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vinzz
Pilier de forums
767 réponses |
Posté - 23 juil. 2007 : 11:32:31
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Si je peux me permettre
le "en l'état de l'instruction" est une formule que l'on retrouve dans l'article L.521-1 du code de justice administrative et dans toutes les ordonnances de référé. Il rappelle que le juge statue par des mesures provisoires, prises à un moment donné et que si l'instruction évolue, on peut revenir vers lui pour lui demander autre chose, comme par ex. mettre un terme à la suspension.
le "seul le moyen....", signifie que, pour le juge et en l'état des pièces fournies (donc de l'instruction) les autres moyens soulevés contre le refus de PC ne sont pas fondés. L'article L.600-4 (ou L.600-4-1 je ne sais plus) du code de l'urbanisme fait obligation au juge d'indiquer quel est ou quels sont le ou les moyen(s) qui justifie(ent) l'annulation ou la suspension d'une décision prise en matière d'urbanisme.
Dans votre affaire, si le juge des référés avait estimé que, par exemple, 3 des 10 moyens soulevés par votre conseil étaient de nature à faire naitre un doute sérieux sur la légalité du refsu de permis, il l'aurait écrit dans son ordonnance.
Cette interdiction faire au juge de recourir au procédé dit de l'écoconomie de moyen (qui permet au juge de s'arreter à l'un des moyens soulevés pour annuler un acte sans examiner les autres) est propre au droit de l'urbanisme. L'idée est de permettre au maire de régulariser la décision en prenant un nouveau PC ou un nouveau refus, en respectant la décision de justice qui lui aura indiqué l'intégralité des raisons pour lesquelles son arrêté avait été annulé ou suspendu.
Bien cordialement,
Vincent. |
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portlouis
Contributeur vétéran
157 réponses |
Posté - 23 juil. 2007 : 12:40:22
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Merci Vinzz pour votre explication détaillée. C'est donc que le juge n'a pas retenu la notion de sinistre et nous avons donc peu de chance que le jugement sur le fond contredise le juge des référés.
La pilule est dure à avaler... Bien cordialement |
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ali gator
Pilier de forums
9527 réponses |
Posté - 23 juil. 2007 : 13:15:38
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Citation : Initialement entré par portlouis
Merci Vinzz pour votre explication détaillée.
Quand donc les hommes de loi emploieront ils un langage compréhensible du "vulgum pecus" dont je fais partie, bien évidemment ??? |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 23 juil. 2007 : 13:21:57
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portlouis,
aviez vous produit, dans les pièces du référé, des expertises "mérule" ? cela peut modifier l'instruction... mais bon... convaincre l'élu local reste certainement la meilleure voie. |
cordialement Emmanuel Wormser
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portlouis
Contributeur vétéran
157 réponses |
Posté - 23 juil. 2007 : 13:50:27
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non aucune expertise n'a été produite et pour cause : La mérule a été découverte en cours de travaux lors du démontage des parements intérieurs et extérieurs des murs (je rappelle qu'il s'agissait d'une maison en bois). Cela a été une mauvaise surprise mais comme nous faisions une rénovation d'importance (autorisée au PC et DT) et qu'il s'agissait d'une maison en bois, le fait de créer ou agrandir des ouvertures existantes impliquait nécessairement le changement total du panneau ossature bois. Finalement au bout du compte tous les murs auraient été remplacés panneaux par panneaux avec les nouvelles ouvertures. Au final, la seule contrainte supplémentaire que nous apportait réellement la mérule, c'était que l'ossature était plus fragile donc travaux plus délicats à réaliser, et surtout le risque de contamination car la mérule peut se disperser et contaminer les nouveaux bois de la rénovation. Donc il n'y a pas eu d'expertise faite à l'occasion de la mérule. Cependant lors du référé, 3 attestations de professionnels ont été produites confirmant la présence de mérule sur notre chantier : l'entreprise qui effectuait la rénovation, un marchand de bois qui s'était rendu sur notre chantier et un représentant en huisserie. Ensuite lorsqu'après le coup de vent, la maison s'est effondrée. J'ai appellé notre assureur : malheureusement nous n'avions pas souscrit d'assurance dommage-ouvrage et notre assurance habitation ne pouvait couvrir ce sinistre du fait que nous étions en travaux et que la maison n'était plus close et donc ouverte au vent. Il n'y a donc pas eu non plus d'expertise à ce moment-là car pas de prise en charge possible par l'assurance. Et c'est là que nous avons commis l'erreur monumentale (appréciée rétrospectivement) car ignorant qu'il était nécessaire de redemander un nouveau permis de construire et pensant que notre PC et notre DT initiale nous en octroyaient le droit, nous avons dégagé la maison écroulée. Tous les bois ont été brûlés directement sur place pour éviter toute contamination, et nous avons repris le chantier en repartant des fondations qui seules restaient existantes. Là aussi nous avons produit des attestations de personnes (voisins ou habitants du lieu dit) confirmant que la maison était effrondrée au lendemain du coup de vent. Nous avons aussi produit un rapport d'un laboratoire mycologique et d'un expert sur les ravages que pouvaient provoquer la mérule. C'est évident, aujourd'hui, que si nous avions su à l'époque les conséquences que pouvait avoir cette affaire, nous aurions fait passer un expert ou un huissier pour faire constater la présence de mérule et l'effondrement avant de toucher à quoi que ce soit. J'ai du mal à avaler que cette erreur puisse nous coûter si cher (au propre comme au figuré) Bien cordialement à tous
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 23 juil. 2007 : 14:45:28
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voyez avec votre avocat pour qu'un expert près les tribunaux (pas un "simple professionnel interessé à la suite des travaux) produise une attestation indiquant que la mérule peut être à l'origine de sinistres... |
cordialement Emmanuel Wormser
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 23 juil. 2007 : 19:33:23
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Merci à Vincent pour les précisions et en particulier le spécificités relatives au TA que j'ignorais. A cet égard, voici une JP du CE qui met en évidence la possibilité, pour le maire, de corriger le tir: Citation : Conseil d'État statuant au contentieux N° 287836 Mentionné aux Tables du Recueil Lebon
3ème et 8ème sous-sections réunies
Mme Isabelle Lemesle, Rapporteur M. Glaser, Commissaire du gouvernement
M. Martin, Président
Lecture du 27 juillet 2006
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
Vu le recours du MINISTRE DES TRANSPORTS, DE L'EQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER, enregistré le 7 décembre 2005 au secrétariat du contentieux du Conseil d'Etat ; le MINISTRE DES TRANSPORTS, DE L'EQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER demande au Conseil d'Etat :
1° ) d'annuler l'ordonnance du 22 novembre 2005 par laquelle le juge des référés du tribunal administratif de Nice a, à la demande de M. Gérard A, enjoint au maire de Roquebrune-sur-Argens (Var) de faire dresser procès-verbal de l'infraction commise par M. B en raison de la poursuite de travaux de construction sur la parcelle cadastrée section AS n° 787, en méconnaissance d'une ordonnance du juge des référés du 5 août 2005, de prendre un arrêté interruptif de travaux et d'en transmettre copie au procureur de la République sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard ;
2°) statuant comme juge des référés, de rejeter la demande présentée par M. A devant le tribunal administratif de Nice ;
Vu les autres pièces du dossier ;
Vu le code de l'urbanisme ;
Vu le code de justice administrative ;
Après avoir entendu en séance publique :
- le rapport de Mme Isabelle Lemesle, Maître des Requêtes,
- les conclusions de M. Emmanuel Glaser, Commissaire du gouvernement ;
Considérant que, par une ordonnance du 5 août 2005, le juge des référés du tribunal administratif de Nice a suspendu, sur le fondement de l'article L. 521-1 du code de justice administrative, l'exécution du permis de construire délivré le 25 avril 2004 par le maire de Roquebrune-sur-Argens à M. B ; que, les 16 et 19 septembre 2005, le maire a délivré à M. B deux permis modificatifs ; que M. B a alors repris les travaux interrompus à la suite de l'ordonnance du 5 août ; que le ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer se pourvoit en cassation contre l'ordonnance du 22 novembre 2005 par laquelle le juge des référés, saisi sur le fondement de l'article L. 521-3 du code de justice administrative, a enjoint au maire de faire dresser procès-verbal de l'infraction commise par M. B, de prendre un arrêté interruptif de travaux et d'en transmettre copie au procureur de la République, sous astreinte de 1 000 euros par jour de retard prenant effet dans les quarante-huit heures à compter de la notification ;
Considérant d'une part, qu'en vertu du troisième alinéa de l'article L. 480-1 du code de l'urbanisme, lorsque le maire, compétent pour délivrer les autorisations, a connaissance d'une infraction à la législation sur les permis de construire, il est tenu d'en faire dresser procès-verbal ; qu'aux termes de l'avant-dernier alinéa de l'article L. 480-2 du même code : Dans le cas de constructions sans permis de construire ou de constructions poursuivies malgré une décision de la juridiction administrative ordonnant qu'il soit sursis à l'exécution du permis de construire, le maire prescrira par arrêté l'interruption des travaux ainsi que, le cas échéant, l'exécution, aux frais du constructeur, des mesures nécessaires à la sécurité des personnes ou des biens ; copie de l'arrêté du maire est transmise sans délai au ministère public ;
Considérant d'autre part, qu'aux termes de l'article L. 521-3 du code de justice administrative : En cas d'urgence et sur simple requête qui sera recevable même en l'absence de décision administrative préalable, le juge des référés peut ordonner toutes autres mesures utiles sans faire obstacle à l'exécution d'aucune décision administrative. ;
Sans qu'il soit besoin d'examiner l'autre moyen du recours ;
Considérant que lorsque le juge des référés a suspendu l'exécution d'un permis de construire sur le fondement de l'article L. 521-1 du code de justice administrative, l'administration peut légalement prendre un arrêté modifiant ce permis afin de remédier aux vices retenus par le juge des référés pour en suspendre l'exécution ; que si le juge des référés est alors saisi, sur le fondement de l'article L. 521-3 précité, de conclusions lui demandant d'enjoindre à l'autorité compétente de prendre les mesures prévues aux articles L. 480-1 et L. 480-2 du code de l'urbanisme pour interrompre les travaux effectués après la délivrance du permis modificatif, il lui appartient, afin d'apprécier l'utilité des mesures sollicitées, de prendre en compte la mesure dans laquelle le permis modificatif a remédié aux vices retenus par l'ordonnance de suspension à l'encontre du permis initial ;
Considérant qu'il résulte de ce qui précède qu'en ordonnant au maire de Roquebrune-sur-Argens de mettre en oeuvre les dispositions des articles L. 480-1 et L. 480-2 du code de l'urbanisme, sans rechercher si ses arrêtés des 16 et 19 septembre 2005 avaient eu pour effet de régulariser le permis de construire délivré à M. B le 25 avril 2005 et dont l'exécution était suspendue, le juge des référés a commis une erreur de droit ; que le MINISTRE DES TRANSPORTS, DE L'EQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER est fondé, pour ce motif, à demander l'annulation de l'ordonnance attaquée ;
DECIDE :
D E C I D E :
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Article 1 : L'ordonnance du juge des référés du tribunal administratif de Nice en date du 22 novembre 2005 est annulée.
Article 2 : L'affaire est renvoyée au juge des référés du tribunal administratif de Nice.
Article 3 : La présente décision sera notifiée au MINISTRE DES TRANSPORTS, DE L'EQUIPEMENT, DU TOURISME ET DE LA MER, à la commune de Roquebrune-sur-Argens, à M.Gérard A et à M. B.
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portlouis
Contributeur vétéran
157 réponses |
Posté - 01 août 2007 : 18:36:12
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Suite à ordonnance de ré-instruire notre dossier : nouveau refus de permis de construire ce jour Sans commentaire... |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 01 août 2007 : 18:49:00
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là, on est un peu au taquet pour moi... et engager un nouveau référé sur ce nouveau refus me semble improbable.
reste une possible action nouvelle au fond dont la décision n'interviendra que dans 18 mois, qu'il faut fouiller, y compris dans d'autres pays... appelez votre assurance pour voir si ils ont dans leurs cartons des cas de "sinistre mérule" : ça, ils pourraient vous le transmettre pour vous aider !
désolé. |
cordialement Emmanuel Wormser
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Edité par - Emmanuel WORMSER le 01 août 2007 18:52:29 |
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portlouis
Contributeur vétéran
157 réponses |
Posté - 01 août 2007 : 18:57:00
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Nous allons effectivement tenter l'action sur le fond et suivre vos conseils pour l'assurance mérule. En tout cas, merci... Une fois de plus, nous ressentons l'effet "rouleau compresseur" comme à chaque mauvaise nouvelle sur ce dossier. Cordialement |
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vinzz
Pilier de forums
767 réponses |
Posté - 01 août 2007 : 19:48:40
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reste en effet le recours au fond, que, personnellement, je doublerais d'une action indemnitaire, histoire de faire réflechir la mairie
bon courage |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 01 août 2007 : 20:34:12
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Quels sont cette fois les motifs invoqués pour refuser le PC? Avez-vous récupéré des photos datées de l'IGN, comme Laurent vous l'avait suggéré?
Domiciliez vous (et/ou domiciliez votre femme/mari) à l'adresse de la maison détruite. Il doit bien encore y avoir la boîte à lettres. Vous demanderez à la poste de vous faire suivre votre courrier à une autre adresse. Vous pourrez ainsi voter dans cette chère commune aux municipales de 2008 ou assister aux délibération du Conseil Municipal... En utilisant cette domiciliation, créez quelques associations. Choisissez judicieusement les objets de ces associations (ex: Défense des habitants du littoral) qui apparaîtront dans le registre des associations édité par la commune. Bref, faites vous connaître et impliquez-vous politiquement (pas forcément dans un parti). Et au fur et à mesure que vous recontrerez des administrés de la commune, vous pourrez leur expliquer l'injustice qui vous frappe, invoquer votre engagement à défendre les victimes de ceux qui exercent le pouvoir au détriment du citoyen... Expliquez qu'on a fait de vous les sans maison de la commune... Si vous vous y prenez bien, vous ne tarderez pas à présenter un certain intérêt pour les prétendants locaux aux élections. Mais ne vendez pas votre ame au diable, et assumez vos convictions dans le futur. |
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portlouis
Contributeur vétéran
157 réponses |
Posté - 04 août 2007 : 09:17:35
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Nous allons bien évidemment faire un recours sur le fond (mais aux dires de notre avocat, il y a 90% de "chance" que le juge sur le fond contredise le juge des référés). Pourquoi pas une action indemnitaire en effet ? J'imagine que cela consiste à demander des dommages et intérêts pour le préjudice financier et moral subi. Est-ce bien cela ? Vinzz, vous dites "histoire de faire réfléchir la Mairie". Je crois que nous n'avons plus rien à attendre d'eux. Cependant lorsque cette affaire sera jugée (dans 2 ans...), nous aurons alors changé de maire (puisqu'il ne se représente pas) et la vision du nouveau maire ne sera effectivement peut-être pas la même que l'actuel... Pour Wroomsi, je pense effectivement qu'un nouveau référé suspension serait mal venu puisqu'il repasserait pour les mêmes motifs devant la même juridiction donc aucun élément nouveau, ce serait presque de la procédure abusive de notre part, non ? Pour la Rocaille, nous sommes domiciliés depuis maintenant 4 ans sur la commune où se passe notre problème mais dans une autre maison (évidemment puisque l'autre n'existe toujours pas). Question association, nous sommes déjà bien pourvus sur la commune. Si leurs actions sont bien évidemment nécessaires car ils exercent un réel contre-pouvoir et si sur le papier, nous serions proches des convictions annoncées, dans la réalité, c'est tout à fait autre chose... C'est d'ailleurs l'action d'une de ces associations qui a fait un signalement à la mairie qui a déclenché notre arrêt interruptif de travaux initial. Nous les avons bien évidemment rencontré pour leur expliquer en détail ce qui s'était passé. L'association qui avait fait le signalement initial a convenu de notre problématique et a même fait un courrier à la Mairie et à la Préfecture pour signaler qu'elle n'était plus opposée à notre projet. Mais le mal était fait et il y a tant de litiges en cours sur notre commune (littorale) que le Maire ne souhaitait vraisemblablement pas en avoir un supplémentaire... Cela dit, beaucoup de personnes ici sont ulcérées de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui et nous le font savoir. On nous a même proposé de monter une nouvelle association et nous sommes approchés pour la constitution des prochaines listes municipales... Donc je pense qu'effectivement, il y a une carte à jouer et de toutes les façons, nous contacterons tous les futurs prétendants à la mairie pour leur exposer notre situation et voir comment ils se positionnent sur le sujet. Et pas d'inquiétudes, nous ne vendrons pas notre âme au diable, c'est trop loin de notre morale de vie, même pas pour une maison qui nous tient tant à coeur !!!
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 04 août 2007 : 19:17:26
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Portlouis, je -avec d'autres forumistes d'ailleurs, on a aussi nos petites discussions "off line" !- ne partage pas l'optimisme débordant de votre avocat... mais qui ne tente rien n'a rien et , d'ici deux ans, d'autres cas similaires auront peut-être été jugés .
tenez nous au courant. |
cordialement Emmanuel Wormser
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portlouis
Contributeur vétéran
157 réponses |
Posté - 04 août 2007 : 19:23:07
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Je ne comprenais pas lorsque j'ai lu "l'optimisme de notre avocat" et j'ai relu mon post. Je voulais bien évidemment dire l'inverse qu'il n'y avait que 10% de chance que nous gagnions !!! Cela est beaucoup plus réaliste et guère optimiste. Cdlt |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 04 août 2007 : 19:42:04
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m'oui, effectivement, je parie pour ma part sur 20%.
maintenant que l'affaire est lancée au TA sur le fond, je pense que ça vaut le coup de poursuivre de toutes façons, mais lancer une demande indemnitaire comme le suggère Vincent me semble peu opportun car source de nouveaux frais de justice, d'avocat en tous cas.
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cordialement Emmanuel Wormser
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portlouis
Contributeur vétéran
157 réponses |
Posté - 07 août 2007 : 10:36:37
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Bonjour, Quelques questions en vrac... Mérule : Wroomsi, vous parlez de rechercher de la doc sur les sinistres "mérule" y compris à l'étranger. Il est certain que la Belgique a beaucoup plus de cas car c'est un pays qui historiquement est touché depuis plus longtemps par ce fléau. Mais je m'interroge sur le fait que des pièces produites sur des sinistres d'un autre pays puissent être recevable en droit français. Qu'en pensez-vous car je ne voudrais pas trop perdre d'énergie sur des recherches inutiles. Condamnation Mairie : lors du référé suspension que nous avons gagné la mairie a été condamnée à nous verser la somme de 500 euros. Dois-je leur en faire expressément la demande de paiement avec LAR pour faire courir des intérêts ou dois-je attendre tranquillement qu'ils veuillent bien s'éxécuter ? Est-ce que cette condamnation doit être évoquée en conseil municipal ? Chantier : Notre maison étant en grande partie construite (murs ossature bois sur le chantier, le reste de la construction entreposé chez l'artisan menuisier et dans notre jardin, nous envisageons de la constuire ailleurs afin de ne pas perdre totalement l'argent investi dans ce projet. Ce qui ne nous empêchera par ailleurs de poursuivre notre action afin de ne pas perdre définitivement la constructabilité de ce terrain. Nous allons donc démonter tous les éléments mur ossature bois et soutènement de plancher présents sur notre chantier. Avons-nous des précautions particulières à prendre, voire des formalités à faire avant d'engager ces travaux ? Nous ne saurions être trop prudents désormais. Clôture : la clôture Ouest de notre terrain portail d'accès inclu avait été démolie pour les nécessités de notre chantier initial. Il va donc nous être nécessaire de refaire cette partie de clôture pour éviter que notre terrain ne soit accessible à tous dans les mois ou années à venir. J'imagine qu'il nous faut faire une demande de travaux dans ce sens à la mairie ou pouvons-nous installer un grillage et un portail "provisoire" au vue de la situation ? Abri de jardin : sur ce terrain, il nous reste tout de même notre abri de jardin. Nous aurions souhaité rénover le bardage bois et la toiture en tôle. Quelles formalités s'imposent désormais à nous ?
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé... (déclaration des droits de l'homme). Voilà une phrase que je mettrais bien en évidence sur une banderole plantée sur mon terrain mais est-ce bien raisonnable ? ou un bon vieil algéco de chantier tout pourri pour gâcher le site durant les années de procédure ???
Cordialement |
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Emmanuel WORMSER
Modérateur
20024 réponses |
Posté - 07 août 2007 : 16:50:29
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Citation : Initialement entré par portlouis
Bonjour, Quelques questions en vrac... Mérule : Wroomsi, vous parlez de rechercher de la doc sur les sinistres "mérule" y compris à l'étranger. Il est certain que la Belgique a beaucoup plus de cas car c'est un pays qui historiquement est touché depuis plus longtemps par ce fléau. Mais je m'interroge sur le fait que des pièces produites sur des sinistres d'un autre pays puissent être recevable en droit français. Qu'en pensez-vous car je ne voudrais pas trop perdre d'énergie sur des recherches inutiles.
vous avez 18 mois devant vous... donc le temps de faire des recherches qui ne seront pas inutiles car quand on trouve un fil , on a des surprises sur la bobine !Citation :
Condamnation Mairie : lors du référé suspension que nous avons gagné la mairie a été condamnée à nous verser la somme de 500 euros. Dois-je leur en faire expressément la demande de paiement avec LAR pour faire courir des intérêts ou dois-je attendre tranquillement qu'ils veuillent bien s'éxécuter ? Est-ce que cette condamnation doit être évoquée en conseil municipal ?
appelez gentiment leur directeur des services puis leur avocat...Citation :
Chantier : Notre maison étant en grande partie construite (murs ossature bois sur le chantier, le reste de la construction entreposé chez l'artisan menuisier et dans notre jardin, nous envisageons de la constuire ailleurs afin de ne pas perdre totalement l'argent investi dans ce projet. Ce qui ne nous empêchera par ailleurs de poursuivre notre action afin de ne pas perdre définitivement la constructabilité de ce terrain. Nous allons donc démonter tous les éléments mur ossature bois et soutènement de plancher présents sur notre chantier. Avons-nous des précautions particulières à prendre, voire des formalités à faire avant d'engager ces travaux ?
je vous conseille de faire dresser état des leiux par un huissier pour l'avoir en poche en cas de reprise et pour pouvoir tenter de mettre à charge de la commune d'éventuels surcouts s'il s'avère que vous gagnez...Citation : Nous ne saurions être trop prudents désormais. Clôture : la clôture Ouest de notre terrain portail d'accès inclu avait été démolie pour les nécessités de notre chantier initial. Il va donc nous être nécessaire de refaire cette partie de clôture pour éviter que notre terrain ne soit accessible à tous dans les mois ou années à venir. J'imagine qu'il nous faut faire une demande de travaux dans ce sens à la mairie ou pouvons-nous installer un grillage et un portail "provisoire" au vue de la situation ?
déclaration de cloture impérative, surtout vues les circonstancesCitation :
Abri de jardin : sur ce terrain, il nous reste tout de même notre abri de jardin. Nous aurions souhaité rénover le bardage bois et la toiture en tôle. Quelles formalités s'imposent désormais à nous ?
déclaration de travaux pour travaux d'entretien de l'existant sans transformation ni modification : vérifiez que le règlement de POS/PLU/PPRI l'autorise sur l'existantCitation :
La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé... (déclaration des droits de l'homme). Voilà une phrase que je mettrais bien en évidence sur une banderole plantée sur mon terrain mais est-ce bien raisonnable ?
non, n'entrez pas dans la polémique : restez sur le juridique factuel et laissez au politique le soin d'"arbitrer" dans les cas litigieuxCitation : ou un bon vieil algéco de chantier tout pourri pour gâcher le site durant les années de procédure ???
il vous faut un permis pour installation temporaire, soumis lui aussi aux règles d'urbanismeCitation :
Cordialement
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cordialement Emmanuel Wormser
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 07 août 2007 : 18:15:48
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Tiens, tiens, un abri de jardin... Et si celui qui l'a fait construire avait fait les choses dans les règles, il y aurait alors une DT accordée qui tendrait à prouver que la maison était alors considérée comme parfaitement légale.
A creuser... |
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portlouis
Contributeur vétéran
157 réponses |
Posté - 07 août 2007 : 18:24:46
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Oui mais le pb aujourd'hui n'est plus de prouver la légalité de la maison car cela n'a finalement pas été contesté lors du refus du permis. C'est désormais juste le sinistre qu'ils ne considérent pas comme étant avéré donc c'est là-dessus qu'il faut désormais creuser le dossier... |
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