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larocaille
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Posté - 31 oct. 2008 : 09:25:38
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Voici une petite analyse sous forme pseudo-historique qui devrait conforter les avis de mes camarades forumeurs.
Le spéculateur en slip ne me fait ni chaud ni froid. Quand on joue on doit accepter de perdre sans se plaindre. Les "victimes" des hedge funds ou les traders adeptes de la vente à découvert ne récoltent que ce qu'ils ont semé. Notre système éducatif persuade nos étudiants que l'argent n'a pas d'odeur, même quand celle des charniers est insupportable. En quoi l'argent putride serait-il plus propre que celui qui se sniffe? Je vous livre juste mon opinion personnelle: "l'argent propre est celui qui profite à l'Etat", ce qui ne présage pas de la manière dont il a été obtenu. La morale et l'éthique seront toujours reléguées dans le placard de la fortune.
Ce tableau sombre n'empêche pas de tenter de ramener les choses à leur utilité. Ainsi, le principe le l'investissement financier a été créé pour permettre à l'industrie de se développer. A l'origine, lorsqu'un investisseur achetait des "parts" d'une société, c'était dans une logique équilibrée. L'investisseur amenait ses liquidités à l'entreprise en espérant qu'elle en ferait le meilleur usage, et qu'au cas où son investissement avait été efficace, il en serait rémunéré par un dividende adapté. Les parts de sociétés ont certes une valeur marchande, mais elles ne représentent pas que de l'argent. On peut en effet détenir des parts en contre partie des liquidités qu'on apporte, mais aussi en contre partie du travail qu'on fournit au sein de la société. Ainsi, l'investissement humain aurait tout autant de valeur que l'argent. Il faut noter que la notion de risque a toujours été sous jacente dans la relation entreprise/investisseur (financier ou humain) et ce, sans règle particulière. Libre à l'investisseur de manifester son intérêt pour une entreprise sainement gérée dans le passé ou le présent, ou au contraire de parier sur un développement d'idées nouvelles. Ce modèle n'est pas obsolète puisqu'il régit encore l'essentiel de l'économie. Introduire un système boursier dans ce modèle n'est pas indispensable.
L'utilité du système boursier vient des facilités qu'il apporte aux investisseurs financiers de pouvoir commercer entre eux et surtout de la possibilité pour les entreprises de lever des fonds pour leurs projets. A partir du moment où l'on crée un marché de l'investissement financier (la bourse) un certain nombre de principes doivent être mis en oeuvre tant pour ce marché que pour les entreprises qui y seront sujettes. Pour les entreprises, l'entrée en bourse se traduit par l'acceptation du libre échange de ses parts (on parle alors d'actions) entre les investisseurs, y compris ceux qui détiennent des parts au titre de leur activité humaine. Au travers de cette "anonymisation" des actionnaires, l'entreprise n'apparaît plus alors que sous sa forme marchande. Le marché, quant à lui, est soumis à des règles commerciales pour son fonctionnement et à quelques obligations de transparence vis à vis des entreprises (par ex: signaler tout actionnaire qui détient plus d'un pourcentage déterminé du capital boursier d'une entreprise). Le libre échange introduit par l'entrée en bourse, induit la notion de cotation qui est nécessaire pour que les investisseurs-actionnaires aient des références (les cours) leur permettant de commercer. Les cotations des entreprises s'établissent selon la loi de l'offre et la demande, ce qui soumet les cours à des éléments externes à la stricte valeur financière des entreprises. Ainsi, la valeur boursière d'une entreprise peut être surévaluée ou sous-évaluée par rapport à sa valeur intrinsèque du fait de ses perspectives d'évolution. C'est cette "particularité" qui fait que certaines entreprises, même de premier rang, n'entreront jamais en bourse, car si la valeur boursière est bien décorrelée de la valeur intrinsèque, il suffit à un investisseur de posséder plus de la moitié de la valeur boursière pour avoir un total contrôle de l'entreprise. Certes, le système boursier présente des risques, mais il ouvre les investissements à des acteurs qui ne plaçaient pas leurs économies dans l'industrie. A ce stade, on ne peut pas vraiment dire que la bourse soit un système néfaste, si ce n'est qu'elle a fait disparaître la valeur humaine des entreprises qui y entrent, ce qui a quand même un réel poids social. Dans la crise de 1929, cela a eu quelque influence.
..........................Ici se situe la frontière entre l'économie réelle et le reste de la finance.....................
Le système de cotation boursière met en avant des critères d'évolution à long terme (un projet ou une restructuration industriel prennent du temps) qui ont une incidence quasi-instantanée sur les cours. Ce décalage dans le temps constitue une source de spéculation pour ceux qui s'intéressent plus aux annonces qu'à leur réalisation. En achetant et vendant des titres sur des périodes courtes décorrellées du besoin industriel, le monde boursier se met à spéculer sur ses propres indices, indépendamment de la réalité industrielle. On en arrive ainsi au trading financier qui consiste à gagner de l'argent du simple fait des variations propres du marché financier. Pour améliorer la rentabilité du trading, des outils d'amplification sont mis en place. Ces outils permettent aux traders de réaliser des opérations centrées sur la partie variable du marché. Avec les options, warrants, VAD, les traders commercent sur cette partie variable en se libérant de la charge de la globalité des titres qu'ils manipulent, c'est ce que l'on appelle l'effet de levier. Sur ce segment de spéculation pure, les règles du jeu diffèrent sensiblement des règles boursières réelles. Pour donner une image, il s'agit plutôt d'une partie de Poker dans laquelle le trader peut maintenir sa position en complétant sa mise ou abandonner la partie (et sa mise).
L'activité de trading peut se pratiquer sur fonds propres (le trader joue avec son propre capital ou celui de son organisme financier) ou sur fonds communs (le trader joue avec des capitaux constitués d'apports d'épargnants). Le trading sur fonds propres est assez utilisé par les banques qui y trouvent un moyen de faire fructifier de l'argent qu'elles ne peuvent placer à long terme. Le trading sur fonds communs constitue une activité liée à des produits financiers complexes. Ces produits sont élaborés par les établissements financiers en vue de capter l'épargne. Généralement, le produit est composé pour partie d'actifs à haute stabilité, afin de mettre l'épargnant en confiance, et d'un portefeuille d'actifs volatils permettant de promettre (sous conditions) un rendement élevé du placement. L'épargnant bénéficie en outre d'un plancher de garantie en deçà duquel son épargne ne pourra être dévaluée. Dans la toutouille financière mondiale, certains se sont fait une spécialité de la gestion de ces portefeuilles à risque. Ainsi, une banque peut proposer à ses épargnants des fonds de placement attractifs qu'elle n'aura même pas à gérer. L'inconvénient, c'est que plus le système se concentre et se spécialise, et moins l'épargnant sait ce qu'il achète réellement. Le système fonctionnant en partie double, le produit dérivé servira de contrepartie à des prêts accordés à des emprunteurs qui accepteront de supporter un risque qui varie selon la performance du produit. En clair, si tout se passe bien, les épargnants seront bien rémunérés et les emprunteurs bénéficieront de taux bas. Mais si ça tourne au vinaigre, les épargnants pourront perdre une partie de leur épargne et les emprunteurs supporteront des taux élevés.
On pourrait croire que tout compte fait, le risque, tant pour l'épargnant que pour l'emprunteur reste limité. Si c'est vrai dans un contexte économique fluctuant, il en va autrement en situation de crise, car pour rembourser les épargnants, l'établissement financier devra vendre la partie qui assure la stabilité du fond, et ce au prix du marché. Très vite, l'établissement financier peut ainsi se trouver ruiné, la rapidité de sa déconfiture étant directement liée au désengagement des épargnants, donc à la confiance.
Pour l'instant, je suis resté dans les limites du concret qui implique les acteurs finaux, mais il existe d'autres virtualisations de la finance.
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Dominique |
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ribouldingue
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11304 réponses |
Posté - 31 oct. 2008 : 10:38:45
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Citation : Le spéculateur en slip ne me fait ni chaud ni froid. Quand on joue on doit accepter de perdre sans se plaindre. Les "victimes" des hedge funds ou les traders adeptes de la vente à découvert ne récoltent que ce qu'ils ont semé.
Idem pour moi. Je ne me pose même pas la question.
Citation : la valeur boursière d'une entreprise peut être surévaluée ou sous-évaluée par rapport à sa valeur intrinsèque du fait de ses perspectives d'évolution. C'est cette "particularité" qui fait que certaines entreprises, même de premier rang, n'entreront jamais en bourse, car si la valeur boursière est bien décorrelée de la valeur intrinsèque, il suffit à un investisseur de posséder plus de la moitié de la valeur boursière pour avoir un total contrôle de l'entreprise. Certes, le système boursier présente des risques, mais il ouvre les investissements à des acteurs qui ne plaçaient pas leurs économies dans l'industrie.
Je vous suis.
Citation : A ce stade, on ne peut pas vraiment dire que la bourse soit un système néfaste, si ce n'est qu'elle a fait disparaître la valeur humaine des entreprises qui y entrent, ce qui a quand même un réel poids social. Dans la crise de 1929, cela a eu quelque influence.
Vous écrivez 'fait disparaître'. J'aurais écrit 'ne fait pas apparaître', car financièrement cette 'valeur' qu'on pressent tous exister, mais que personne ne peut estimer n'est jamais apparue.
Il y a la un vrai problème qui a occupé une dizaine de générations d'économistes et de politiques depuis le dix-neuvième siècle, et qui s'est parfois traduit en communautés, en phalanstères, et en beaucoup de tentatives malheureusement encore plus souvent dotées d'échecs que les bourses de valeurs.
Puis-je ausi préciser que la 'valeur humaine', n'est pas égale à la somme des valeurs des humains, car un salarié peut démissionner, un travailleur de l'entreprise peut fort bien être un bénévole, un temporaire, un sous-traitant? Le plombier artisan qui vient travailler deux jours pour construire un wc est-il ou n'est-il pas de cette valeur humaine?
Citation : Le système de cotation boursière met en avant des critères d'évolution à long terme (un projet ou une restructuration industriel prennent du temps) qui ont une incidence quasi-instantanée sur les cours. Ce décalage dans le temps constitue une source de spéculation pour ceux qui s'intéressent plus aux annonces qu'à leur réalisation. En achetant et vendant des titres sur des périodes courtes décorrellées du besoin industriel, le monde boursier se met à spéculer sur ses propres indices, indépendamment de la réalité industrielle. On en arrive ainsi au trading financier qui consiste à gagner de l'argent du simple fait des variations propres du marché financier. Pour améliorer la rentabilité du trading, des outils d'amplification sont mis en place. Ces outils permettent aux traders de réaliser des opérations centrées sur la partie variable du marché. Avec les options, warrants, VAD, les traders commercent sur cette partie variable en se libérant de la charge de la globalité des titres qu'ils manipulent, c'est ce que l'on appelle l'effet de levier. Sur ce segment de spéculation pure, les règles du jeu diffèrent sensiblement des règles boursières réelles. Pour donner une image, il s'agit plutôt d'une partie de Poker dans laquelle le trader peut maintenir sa position en complétant sa mise ou abandonner la partie (et sa mise).
Oui, je vous suis, mais j'anticipe votre conclusion potentielle:
Un jardinier qui fait un topiaire (coupe un buis en forme de vase ou de singe) fait-il encore du jardinage? Un chocolatier qui vend du mauvais chcoolat dans un écrin doré commercialisé par de jeunes femmes avenantes fait-il encore du chocolat? Toute activité humaine developpe inévitablement des techniques qui s'éloignent souvent de l'objectif initial.
Citation : On pourrait croire que tout compte fait, le risque, tant pour l'épargnant que pour l'emprunteur reste limité. Si c'est vrai dans un contexte économique fluctuant, il en va autrement en situation de crise, car pour rembourser les épargnants, l'établissement financier devra vendre la partie qui assure la stabilité du fond, et ce au prix du marché. Très vite, l'établissement financier peut ainsi se trouver ruiné, la rapidité de sa déconfiture étant directement liée au désengagement des épargnants, donc à la confiance.
A priori, si on met de côté l'utilité de ces porduits et de ces techniques, qui est une autre discussion, il me semble que rendre ces opérations non dangereuses ne devrait résulter que (bien que cela puisse être difficile à faire) de techniques de garanties (la banque n'a pas le droit de jouer plus que 10% de fonds spécifiques cantonnés, ou bien les appels de marges incluent un cout d'assurance qui, on encore elle doit participer au paiement d'un organisme de controle qui...).
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Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 31 oct. 2008 10:43:56 |
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Ankou
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3265 réponses |
Posté - 31 oct. 2008 : 16:33:31
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Citation : Initialement posté par larocaille
Voici une petite analyse sous forme pseudo-historique qui devrait conforter les avis de mes camarades forumeurs.
Oh! que oui
Pour faire court, vous avez écrit là tout haut ce que je pensais tout bas. Vous avez parfaitement décrit ce que devrait être la Bourse pour l'Economie, dans l'intérêt exclusif des Hommes. C'était ça au départ, mais il y eut des dérives (accentuées depuis la chute du mur et de l'Empire), qui ne peuvent à mon sens être régulées/maitrisées aujourd'hui avec la sophistication des moyens.
Ce n'est donc pas à faire évoluer, réguler, injecter, jouer sur les paramètres, etc, etc que se trouvera la "solution", c'est Créer une nouvelle page de l'Histoire Economique.
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 01 nov. 2008 : 12:38:04
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
Citation : Pendant ces trente dernières années, de crise en crise, de spéculation en scandale financier, le nombre de chômeurs, de pauvres et de SDF n'a cessé d'augmenter en France, comme ailleurs.
De par le monde, cette vision française n'est pas exacte. 1/ En France le nombre de travailleurs a augmenté, même si le nombre de chomeur na pas beaucoup baissé
Là on va s'orienter vers une bataille de chiffre à l'image de la bataille des chiffres de l'ANPE, où seul les chiffres des chômeurs en catégorie 1 sont médiatiquement publié. Il en était de même lorsque la baisse du chômage était annoncé alors que les chiffres de RMIstes dépassait le million de personne et était en augmentation croissante. On peut aussi faire une bataille de chiffre par tranche d'âge de la population active. Les alertes sont tout autant nombreuses que ce soit celles du SAMU Social, ou des associations œuvrant pour l'accompagnement de la misère, telles, les resto du coeur, Emmaus, le secours catholique, etc... Elles ont certes une utilité d'aide publique pour le publique concerné, mais le problème est qu'elle ne permette pas de sortir de la misère, regrettablement. Le salariat précaire est devenue une norme de société. D'ailleurs l'argument avait été médiatiquement exposé par Mme Parisot : « La vie, l’amour, la santé sont précaires, pourquoi pas le travail ? »
Citation : Initialement posté par ribouldingue
2/ Dans la majorité des pays dits autrefois sous-développés, la croissance a été énorme, et le nombre de travailleurs réels (et non pas des travailleurs au sens des économies socialistes, inefficaces et désoeuvrés) a considérablement augmenté.
Concernant la situation du reste du monde, plus jeune, j'entendais le désastres des pays du tiers-monde. Plus vieux on aurait pu penser ce problème amoindri ? Non, il est depuis quelques années aussi question de quart-mondisme.
Certes on peut débattre de l'utilité des délocalisations de nos industries européennes dans les pays émergeants. Je pense même qu'on s'accordera à un compromis : dans le sens ou il s'agissait d'une redistribution de richesses. Mais attention, il s'agissait en fait, non pas d'une redistribution de richesses du capitalisme, mais d'une répartition de richesse de la valeur travail par et pour le capitalisme.
Citation : Initialement posté par ribouldingue
... Ce n'est toujours pas intrinsèque au capitalisme, mais a une certaine variété de celui-ci. On a sans doute pas été dans la bonne direction, c'est vrai.
A contrario, je pense le contraire, et que c'est intrinsèque au capitalisme, par nature prédateur et cannibal au nom de la compétitivité "rationnelle". Par contre, merci, merci de reconnaitre que cette direction n'est et n'a jamais été la bonne.
Citation : Initialement posté par ribouldingue
Citation : de crise en crise, de spéculation en scandale financier, le nombre de chômeurs, de pauvres et de SDF n'a cessé d'augmenter en France
Dans notre cas, j'oserais quand même dire de mauvaise gestion socialiste en mauvaise gestion de droite, de comité Théodule en décision stupide, car il y a quand même un gaspillage considérable qui ne nous a pas coulé car nous sommes un pays très riche. Quand on regarde le monde, si on voyage un tant soit pedu, nous sommes loin d'être pauvre et malheureux.
Connaissez vous l'ile aux fleurs ?
Citation : ....mais on n'a rien trouvé de mieux.
L'ile aux fleurs peut donc prospérer. Les hommes seront ainsi libres. |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 01 nov. 2008 : 12:51:02
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Je vais quand même rectifier mes propos: Que ce soit aux Etats-unis ou en France (en Europe de manière générale non, car il y a des pays comme la Roumanie par exemple que je connais où le travail se développe, et le niveau de vie augmente vite) la pauvreté a indéniablement gagné beaucoup de terrain.
Une frange non négligeable de la population n'a plus d'espoir, pas de métier et ne survit que des aides sociales. Aux Etats-unis la situation est moins catastrophique en surface puisque les gens ne sont pas moralement dafaitistes comem nous, mais l'état de santé des anciens est, je l'avoue, catastrophqiue.
Les états ont incontestablement loupé quelque chose ces quinze dernières années.
D'un autre côté.... En France tout cela ne s'est malheureusement pas fait en gagnant de manière importante sur les budgets. C'est cela qui est effarant, c'est qu'en continuant à plomber nos déficits, a vivre à crédit, la société vit a deux vitesses, et que celle la moins riche vit de plus en plus mal.
Dire en revanche qu'il faut dépenser plus pour vire mieux est voué a l'échec.
Il faut d'abord: - réduire le nombre de focntionnaires de l'état ET térritoriaux - Supprimer des avantages indus (retraites a 50 ans pour certains, parachutes dorés pour d'autres, welcome bonus infects, stock-options à répétitions, logements de fonctions pour beaucoup) - Arreter de dépenser de l'argent pour les communes, les CC, les cantons, les départements, les régions, il y a un gachis énorme - Arreter de dépenser des milliards à subventionner les industriels, ce n'est pas le role de l'état - Ne pas changer les lois tous les trois mois etc.... tec...
Quand je vois le nombre de personne qui travaillent à l'ANPE ou l'ASSEDIC et le nombre de personne qui retrouvent un travail grace a l'ANPE, je pense que la survie de l'ANPE ne se justifie pas.
Quand je vois que la liggne B du RER est géré par deux compétiteurs financés par l'état (SNCF et RATP) je me dis qu'on double les couts. Etc... etc.. et tout ceci n'a rien a voir avec le libéralisme. |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 01 nov. 2008 13:28:56 |
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ribouldingue
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11304 réponses |
Posté - 01 nov. 2008 : 13:01:02
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Quand je regarde le cas de Paris, pour donner un exemple, qui va augmenter ses impots locaux de beaucoup (beuacoup plus que l'inflation) on estime entre 7% nominal, et 50% réel avec création d'une contrinution départementale, Je n'ai en effet pas vraiment l'impression qu'il y ait eu une grosse part de cette augmentation exceptionnelle qui soit allé au traitement des mal logés, des nouveaux pauvres, et autres porblèmes cruciaux. |
Festina lente |
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Luc Standon
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703 réponses |
Posté - 01 nov. 2008 : 16:38:32
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
Quand je regarde le cas de Paris, pour donner un exemple, qui va augmenter ses impots locaux de beaucoup (beuacoup plus que l'inflation) on estime entre 7% nominal, et 50% réel avec création d'une contrinution départementale, Je n'ai en effet pas vraiment l'impression qu'il y ait eu une grosse part de cette augmentation exceptionnelle qui soit allé au traitement des mal logés, des nouveaux pauvres, et autres porblèmes cruciaux.
là je m'incline et je ne peux que vous donner raison sur ce point. Ceci dit, à l’Élysée, on doit se réjouir que les ralliés du PS (ceux qui ont changé de collier...) apprennent si vite les leçons .
Nous ne pouvons cependant déplorer la censure qui avait été infligé à Fillon alors qu'il semblait exprimer une vérité, suite à ses propos à CALVI (en Haute-Corse), il y a seulement 13 mois (courant septembre 2007) : "Je suis à la tête d'un État en situation de faillite au plan financier. Je suis à la tête d'un État qui n'a pas fait un budget à l'équilibre depuis 25 ans et qui est depuis 15 ans en déficit chronique.../... Mon objectif est de ramener le budget de l'État à l'équilibre d'ici à la fin du quinquennat."
Autant dire qu'avec la crise financière mondiale actuelle ce sera encore moins gagné d'équilibrer un budget sans dettes sur les futurs générations (regrettablement). Ce n'est pas seulement une question de défaitisme collectif, mais aussi une question de se confronter à la réalité. Je trouve qu'il a été sincèrement dommageable que L'Élysée reprennent Fillon sur ces propos réalistes quant à la situation.
Citation : Initialement posté par ribouldingue
Les états ont incontestablement loupé quelque chose ces quinze dernières années.
De faits, on pourrait dire depuis plus longtemps que ces quinze dernières années.
Citation : Initialement posté par ribouldingue
D'un autre côté.... En France tout cela ne s'est malheureusement pas fait en gagnant de manière importante sur les budgets. C'est cela qui est effarant, c'est qu'en continuant à plomber nos déficits, a vivre à crédit, la société vit a deux vitesses, et que celle la moins riche vit de plus en plus mal.
Là encore, vous avez raison. Regrettablement, même le syndicalisme Français s'est pris les pieds dans le tapis : l'an dernier et en début d'année, lors des manifs sur l'augmentation des salaires, dû à la baisse du pouvoir d'achat, des cadres responsables de l'intersyndicale argumentaient que l'état était catastrophique car la population ne pouvait même plus faire de crédits à la consommation. Invraisemblable, non ? Alors que le fondement même du marxisme n'est certainement pas de demander de vivre à crédit au dépend du capitalisme. Comme quoi, si le livre "Le Capitale" a connu une augmentation des ventes ces dernier temps, aurait il dû être lu déjà par certains cadre de l'intersyndicale.
Citation : Initialement posté par ribouldingue
Quand je vois le nombre de personne qui travaillent à l'ANPE ou l'ASSEDIC et le nombre de personne qui retrouvent un travail grace a l'ANPE, je pense que la survie de l'ANPE ne se justifie pas.
L’ANPE existe depuis 1967. La courbe du chômage n’a évolué qu’en croissant depuis 1967. Si l’ANPE avait pour mission d’aider à la recherche d’emploi, c’est raté. Quel autre organisme ou individu serait encore en place et en l’état après 41 ans d’échec ?
Aller comme l'humour et le cynisme n'ont jamais fait de mal (surtout en cette période), et qu'il faut bien détendre l'atmosphère... de temps à autre.
ANPE : Administration Négationniste du Phénomène d’Exclusion, car spécialisée dans la dégradation du travailleur ou du demandeur d’emploi : celui-ci est en effet (gentiment) culpabilisé pour ses recherches infructueuses, systématiquement dégradé dans ses prétentions, mis à disposition de patrons anonymes à grands coups de primes à l’employeur, parqué dans des stages qui ne se terminent jamais par une embauche et enfin radié au moindre écart ou prétexte, en vue d’un changement de statut non comptabilisable dans les chiffres officiels du chômage. Quelques Acronymes de l'ANPE : - Alibi Nauséabond des Politiques de l'Emploi - Amicale des Nouveaux Pauvres Endurcis - Agréez Nos Plates Excuses. - Avec Nous Pas d’Emploi - Avec Nous Peu d’Espoir - Attendre Naïvement que Passent les Embrouilles - Agence Nombriliste Prétentieuse et Enigmatique - Autant de Nuisance et si Peu d'Espérance - Attaque Nihiliste du Peuple Exclu - Alliance Néo-Platonicienne à l’Embauche - Administration Nuisible Particulièrement Efficace - Autant Ne Pas les Emmerder - Avis de Non-Paiement des Efforts - Ah Non, Pas Encore ! - Antidote aux Névrosés du Plein Emploi - Auto Nettoyage des Petits Emmerdeurs - A Nous les Petits Emplois ! - Anesthésier Nos Projets d'Evasion - Américanisons la Notion de Pauvreté Equitable - Adieu Notre Père Eternel - Amen : Nous Pardonnons les Emprunts
Le dernier acronyme étant encore plus d'actualité. Dans la foulée :
ARE - Aide au Retour à l’Emploi : Vu l’orientation de la courbe du chômage qui ne va qu’en croissant depuis bientôt 40 ans, il serait plus utile d’aider les travailleurs provisoires (pardon pour le pléonasme) à l’entrée au chômage.
ASSEDIC : Il paraît que ce serait une Association pour l’Emploi dans l’Industrie et le Commerce (qui le savait ?). En vrai, ça ressemble plus exactement à une Aumône Sèche et Suffisante pour Endiguer le Dynamisme et l’Insolence du Chômeur.
Délocalisation : Cela doit vouloir dire "déménagement sous protection pour que les chiens errants et les abeilles n’attaquent pas les camions ni les ouvriers", puisqu’à chaque fois, les déménageurs arrivent en cachette la nuit et sont armés de battes de base-ball. Et puis souvent, le lendemain, il y a des types emmitouflés de noir avec des cagoules et des armes de Rambo qui viennent pour protéger l’ouvrier quand il s’enferme dans le bureau du patron pour éviter les piqûres d’abeilles.
Fonctionnaire : Énorme concurrent du chômeur. Il coûte une fortune au contribuable, il a la garantie de son statut à vie car personne ne peut le virer, il est antiproductif et donc ne sert à rien non plus, il a le culot de réclamer son seizième mois hebdomadaire à chaque rentrée comme le second sa prime de Noël à chaque sortie, il détient le record du monde de l’absentéisme occidental et, en outre, il présente cette même tendance surprenante à s’énerver lorsqu’on lui demande s’il a l’intention de travailler un jour.
O.S. : Anciennement Ouvrier Spécialisé, de nos jours plutôt Oisif en Solde. Il faut noter que lorsqu’on cherche du travail, on tombe souvent sur des os.
Précarité : Depuis le temps qu’elle dure, on se demande ce qu’attend l’Académie pour en faire un synonyme de "stabilité".
Travailleurs : (Assorti de Travailleuses), il s’agit de l’acouphène résonnant du sempiternel disque rayé de certains vieux Partis très nostalgiques, qui veulent encore croire que le mot est un compliment et la notion un idéal.
UNEDIC : "Union Nationale pour l’Emploi Dans l’Industrie et le Commerce". En fait, tout ce qui finit par DIC, ça veut dire "Dans l’Industrie et le Commerce". Ça ne veut pas dire "Des Incapables au Chômage". Autrement dit, aucun de ces organismes ne s’occupe vraiment de l’emploi des chômeurs, mais seulement de l’emploi de ceux qui travaillent déjà dans l’industrie et le commerce. Quant aux individus qui perdent un tel emploi, l’Unedic est certes là pour leur jeter une aumône provisoire, mais surtout pour leur rappeler qu’ils sont en train de ruiner ceux qui bossent toujours dans l’industrie et le commerce.
- Vidéo : L'apologie du Branleur
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 01 nov. 2008 : 17:36:22
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Luc, ... vous m'avez sourire plusieurs fois.... Sur un sujet pourtant difficile...
En CDS, vous devez avoir un tout petit petit petit score.... |
Festina lente |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 01 nov. 2008 : 20:56:56
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L'ensemble ANPE + ASSEDIC (ce qui va devenir le Pôle Emploi), nous coute 4,5 milliards d'Euros par an. Cette modique somme permet de trouver un job à 300.000 chômeurs, dont seulement 130.000 en CDI. La rémunération de cet exemplaire cabinet de placement est donc de 15.000€ par placement réussi, tous types de contrats confondus, et environ 35.000€ par placement si on ne comptabilise que les CDI.
Devant ces chiffres ahurissants, une idée me vient.
Supposons que nous réduisions le Pôle Emploi à un rôle de gestion administrative des chômeurs. En supposant que cette gestion soit grassement rémunérée à hauteur de 300€ par chômeur et par an, il faudrait donc allouer à ce Pôle un budget annuel de 600 millions d'Euros (300€ x 2.000.000 de chômeurs). Resterait donc 3,9 milliards d'Euros pour trouver des jobs. Alors, soyons un peu ambitieux, et entreprenons de placer 700.000 chômeurs par an. Pour cela, nous délivrons à chaque chômeur un "chèque embauche" de 5.000€. Ce "chèque embauche" sera "encaissable" par l'employeur qui aura recruté le chômeur, un an après la signature d'un CDI, à condition qu'il n'ait pas licencié depuis au moins 2ans. En supposant que le dispositif ait un succès inespéré et que les prévisions de placement soient dépassées, les recettes sociales couvriront largement le surcoût.
Vous en pensez quoi?
PS: J'ai oublié le volet social de la chose, car les effectifs du Pole emploi vont passer de 45.000 à environ 7.000 fonctionnaires. Mais avec un "chèque embauche" bonnifié, on devrait arriver à les recaser. |
Dominique |
Edité par - larocaille le 01 nov. 2008 21:11:27 |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 07:11:49
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C'est une iudée, comme quoi on doit pouvoir faire infiniment mieux que ce que notre système actuel fait.
Il s'agit de période normale bien entendu, car, en ce moment, je pense malheureusment que a court terme le marché du travail va etre bloqué pour un certain temps. |
Festina lente |
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Ankou
Pilier de forums
3265 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 07:47:24
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Citation : Initialement posté par ribouldingue
C'est une idée, comme quoi on doit pouvoir faire infiniment mieux que ce que notre système actuel fait.
C'est bien mon avis.
Dans cet exemple, dire: "vous devez faire 5% d'économies par rapport à ces 4,5M€" serait une erreur!
Il faut se remettre en cause complètement, dans tous les domaines de l'Economie, et coordonner ensuite pour donner une cohérence à l'ensemble, et ce au niveau mondial ....
Entre nous, ce n'est pas une mince affaire
Mais je suis certain qu'il ne manque pas de bonnes (et compétentes) volontés individuelles |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 08:50:05
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C'est vrai que remettre en cause une partie des institutions n'est pas une mince affaire, mais il va bien falloir faire autre chose que de poser des cautères sur les jambes de bois. Bien sur, il y a notre politique politicienne qui bloque toute réforme digne de ce nom pour préserver des intérêts minoritaires. Pour faire de grandes réformes il faut rendre l'Etat aux citoyens, c'est d'ailleurs l'un des moyens connus pour enrayer une crise économique. Alors pourquoi pas une votation, façon petit Suisse... |
Dominique |
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Ankou
Pilier de forums
3265 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 09:11:42
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Citation : Initialement posté par larocaille Bien sur, il y a notre politique politicienne qui bloque toute réforme digne de ce nom pour préserver des intérêts minoritaires.
Oui, les intérêts de ceux qui ont pondu le système actuel, ou leurs descendants.
Citation : Initialement posté par larocaille Alors pourquoi pas une votation, façon petit Suisse...
Je ne sais pas. |
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axe
Pilier de forums
797 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 09:19:13
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Citation : Initialement posté par larocaille
Alors, soyons un peu ambitieux, et entreprenons de placer 700.000 chômeurs par an. Pour cela, nous délivrons à chaque chômeur un "chèque embauche" de 5.000€.
Vous en pensez quoi?
ca existe déjà:
Le contrat d'insertion-revenu minimum d'activité (CI-RMA), l'employeur touche le RMI de la personne embauché !
http://www.apce.com/index.php?pid=1603
on voit le résultat
pour les 300.000 emplois ne pas oublier que c'est le solde, il y a 30.000 ruptures et reprises de contrat de travail par jour en moyenne qu'il faut bien enregistrer
l'ANPE ASSEDIC Pole emploi a surtout comme attribution un contrôle des chomeurs: indemnisation contre recherche effectif d'emploi !
De toutes façons tout est subventionné, pas un grand industriel qui ne profite des largesses de l'état ou qui n'ait bâti son empire sur les investissements publics !
même la majorité des petits bailleurs "privés" sont des fonctionnaires de fait avec les 30 milliards annuels d'aides diverses au logement !
une suppression de ces aides ferait chuter les loyers de 50% à 70% comme les prix de l'accession !
demandez donc aux bailleurs du forum quelle part représente les versement de la CAF dans leurs revenus immobiliers ... moi j'en connais quelques uns où c'est 90%, voire 100% !!!
industriels, banquiers, hommes et femmes politiques, fonctionnaires, associations, médecins, bailleurs, chômeurs, retraités, étudiants, religieux, ...
c'est à qui se paiera le plus sur la bête !
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 10:48:41
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Où en sont nos crises?
Crise bancaire: C'est devenu banal, mais signalons tout de même la faillite de la Freedom Bank. C'est la 17eme faillite de banque aux US. J'essaie de faire une liste de toutes la banques qui ont disparu du globe depuis 2 mois. Ca va faire un peu monument aux morts, mais c'est comme cela qu'on voit l'ampleur de l'hécatombe. L'effet de panique s'est estompé, et maintenant les banquiers réfléchissent à la suite. La CE vient d'accepter le plan français de "recapitalisation" des banques pour un montant de 265 milliards. Ha! mais c'était 320 milliards qui étaient prévus! Ben faut dire qu'une petite cagnotte de 55 milliards a été réservée au sauvetage de Dexia. Même si tout le monde reste discret sur cette partie du plan, il faut s'attendre à ce que la Belgique et le Luxembourg mettent à peu près autant dans le sauvetage de Dexia. La bouée de sauvetage étant de bonne dimension, il va falloir beaucoup de gens pour la maintenir gonflée, et Dexia devrait donc compléter son rôle de banque des collectivités locales par une ouverture vers d'autres clients. Tout ceci pourrait bien réserver quelques surprises, en particulier du côté des quelques structures bancaires qui ne se sont pas encore fiancées. Sous prétexte d'avoir prêté des sous (qu'ils n'ont pas) aux banques, certains s'agitent pour exiger qu'elles en fassent autant. Faut-il leur conter "La laitière et le pot au lait"?
Crise financière: La bourse tangue au rythme des cessions massives d'actifs détenus par les "funds" en mal de liquidités. Ca risque de durer encore un certain temps. Connaître l'origine des turbulences rassure les boursicoteurs, mais inquiète les milieux politiques et industriels. Quelques petits malins n'en profiteraient-ils pas pour se payer discrètement et à vil prix quelques fleurons de l'industrie mondiale?
Crise économique: Elle ne menace plus, elle est là. Depuis cette semaine, récession n'est plus un gros mot. Si l'accès au crédit est un ingrédient indispensable à la reprise, il ne suffira pas à lui seul à faire monter la mayonnaise. Il va falloir ajouter une bonne dose de confiance et peut-être même un peu de pouvoir d'achat. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir un Président spécialiste de la chose.
Crise sociale: Là aussi c'est bien parti, le chômage augmente, les annonces de fermetures d'usines se succèdent et les débrayages techniques fleurissent. Notre gouvernement devrait rendre grace aux 35 heures qui vont permettre 7 à 8 semaines de débrayage sans mises à pied. En croisant les différentes analyses des conséquences de la crise économique (perte de pouvoir d'achat, évolution du PIB, etc.) on arrive à un petit demi-million de chômeurs supplémentaires dans 6 mois.
Crise monétaire: On en parle peu de celle-ci, et pourtant elle fait des ravages. Heureusement pour nous, elle concerne plutôt les pays émergeants ou imprudents. Pour essayer de relancer l'économie, les banques centrales baissent leurs taux directeurs (la FED est à 1%), mais dans certains pays, ces taux directeurs explosent (ex: Islande TD = 18%, Hongrie TD = 11,5%, Brésil TD = 13,75%). En fait, ces pays rencontrent un problème plus péoccupant pour eux que la relance économique, leur monaire se dévalue à vitesse grand V. Pour éviter cela, il faudrait qu'ils récupèrent des devises, ce qui ne va pas être facile puisque le grand argentier du tiers monde vient d'annoncer qu'il n'avait plus d'argent. Hé oui, le FMI est à sec et il envisage d'emprunter.
PS: Je n'ai pas oublié la crise immobilière, je laisse juste le temps à certains de s'apercevoir qu'elle existe. |
Dominique |
Edité par - larocaille le 02 nov. 2008 11:04:27 |
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Ankou
Pilier de forums
3265 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 12:32:29
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Citation : Initialement posté par axe une suppression de ces aides ferait chuter les loyers de 50% à 70% comme les prix de l'accession !
Je ne le crois pas. En fait, je me demande si ce ne serait pas le contraire!
J'aimerais avoir l'avis des experts sur ce point.
Citation : Initialement posté par axe demandez donc aux bailleurs du forum quelle part représente les versement de la CAF dans leurs revenus immobiliers ... moi j'en connais quelques uns où c'est 90%, voire 100% !!!
Je vous donne mon chiffre, ce n'est pas 100, pas plus 90 ..... c'est 00%
Certainement que je représente qu'une infime partie?
D'autres vont s'y coller pour rétablir l'équilibre. |
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Ankou
Pilier de forums
3265 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 12:38:28
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Citation : Initialement posté par larocaille PS: Je n'ai pas oublié la crise immobilière, je laisse juste le temps à certains de s'apercevoir qu'elle existe.
Ce ne sera pas mon seul commentaire, mais je n'ai pas le temps pour commenter le reste avant ce soir.
J'aime cet humour larocaille |
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LeNabot
Pilier de forums
13018 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 12:38:39
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Citation : Initialement posté par Ankou
Citation : Initialement posté par axe une suppression de ces aides ferait chuter les loyers de 50% à 70% comme les prix de l'accession !
Je ne le crois pas. En fait, je me demande si ce ne serait pas le contraire!
J'aimerais avoir l'avis des experts sur ce point.
Tiens ! Vous n'êtes pas parmi le top 10 sur le sujet ? |
Ramer dans le sens du courant a toujours fait rire les crocodiles (proverbe africain). |
Edité par - LeNabot le 02 nov. 2008 12:39:12 |
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fanette44
Pilier de forums
3921 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 14:17:57
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Citation : Initialement posté par LeNabot
Citation : Initialement posté par Ankou
Citation : Initialement posté par axe une suppression de ces aides ferait chuter les loyers de 50% à 70% comme les prix de l'accession !
Je ne le crois pas. En fait, je me demande si ce ne serait pas le contraire!
J'aimerais avoir l'avis des experts sur ce point.
Tiens ! Vous n'êtes pas parmi le top 10 sur le sujet ?
IL n'est pas possible de répondre à la question quand on ne perçoit pas directement les AL. Il est seulement possible de dire quel est le nombre de bénéficiaires puisque désormais nous bénéficions d'un identifiant bailleur CAF reprenant la totalité de nos locataires bénéficiaires.
Ankou loue des grands logements à des personnes ayant de gros moyens et ne pouvant pas bénéficier de l'AL ce qui n'est pas le cas des loueurs de petits logements étudiants. En ce qui me concerne j'ai une proportion de plus de 80% de bénéficiaires mais j'ignore le montant de leur AL.
Paradoxalement ce ne sont pas les plus nécessiteux qui touchent les AL. Les enfants uniques peuvent les percevoir. Les enfants de famille nombreuse feraient perdre les prestations familiales à leurs parents qui s'abstiennent donc de les demander.
Pas d'accord pour dire que cela ferait chuter les loyers car les logements sont loués au même prix quelle que soit la situation du locataire.
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axe
Pilier de forums
797 réponses |
Posté - 02 nov. 2008 : 18:25:13
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Citation : Initialement posté par fanette44
Pas d'accord pour dire que cela ferait chuter les loyers car les logements sont loués au même prix quelle que soit la situation du locataire.
bravo pour votre honnêteté ...
à la louche 70% de 80% ca fait 56%
je pense tout de même qu'avec
Allocation logement Familiale 1 088 707 Allocation Logement Sociale 2 014 880 Aide personnalisée au logement 2 385 445
soit 5 millions de locataires "solvables" en moins le marché se porterait moins bien !
http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATSOS04603
sans ces aides, par exemple, de nombreux étudiants cohabiteraient à 3 ou 4 dans un studio, feraient leurs études chez papa/maman
ou bien occuperaient une part des 1,3 millions de "taudis" à petits loyers qui n'existent plus depuis 10 ans parce que l'anah contribue chaque année à l’amélioration de quelque 130 000 logements privés de plus de quinze ans,
http://www.anah.fr
difficile, certes, à quantifier précisement !
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