C'est le type le plus répandu de chauffage collectif. Ce type d'installations a pris la suite des chaudière à charbon, aujourd'hui pratiquement disparues. Le seul inconvénient de ce type de chauffage, par ailleurs fiable et économique, est la difficulté de son individualisation, et souvent de son équilibrage, c'est à dire de l'adaptation de la quantité de chaleur délivrée aux différents locaux à leurs besoins en fonction de leur taille, de leur isolation et de leur exposition.
On constatera donc fréquemment des récrimination des résidants, certains s'estimant mal chauffés et d'autres surchauffés, et pas seulement du fait des disparités d'appréciation de la température de confort que l'on constate chez les humains…
Les contraintes environnementales
Elles concernent essentiellement les cuves de fuel (dispositifs antipollution en cas de fuite, obligations de contrôle, vérification et épreuve par mise sous pression) et les cheminées d'évacuation des fumées (notamment réglementation de leur hauteur minimale).
La sécurité incendie
Outre les règles de sécurité incendie applicables à l'ensemble des bâtiments d'habitation, les chaufferies de ce type doivent être conformes aux dispositions de l'arrêté du 2 août 1977 (JO du 24 août 1977) fixant les règles techniques et de sécurité applicables aux installations de gaz combustibles ou d'hydrocarbures liquéfiés à l'intérieur des bâtiments d'habitation ou e leurs dépendances.
Les problèmes et dysfonctionnements habituellement rencontrés
Pannes mécaniques : elles affectent en général les pompes et vannes automatiques ;
Pannes du système de régulation ; elles sont relativement rares ;
Fuites des circuits d'eau de chauffage ou d'eau chaude sanitaire ; elles sont dues au vieillissement et à la corrosion ;
Grippage des vannes manuelles ; elles sont dues au vieillissement et à l'entartrage ; les vannes modernes à boisseau sphérique ont aujourd'hui une bien meilleure durée de vie que les vannes à presse-étoupe classique ; le remplacement systématique permet de faire de grandes économies d'entretien ;
Fuites sur les réseaux enterrés : ces fuites sont provoquées par la corrosion des canalisations et la dégradation des joints, notamment lorsque les canalisations et les vannes éventuelles ne sont pas bien protégées de l'eau de ruissellement ou d'infiltration (cas notamment de chambres de vannes régulièrement inondées par drainage insuffisant) ;
Dégradation des calorifugeages ;
Embouage et entartrage des canalisations des circuits d'eau de chauffage et d'eau chaude sanitaire ; il entraîne des baisses du chauffage de certains locaux quand ce n'est pas l'obstruction complète de canalisations ; il peut également entraîner une obstruction des corps de chauffe des chaudières, ainsi qu'une usure prématurée des pompes ;
ces phénomènes sont retardés par un bon dispositif de traitement de l'eau ; lorsqu'ils se produisent, ils sont remédiés par des opérations de nettoyage assurées par les exploitants qualifiés ;
on peut aussi prévenir l'embouage par l'installation d'un filtre clarificateur ;
Fuites dans le corps de chauffe de la ou des chaudière(s) : elles sont le premier signe du vieillissement des chaudières et de la nécessité de les remplacer ;
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