu, vous n'avez qu'à commander sur Internet... Effectivement, j'ai reçu le bidule en 48h et je l'ai payé 69€. Bon, le dédoublement de personnalité, c'est un truc connu et Redoutable.
Citation : Avez-vous fréquenté les FNAC ou autres DARTY ces derniers jours? A comparer par rapport aux années passées, ils doivent grincer les dents.
Là on est dans le contrat de confiance, un truc du genre "t"inquiète pas, ça fait mal, mais tu vas t'y abituer". |
Dominique |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 09:10:35
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je rebondis sur la petite fable de Larocaille, pour lu poser la question suivante:
Sous prétexte de crise monétaire puis financière, on voit beaucoup de gens prétexter de celle(s) ci pour avouer leurs difficultés.
En effet, les grands de la VPC ont rété le virage INternet.
Je me demande dans quelle mesure General Motors n'a pas arrêté les négociations avec Chrysler pour quémander une aide de plsueirus dizaines de milliards.
Comment va t'on parvenir a savoir qui sont les 'vrais' morts et les 'faux' morts, |
Festina lente |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 09:17:49
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Et une autre question, parce que la j'avoue avoir du mal a suivre:
Citation : Non, non, la crise monétaire c'est un truc qui mijote doucement dans la sauce des autres crises. Ca va réduire doucement la masse de monnaie virtuelle
Je comprends que vous voulez dire: Les subprimes non recouvrés, les créances bancaires non recouvrées, les créances internationales non recouvrées, c'est autnat d'aregnbt retiré du circuit in fine.
Il va donc y avoir une forte conrtaction de la masse monétaire, ou du moins DES masses monétaires.
D'un autre côté, et c'est là que j'ai du mal à comprendre, finalement, si je résume (je vois peut-etre mal la situation remarquez), les gouvernements ont dits en d'autres mots que finalement tout cet argent perdu, eux les Etats en garantissaient le remboursement.
Pour cela, ils vont biiiiip-biiiip. Et personne n'a en effet entendu le mot qui devait expliquer comment tous ces plans allaient être financés, les 700 milliards de Paulson2 qui ont du devenir 1500 milliards de Paulson3, plus les 1400 milliards de l'Europe plus les 450 miliards de la chine.
J'aurais tendance à dire que l'argent supprimé a été ou va être compensés, et que selon la manière probable dont il va être créé (oui, il est créé...) il risque de causer une réaugmentaiton de la masse monétaire assez important a moyen terme, notemment par l'utilisation de la planche à billet. Si cela se faisait par emprunt, cela signifierait que les quantités dd'argent en question seraient détournées très rapidement (on parle quand même de près de 3 000 milliards d'euros au plan mondial, pour de l'emprunt à moyen terme) assècheraient les marchés d'auatnt, ce qui serait uen rude compétition aux industriels et aux banquiers, et ne me semble pas faisable.
Ou est ma faute de raisonnement? |
Festina lente |
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phillag
Pilier de forums
493 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 10:39:37
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Ribouldingue [quote] réaugmentaiton de la masse monétaire assez important a moyen terme, notemment par l'utilisation de la planche à billet[quote]
Vous avez mis le temps, 9500 post pour arriver à cette évidence! Une heure ou deux dans la librairie la plus proche de chez vous vous aurait évité beaucoup de sueur. 3 ou 4 bouquins bien choisis (ricardo, keyne, hayek, friedman) plus un bon bouquin d'Histoire de france des années 70 vous auraient évité des années en addiction sur le web. Il n'est jamais trop tard.
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Edité par - phillag le 11 nov. 2008 10:42:13 |
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papanoel
Pilier de forums
1568 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 11:15:13
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Avec l'invocation des mots magiques "planche a billet", il aurait été étonnant de ne pas voir apparaitre Phillag aussitot. |
Les professionnels de l'immo qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti. |
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papanoel
Pilier de forums
1568 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 11:33:07
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Citation : Pour cela, ils vont biiiiip-biiiip.
Voulez vous dire qu'ils vont courrir nulle part, mais tres vite, en soulevant un nuage de poussière, comme dans le dessin animé de la Warner-Bros ?
Citation : D'un autre côté, et c'est là que j'ai du mal à comprendre, finalement, si je résume (je vois peut-etre mal la situation remarquez), les gouvernements ont dits en d'autres mots que finalement tout cet argent perdu, eux les Etats en garantissaient le remboursement.
La caricature n'est elle pas un peu poussée ?
Citation : Comment va t'on parvenir a savoir qui sont les 'vrais' morts et les 'faux' morts,
-ô crise, combien de licenciement et de délocalisation en ton nom ? -Qui aura le privilège de monter dans la chaloupe de sauvetage en république bananière ?
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Les professionnels de l'immo qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti. |
Edité par - papanoel le 11 nov. 2008 11:44:54 |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 12:59:17
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Phillag, ou l'art dd'amener zero contribution.
Même si j'ai 'mit 9500 posts pour en arriver là', quel est le problème... |
Festina lente |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 13:26:34
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
je rebondis sur la petite fable de Larocaille, pour lu poser la question suivante:
Sous prétexte de crise monétaire puis financière, on voit beaucoup de gens prétexter de celle(s) ci pour avouer leurs difficultés.
En effet, les grands de la VPC ont rété le virage INternet.
Je me demande dans quelle mesure General Motors n'a pas arrêté les négociations avec Chrysler pour quémander une aide de plsueirus dizaines de milliards.
Comment va t'on parvenir a savoir qui sont les 'vrais' morts et les 'faux' morts,
Les périodes de crise sont propices à toutes sortes de spéculations. Mon grand père disait "Les grandes fortunes se font pendant les guerres". Il savait de quoi il parlait après avoir vécu les deux plus grandes guerres, mais apparement il ne devait pas faire partie des fortunables car il n'a jamais été riche. Il disait aussi "A la fin d'une guerre, le billets tachés de sang restent des billets, et comme on a besoin des billets pour relancer le pays, on oublie le reste". Mais nos vieux de l'époque n'oubliaient pas vraiment, ce qui a vallu au voisin de mon papy de se faire traiter tous les jours de collabo jusqu'à son dernier souffle.
Alors, oui, on va avoir des malades imaginaires, des faux docteurs, des pompiers incendiaires. Et puis, si le chômage croit plus vite que l'activité économique, nous aurons les maîtres chanteurs sociaux qui expliquent si bien que la survie des entreprises et de l'emploi passe par quelques menus sacrifices. |
Dominique |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 13:36:03
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Citation : Initialement posté par phillag
3 ou 4 bouquins bien choisis (ricardo, keynes, hayek, friedman)
Heu... Je rajouterais tout de même... Pour une étude un peu moins orientée :
1 - Dans les courant de pensée économique classique, en plus de Ricardo, il faut aussi ajouter incontestablement Adam smith, Jean-Baptiste SAY, et John Stuart Mill ou bien Thomas Malthus.
2 - Dans le courant néoclassique, en plus de Hayek et Friedman, rajoutons aussi Robert Lucas (issu de la mouvance monétariste, chef de file des nouveaux classiques ou de la nouvelle macroéconomie classique, il a en quelque sorte "tué le père" – Milton Friedman en l’occurrence), et Maurice Allais. On peut aussi rajouter Robert Merton (dirigeant associé du hedge fund Long Term Capital Management, depuis sa fondation en 1994 à sa spectaculaire quasi-faillite en septembre 1998).
3 - Dans le courant Keynésianisme, évidement Keynes, mais aussi Joan Robinson ou Nicholas Kaldor (ayant développé le concept d'optimum de Kaldor-Hicks pour la comparaison des politiques sociales). Ces deux là se regroupant notamment autour de Robert Solow (le modèle de Solow est un des principaux modèles de la théorie de la croissance économique).
4 - Un œil sur le courant de la théorie du déséquilibre tendant à rapprocher certaines des analyses néoclassiques (2) keynésiennes (3) : Edmond Malinvaud. Toute théorie ayant son opposé, il faut je pense ici souligner le travail de Léon Walras sur La théorie de l'équilibre général (bien que l'on puisse aussi classifier Walras dans le courant néoclassique -2- je présume)
5 - Les "synthésistes" du courant Keynésianiste et du néoclassique : Paul Samuelson, qui avec John Richard Hicks, est considéré comme "le père" de la microéconomie actuelle. Plus proche de nos jour : James Tobin, ou Joseph Stiglitz. Bien que certains disent pour ces deux derniers, qu'ils font partis du courant néo-Keynésianisme
6 - L'école de pensée socio-économique, outre Thorstein Veblen, il y a bien sur Joseph Schumpeter connu pour ses théories sur les fluctuations économiques, la destruction créatrice et l'innovation. Auxquels je pense que peuvent aussi s'inscrire François Perroux, John Kenneth Galbraith, et Albert Hirschman, entre autre.
7 - Courant de l'école de la régulation : Michel Aglietta et Robert Boyer, rejoint par Alain Lipietz... Et oui.
8 - Courant marxiste, bien oui lui même, mais aussi Friedrich Engels, Rosa Luxembourg.
9 - le courant tiers-mondisme, avec Raul Prebisch ou Celso Furtado (un des plus proches amis du président brésilien : Lula) Ca donne de bonnes lectures en perspective au coin du feu en attendant la fin de l'hiver (ou de la récession ).
Après on passera au relations économiques et sociologiques en cycle II (l'hivers prochain si tout va bien ) : là j'attaquerais directement avec Bakounine et Hegel, Malatesta et Louise Michel (en plus c'est d'actualité avec l'affaire des sabotages de la SNCF ), avant de revenir progressivement sur Max Weber, Émile Durkheim, Pareto, Noam Chomsky...
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Edité par - Luc Standon le 11 nov. 2008 13:39:24 |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 13:48:40
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Citation : Initialement posté par larocaille
Mon grand père disait "Les grandes fortunes se font pendant les guerres".... Il disait aussi "A la fin d'une guerre, le billets tachés de sang restent des billets, et comme on a besoin des billets pour relancer le pays, on oublie le reste".
Ma gd-mère disait un truc du genre : "si tu t'inquiètes du prix du pain sur la table sur laquelle tu manges quotidiennement, c'est qu'il est déjà trop tard." |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 11 nov. 2008 : 13:59:34
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Citation : Initialement posté par larocaille
Alors, oui, on va avoir des malades imaginaires, des faux docteurs, des pompiers incendiaires. Et puis, si le chômage croit plus vite que l'activité économique, nous aurons les maîtres chanteurs sociaux qui expliquent si bien que la survie des entreprises et de l'emploi passe par quelques menus sacrifices.
les banques centrales n'ont pas de remède type :
Citation : Pas de solution type pour les banques centrales, estime Trichet
Les tensions sur les marchés financiers mondiaux ont augmenté mais les banques centrales ne disposent d'aucun remède type face au ralentissement économique global, estiment les dirigeants des principales banques centrales de la planète.
Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE), qui a présidé les discussions lors de la réunion de la Banque des règlements internationaux (BRI), a déclaré que chaque institut d'émission devait fixer ses taux d'intérêt en fonction de l'évolution de la situation économique de son propre pays.
Les principales banques centrales, parmi lesquelles la BCE, la Réserve fédérale américaine et la Banque d'Angleterre, ont coordonné une baisse de leurs taux d'intérêt le 8 octobre dernier. Mais Trichet n'a donné lundi aucun indice allant dans le sens d'une nouvelle initiative de ce genre.
"Nous ne sommes pas dans la même situation (...) certains assurent une très bonne maîtrise des anticipations d'inflation (...), d'autres doivent encore faire face à des tensions inflationnistes", a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse à l'issue des discussions, qui ont eu lieu après une réunion de ministres et banquiers centraux du G20 à Sao Paulo, au Brésil.
"Nous observons assurément un ralentissement économique mondial et, comme je l'ai dit, nous devons prendre en compte, en ce qui concerne la politique monétaire, la situation individuelle de chaque pays", a-t-il ajouté.
Résumant les discussions, il a déclaré que les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) - qui tablent notamment sur une croissance mondiale de 2,2% pour 2009 - n'étaient pas aberrantes et il a souligné que les responsables économiques avaient noté la propagation des tensions financières des pays développés aux pays émergents.
Les banquiers centraux ont évoqué le phénomène de décrue des taux d'inflation mais n'ont pas parlé de déflation, a-t-il précisé.
Trichet a également jugé que les gouvernements devaient être raisonnables en matière de recours aux dépenses publiques pour soutenir leurs économiques, de telles mesures risquant de saper la confiance dans des pays souffrant déjà de situations budgétaires déséquilibrées.
Krista Hughes et Anna Willard, version française Marc Angrand
Ca aussi ca fait mal, surtout que ca vient directement de Trichet. |
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