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axe
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797 réponses |
Posté - 13 févr. 2009 : 12:53:04
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Citation : Initialement posté par alex75011
Et dans le montage des compromis la plupart ont commis des fautes en rentrent le mandat de vente à un prix au dessus du marché pour pouvoir refiler un bien à l'acquéreur lui aussi au dessus du prix du marché.
je veux bien que l'on tape sur les AI's qui ont peu ou prou profité de la bulle immobilière ...
là c'est quand même le pompom, les banques pourraient tout aussi bien aussi attaquer TF1, M6 et l'intégralité de la presse, de même que quelques politiciens et idéologues pousse-au-crimes ou les autres établissements banquaires ...
quand à définir quel était le "prix du marché" ... pour leur défense les AI's n'auront qu'à trouver l'exemple d'un gogo, qui a acheté un bien + ou - identique, au prix du mandat qu'ils ont fait signer ...
comme vous le dites ca ne manquait pas à une époque:
pour pouvoir refiler un bien à l'acquéreur lui aussi au dessus du prix du marché |
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Alecton
Contributeur vétéran
145 réponses |
Posté - 13 févr. 2009 : 13:07:12
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Citation : Initialement posté par alex75011
Au bout de 1ans ou 2 vous faites saisir les 2 biens et tous cela pour avoir écouté un Pro qui maitrise bien votre secteur!
C'est un peu pour ça que je reste très dubitatif quand j'entends ça : "Et que la Loi française donne un droit de devoir et de conseil aux Agents Immobilier."
le devoir de conseil est inexistant, impossible d'en prouver l'existence ou l'absence....que ce soit vis à vis des AI ou des banquiers qui sont quand même les deux grands coupables des faillites personnelles de personnes ayant contracté des prêts relais.... |
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GROEG
Contributeur vétéran
135 réponses |
Posté - 13 févr. 2009 : 13:40:11
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Je suis d'accord avec vous sur le fond mais, sans vouloir être l'avocat du diable, il y a une responsabilité personnelle qui ne peut être écartée. Le "devoir de conseil" n'est peut être pas respecté mais comment le prouver? Et où est la faute? A mon avis ce sera toujours sur le particulier qui s'est mis dans cette situation... |
GREG |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 13 févr. 2009 : 17:09:49
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Vous n'avez pas l'impression depuis ces quelques derniers messages d'être hors sujet par rapport au fil initiale 1929-2008 ?
Je ne dit pas que c'est pas un sujet de discussion inintéressant qui a été initié dans de fil par Groeg, Alecton, axe, alex75011, mais peut être qu'en replaçant le fil dans un autre sujet, voir une autre rubrique : A propos des syndics professionnels, cela aurait plus sa place, non ?
Citation : Initialement posté par GROEG
Je suis d'accord avec vous sur le fond mais, sans vouloir être l'avocat du diable, il y a une responsabilité personnelle qui ne peut être écartée.
Sans vous en rendre compte, c'est effectivement une diabolique main tendue que vous faites ainsi pour rebondir sur le débat républicain entre les responsabilités collectives en les opposants aux responsabilités individuelles.
Le criminel, c’est l’électeur !
C’est toi le criminel, ô Peuple, puisque c’est toi le Souverain. Tu es, il est vrai, le criminel inconscient et naïf. Tu votes et tu ne vois pas que tu es ta propre victime. Pourtant n’as-tu pas encore assez expérimenté que les députés, qui promettent de te défendre, comme tous les gouvernements du monde présent et passé, sont des menteurs et des impuissants ? Tu le sais, et tu t’en plains ! Tu le sais, et tu les nommes ! Les gouvernants quels qu’ils soient, ont travaillé, travaillent et travailleront pour leurs intérêts, pour ceux de leurs castes et de leurs coteries. Où en a-t-il été et comment pourrait-il en être autrement ? Les gouvernés sont des subalternes et des exploités : en connais-tu qui ne le soient pas ?
Tant que tu n’as pas compris que c’est à toi seul qu’il appartient de produire et de vivre à ta guise, tant que tu supporteras, par crainte, et que tu fabriqueras toi-même, par croyance à l’autorité nécessaire, des chefs et des directeurs, sache-le bien aussi, tes délégués et tes maîtres vivront de ton labeur et de ta niaiserie. Tu te plains de tout ! Mais n’est-ce pas toi l’auteur des mille plaies qui te dévorent ?
Tu te plains de la police, de l’armée, de la justice, des casernes, des prisons, des administrations, des lois, des ministres, du gouvernement, des financiers, des spéculateurs, des fonctionnaires, des patrons, des prêtres, des proprios, des salaires, du chômage, du parlement, des impôts, des gabelous, des rentiers, de la cherté des vivres, des fermages et des loyers, des longues journées d’atelier et d’usine, de la maigre pitance, des privations sans nombre et de la masse infinie des iniquités sociales. Tu te plains ; mais tu veux le maintien du système où tu végètes. Tu te révoltes parfois, mais pour recommencer toujours. C’est toi qui produis tout, qui laboures et sèmes, qui forges et tisses, qui pétris et transformes, qui construis et fabriques, qui alimentes et fécondes ! Pourquoi donc ne consommes-tu pas à ta faim ? Pourquoi es-tu le mal vêtu, le mal nourri, le mal abrité ? Oui, pourquoi le sans pain, le sans souliers, le sans demeure ? Pourquoi n’es-tu pas ton maître ? Pourquoi te courbes-tu, obéis-tu, sers-tu ? Pourquoi es-tu l’inférieur, l’humilié, l’offensé, le serviteur, l’esclave ? Tu élabores tout et tu ne possèdes rien ? Tout est par toi et tu n’es rien.
Je me trompe. Tu es l’électeur, le votard, celui qui accepte ce qui est ; celui qui, par le bulletin de vote, sanctionne toutes ses misères ; celui qui, en votant, consacre toutes ses servitudes. Tu es le volontaire valet, le domestique aimable, le laquais, le larbin, le chien léchant le fouet, rampant devant la poigne du maître. Tu es le sergot, le geôlier et le mouchard. Tu es le bon soldat, le portier modèle, le locataire bénévole. Tu es l’employé fidèle, le serviteur dévoué, le paysan sobre, l’ouvrier résigné de ton propre esclavage. Tu es toi-même ton bourreau. De quoi te plains-tu ?
Tu es un danger pour nous, hommes libres... Tu es un danger à l’égal des tyrans, des maîtres que tu te donnes, que tu nommes, que tu soutiens, que tu nourris, que tu protèges de tes baïonnettes, que tu défends de ta force de brute, que tu exaltes de ton ignorance, que tu légalises par tes bulletins de vote, et que tu nous imposes par ton imbécillité. C’est bien toi le Souverain, que l’on flagorne et que l’on dupe. Les discours t’encensent. Les affiches te raccrochent ; tu aimes les âneries et les courtisaneries : sois satisfait, en attendant d’être fusillé aux colonies, d’être massacré aux frontières, à l’ombre de ton drapeau.
Si des langues intéressées pourlèchent ta fiente royale, ô Souverain ! Si des candidats affamés de commandements et bourrés de platitudes, brossent l’échine et la croupe de ton autocratie de papier ; Si tu te grises de l’encens et des promesses que te déversent ceux qui t’ont toujours trahi, te trompent et te vendront demain : c’est que toi-même tu leur ressembles. C’est que tu ne vaux pas mieux que la horde de tes faméliques adulateurs. C’est que n’ayant pu t’élever à la conscience de ton individualité et de ton indépendance, tu es incapable de t’affranchir par toi-même. Tu ne veux, donc tu ne peux être libre.
Allons, vote bien ! Aies confiance en tes mandataires, crois en tes élus. Mais cesse de te plaindre. Les jougs que tu subis, c’est toi-même qui te les imposes. Les crimes dont tu souffres, c’est toi qui les commets. C’est toi le maître, c’est toi le criminel, et, ironie, c’est toi l’esclave, c’est toi la victime.
Nous autres, las de l’oppression des maîtres que tu nous donnes, las de supporter leur arrogance, las de supporter ta passivité, nous venons t’appeler à la réflexion, à l’action… Et à l’abstention. Allons, un bon mouvement : quitte l’habit étroit de la législation, lave ton corps rudement, afin que crèvent les parasites et la vermine qui te dévorent. Alors seulement du pourras vivre pleinement.
Placard anti-électoral, 1er mars 1906. signé Albert Libertad
Peut être que la prochaine fois, GROEG ne jouera pas à se faire passer pour l'avocat du diable
Il aura juste à l'invoquer
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axe
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Luc Standon
Pilier de forums
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Posté - 13 févr. 2009 : 18:51:55
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Citation : Initialement posté par axe
C'est l'hôpital qui se moque de la Charité !!!
madoff aurait été un petit joueur ?!!?
Mais non, je ne parlais pas de Madoff, mais des problèmes personnels exposés par Groeg concernant son plan de financement de l'achat d'une maison ou d'un appart dans une copro.
Concernant Madoff...
"Bernard Madoff n’est pas vraiment un « escroc ». En tous cas, pas dans cette société mondialisée où nous vivons. Il est le cœur, le symbole, l’excellence du système : Madoff avait commencé dés 1960, il affichait des résultats de haut niveau et constants en les expliquant par son « flair » pour « sentir le marché ». Il était décrit comme un génie, un dieu du marché en quelque sorte. il a réussi – lui, ex-président du Nasdaq - pendant plus de 20 ans à faire de l’argent avec de l’argent, sans argent, avec l’approbation de tous les rouages essentiels officiels du capitalisme mondial tel qu’il fonctionne." citation de Gérard Filoche
La liste des "clients" de l’entreprise Madoff publié officiellement dans un listing de 162 pages, et rendu public début Février par un tribunal de New York : Tous sont cités, avec noms et adresses. Parmi les entreprises clientes domiciliées en France, on trouve BNP Paribas, le Groupement Financier Français, la Banque Française de Service, Oddo et Oddo, ou des particuliers comme Patrick Littaye, ex-associé de Madoff, ou un monsieur "JP Delattre". L'entreprise de Bernard madoff ayant aussi une activité de courtage, les "clients" cités dans le listing n'avaient pas forcément de fonds placés chez Madoff.
- La liste des "clients" de l’entreprise Madoff - Format pdf 1.38Mo
La liste a été compilée par le cabinet d’audit AlixPartners en charge de la procédure de faillite de la société Bernard Madoff Investment Securities LLC, à partir des coordonnées de clients cités dans les comptes de l’entreprise de Bernard Madoff et de clients qui se sont déclarés auprès de l’organe américain de protection des investisseurs (SIPC).
D'autre part, Harry Markopolos avait démasqué Bernard Madoff avant tout le monde, mais personne ne l'a cru. Pendant neuf ans, ce spécialiste de la finance a vécu dans la crainte de représailles. Aujourd'hui, il raconte son enquête et les dérives de Wall Street devant le Congrès. Extraits :
- Affaire Madoff : le témoin que personne n'a voulu écouter
A méditer aussi, le texte "Nous nous appelons tous Madoff !" de Michel Santi :
Nous nous appelons tous Madoff ! A bien des égards, Barack Obama est bien l'Homme de l'année quoique mon choix personnel pencherait plus pour Bernard Madoff...Du reste, nos autorités - en parfait accord avec nous-mêmes – ne gèrent-elles pas nos économies et depuis des décennies selon les mêmes principes comptables que Madoff ?
Cet homme, un des financiers les plus respectés de Wall Street pendant de longues années, aujourd'hui considéré comme le plus grand escroc de l'Histoire de la finance mondiale, n'a pu perpétrer ses méfaits qu'avec la complicité - ou l'aveuglement volontaire - de professionnels de la finance qui se bousculaient pour lui confier les deniers de leurs clients, lui qui contre vents et marées gagnait 1 à 2% par mois...Ces mêmes professionnels de la finance suggéraient à leurs clients de poursuivre leurs acquisitions de valeurs technologiques en début d'année 2000 et considéraient la titrisation des prêts subprimes comme une avancée financière géniale.
Madoff, Ponzi...la liste de ces gentlemen cambrioleurs prélevant sur les nouveaux placements afin de payer leurs profits aux anciens investisseurs sont-ils - au fond - très différents de nous? Nous qui avons été anesthésiés des années durant par une hausse ininterrompue du marché immobilier, hausse qui dépassait dans certains pays ou régions 10% par an! Nous qui avons spéculé, profité, entretenu cette bulle immobilière tout en ignorant un indicateur infaillible, à savoir que nos revenus, eux, restaient stagnants?
La gigantesque escroquerie des subprimes ne reposait-elle pas intégralement sur le concept selon lequel le marché immobilier poursuivrait perpétuellement son ascension? Dans ces conditions, quoi de plus naturel pour une famille de la classe moyenne de contracter un prêt à taux variable - qu'elle ne pourrait plus assumer même en cas de légère hausse des taux - sachant que son bien immobilier était voué à prendre de la valeur dès la signature de l'acte de vente?
Nous avons toutes et tous été complices de cette farce car, plus le produit dérivé était complexe, plus le levier de la titrisation était élevé et plus nous applaudissions en nous émerveillant du génie de ces équations qui stimulaient marchés et profits...Pourquoi en effet se préoccuper de la ré évaluation des investissements sous jacents si le marché immobilier s'appréciait continuellement? Ces instruments chimériques permettaient aux financiers du monde entier d'optimiser les résultats tout en majorant leurs honoraires.
En comparaison, la fraude de Madoff est sans détour, sans artifice, sans hypocrisie. Pourquoi se retrouve-t-il tout seul sur le banc des accusés ?
Par Michel Santi
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Dans cette perspective, le scandale Madoff ne serait que "Crime et châtiment" à Wall Street. Et celui que l'on présente désormais comme un Machiavel de la finance mondiale internationale ne serait qu'un bouc-émissaire au même titre que Kerviel. La crise ne serait pas apparu, Madoff aurait même possiblement été éligible pour le prix Nobel de l'économie
Et pourtant, selon Mark Gimein, l'arnaque de Madoff aurait pu être évitée :
Affaire Madoff : pourquoi l'arnaque aurait pu être évitée Les histoires de gérants de fonds douteux disparaissant dans la nature avec des millions de dollars ne manquent pas. Mais l'ampleur du scandale Madoff -50 milliards de dollars- est inédite. Pourtant, avec un peu d'attention, les investisseurs auraient pu éviter ce désastre.
Au lieu d'admirer les performances de Madoff, ils auraient dû s'étonner de leur régularité. Ses retours sur investissement atteignaient entre 10% et 11% chaque année, quelle que soit la conjoncture. Et le rythme mensuel évoluait entre 0% et 2%. Presque jamais de pertes, et pas vraiment de gains démesurés.
Les investisseurs professionnels apprécient justement les performances régulières, qui semblent indiquer que le fonds ne prend pas de risques excessifs. Pourtant, les dernières recherches sur les "hedge funds" révèlent que de tels résultats ne signifient pas forcément que les risques sont faibles, mais qu'ils sont bien cachés.
Andrew Lo, professeur au MIT à Boston et expert reconnu des "hedge funds", a développé un concept important: celui de la "corrélation sérielle". Pour simplifier, il s'agit de la ressemblance entre les performances d'un mois donné avec celles du mois précédent. Chez Madoff, cette régularité était frappante. Cette croissance rectiligne, déconnectée des performances du marché, aurait justement dû inciter les investisseurs à se pencher sur ses comptes.
Se méfier des performances trop régulières
En se fondant sur les statistiques du marché et sur un modèle mathématique, Andrew Lo a démontré qu'une régularité trop importante peut être mauvais signe. Elle peut signifier que les investissements n'ont pas été évalués assez précisément, et que les résultats annoncés ne sont que des estimations parfois grossières. Ou, pire, qu'ils sont trop beaux pour être vrais, et ne sont qu'une pure invention.
Andrew Lo n'est pas un économiste très médiatique, mais les professionnels de Wall Street connaissent bien ses travaux. Une bonne partie des clients de Bernard Madoff étaient donc en mesure de comprendre ce qu'il se passait. Seulement, quand un fonds semble fonctionner correctement, les investisseurs prennent rarement le temps d'éplucher ses comptes. Et ce n'est que lorsqu'ils décident de récupérer leur argent qu'ils découvrent la réalité.
Une particularité de ce scandale, c'est que Madoff a avoué sans se faire prier. Sans doute pour épargner des poursuites à ses fils, qui géraient le fonds avec lui. Mais les autres gérants véreux ne se dénonceront sans doute pas d'eux-mêmes, et adopteront la technique traditionnelle : spéculer jusqu'à la chute, puis nier en bloc. Et comme, à Wall Street, les mauvaises nouvelles suivent la loi des séries, d'autres scandales à plusieurs milliards de dollars ne devraient pas tarder à éclater.
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 13 févr. 2009 : 22:21:00
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Citation : Initialement posté par larocaille
Le mouvement qui secoue les DOM-TOM est certes particulier à ces territoires dont le taux de chômage peut dépasser 80%, mais la manière peut inquiéter. Voir des structures syndicales naître et devenir représentatives en quelques jours est un signe de déstabilisation de tout l'appareil. Il y a fort à parier que face à un tel chaos, l'Etat n'ait d'autre choix que de lacher beaucoup de lest. On va bien voir comment le gouvernement va régler la situation, ce qui pourrait augurer de l'issue d'autres conflits, à l'échelle nationale.
Quand Monsieur De Nagy-Bosca avait dit qu'il s'attaquerait aux niches fiscale d'outre-mers, personnes ne pensait que les évènements allaient prendre une telle tournure
Guadeloupe : la médiation est un succès
Organiser un essai nucléaire à Pointe-à-Pitre, c’est la solution préconisée par le médiateur Athanase B., convoqué par Yves Jégo qui ne sait plus quoi faire pour s’éviter l’humiliation publique de la fessée cul nu au prochain conseil des ministres. Les antillais, qui sont moins polis que les métropolitains, réclament des augmentations de salaire aux colons, que ces derniers ne seraient prêts à consentir qu’à la condition que les charges patronales soient allégées. Or M. Jégo n’est pas mandaté pour accorder ce genre de ristournes, surtout pas à des insulaires dont tout le monde se contrefout et qui en plus n’achètent que des 305 d’occasion.
Leur accorder l’indépendance ? "Impensable", réagit vigoureusement le médiateur, "Antilles Françaises !". Et on le comprend. Comment justifier une telle débâcle ? Les bénéficiaires de niches fiscales patriotes ne s’en remettraient pas et seraient dans l’obligation de réactiver les cellules dormantes de l’OAS.
Les négociations interraciales n’ont pas abouti :
les blancs sont encerclés
L’idée d’expulser les indigènes vers la mer a quant à elle fait son petit bout de chemin. La solution présenterait des avantages économiques considérables et des consultants de chez Tsahal, une grosse boîte de conseil en mobilité géographique, se sont déjà penchés sur la question du repeuplement par des souches patriotiques saines. Ce serait par ailleurs satisfaire une vieille revendication des békés, désireux de préserver la pureté de leur race. Mais M. Laporte, Secrétaire d'État aux abus sexuels, s’y oppose fermement : "La France a besoin d’eux pour les jeux olympiques et la coupe du monde de football", soutient-il.
Le médiateur a eu beau relever que "tous ces étrangers n’ont pas franchement envie de mouiller le maillot et ne chantent même pas la Marseillaise", il n’a pas été entendu, à plus forte raison que selon la SNCF les contraintes techniques seraient trop importantes. Le projet est donc resté dans les cartons.
C’est la dernière option qui serait retenue. Le médiateur l’a qualifiée de "consensus le plus satisfaisant pour les parties au litige" : faire péter une bombe A dans un centre commercial de Pointe-à-Pitre "pour voir". "A Mururoa, y’a plus rien à détruire", explique Hervé Morin qui cherchait justement un nouveau site. Le Ministre de la guerre a quelques bouts d’uranium qui trainent un peu partout, et qui ne demanderaient pas mieux que d’être utilement recyclés dans l’intérêt supérieur de la vraie recherche Nationale.
L’expérience serait profitable à la communauté scientifique dans son ensemble. Médecins du monde, laboratoire indépendant spécialisé dans les maladies de pauvres, a déjà fait part de son très vif intérêt. Mieux, Patrick "Spaggiari" Devedjian, un homme qui a une vision de la France de demain, évoque même l’éventualité d’étendre les tests à la métropole, en particulier sur les nids de méduses du 93 : "C’est quand même plus percutant que le kärcher, et ça relancerait le bâtiment".
Bref, quand la France avance, les colonies aussi, comme un convoi pétrolier sur les mers d’huile du golfe persique. Ces évènements démontrent en outre que les modes alternatifs de résolution des conflits sont l’avenir du dialogue social. Gageons que les médiateurs de Valérie Pécresse proposeront quelque chose de semblable pour l’Université, comme par exemple des essais chimiques de gaz lacrymogènes. |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 14 févr. 2009 : 09:02:05
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Petite cogitation sur les primo-accédants.
Ce qui suit, porte sur ce qu'on appelle communément la solidarité inter-générationnelle en tant qu'aide aux primo-accédants dans le contexte de crise et d'évolution sociale. Les chiffres en la matière sont nombreux, mais pas très aisés à manier pour en tirer des projections fines. Je commencerais donc par identifier les phénomènes clés, en espérant faire mieux par la suite.
Dans les 15 dernières années, la croissance du nombre de primos s'établit à quelques 4% l'an. En 2007 il y a eu plus 800.000 primo-accessions. On peut estimer qu'environ 200.000 transactions de ce type ont bénéficié d'une aide inter-générationnelle, le schéma largement dominant étant une aide des grands-parents envers leurs petits enfants. Sans pouvoir, à brûle pourpoint, donner un chiffre, on sent bien que la crise qui oblige à garder des réserves pourrait ralentir cette aide de manière tangible et réduire d'autant le nombre des transactions. Mais cette aide pourrait subir un coup encore plus fort avec ce qui risque de sortir des tractations sur l'AGFF. Pour explicer, l'AGFF est un dispositif social permettant un départ en retraite à taux plein sur l'ensemble des pensions complémentaires un fois les droits au taux plein du régime général acquis. De ces tractations, trois types d'accord pourraient sortir: 1) Le dispositif est reconduit en l'état, ce qui serait le moindre mal. 2) L'age légal de départ à la retraite est maintenu à 60 ans et l'AGFF est supprimé, ce qui aurait pour effet de retarder beaucoup de départs en retraite ou de diminuer (jusqu'à plus de 20%) les pensions. 3) L'AGFF est maintenu, mais sur la base d'un age légal de départ à 65 ans.
Les deux dernières hypothèses aurait un effet non négligeable sur les capacités d'aide inter-générationnelle car elles mettraient en difficulté la tranche d'age la plus aidante qui devrait vivoter avec un taux d'emploi de l'ordre de 20% en attendant de pouvoir partir en retraite ou subir des décotes importantes.
C'est un premier jet orienté immo (UI oblige), mais cette histoire d'AGFF pourrait avoir de nombreuses répercussions. Depuis décembre, les DRH jouent les équilibristes car dans de nombreuses entreprises les départs en retraite sont déjà plannifiés et les embauches de replacement réalisées. La perspective de devoir conserver les déjà retraitisés quelques années de plus ne fait apparement pas rire les DRH. Je n'ai pas parlé de la fonction publique, c'est normal, seuls le affiliés au régime général sont réellement concernés.
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Dominique |
Edité par - larocaille le 14 févr. 2009 09:12:49 |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 14 févr. 2009 : 13:27:54
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Citation : Initialement posté par papanoel
Citation : Va vraiment falloir moraliser ce capitalisme
ils est un peu démoralisé en ce moment.
Eric Woerth, porte-parole National de SUD-Gestion, semble avoir trouver la solution pendant la nuit : La France ouvre un compte paypal dans un paradis fiscal et met le déficit publique 2008 de 56,2 milliards d'euros sur ebay .
Le FMI approuve déjà cette initiative qui aura aussi l'avantage de plomber l'économie parallèle, le blanchiment d'argent, et dévaluera les marges de profits des capitaux frauduleux issues du crime organisé des mafias, et autre triade... Cependant le lobby des affairistes de Clearstream commence à tirer la sonnette d'alarme, et promets de balancer au Caneton Déchainé la véritable liste de ses comptes clients, si les holdings offshores ne participent aussi à la gestion de ce nouveau portefeuille pluri-ministériel.
NB - Editer pour test image |
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Edité par - Luc Standon le 14 févr. 2009 13:49:50 |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 14 févr. 2009 : 15:10:42
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Citation : Initialement posté par papanoel
Et pourtant, un doute m'assaille.(si c'est vrai!!!) Suis allé dans une zone commerciale cet apres mmidi de samedi: Du monde partout, la méga queue aux caisse chez casto. Parmi tous ces braves consommateurs qui ouvraient leur porte monnaie au détriment de leur livret A mais au bénéfice de l'économie, combien ont été rassurés sur leur avenir par le pipeau-show télé de notre président
De Nagy-Bosca corrige les élus locaux Monsieur De Nagy-Bosca, porte-parole Nationale de SUD-direction, a opté pour un plan de relance par l’investissement selon la règle des trois tiers, appliquée aux ressources de l'État : un tiers pour le BTP, un tiers pour l’industrie et un tiers pour la banque. Tout économiste un tant soit peu rationnel applaudira des deux mains (et des deux pieds), tant il est vrai que la relance par la consommation est une vaste blague. Il se trouve que la France ne produit que des articles de luxe et que les sales pauvres ne se donnent pas les moyens d’acheter des sacs Vuitton™ : voilà pourquoi il serait absurde de baisser la TVA. Au contraire, il convient d’attaquer le mal à la racine : le désarroi du patronat confronté à une forme méconnue de criminalité migratoire.
"Les bouseux organisent l’émigration en masse des patrons vers l’Europe de l’est : ce sont des passeurs. Signé : une patriote". C’est en ces termes que Laurence Parisot, du syndicat SUD-gérants, a dénoncé les élus locaux auprès des services du Ministre de la pureté de la Nation, Eric Besson. Elle fait écho au cri de détresse de ses camarades, terrorisés par les mafias communales.
Elle s’insurge au péril de sa propre vie : "Ils nous rackettent à la sortie des conseils d’administration. Quand est-ce qu’on nous débarrassera de cette racaille ?". Les patrons vivent dans la peur. Les plus courageux déversent quelques déchets nucléaires dans la nappe phréatique en signe de protestation, mais la plupart se terrent dans leurs bureaux, à broyer des fausses factures pour dissimuler leur appartenance à des réseaux de résistance fiscale.
Certains patrons seraient prêts à céder à l’odieux chantage des élus locaux, pour trouver enfin la paix : "Finalement, les slovènes peuvent être sympas après cinq ou six litres d’alcool de patate : on peut les payer comme des chinois". Espérons au passage que M. de Nagy-Bosca a entendu le message qui lui est subtilement adressé depuis l'Autre-Mer les Outres-Mers : les contraintes locales sont une chose, l’épineux problème des salaires en est une autre, et on ne saurait maintenir éternellement le SMIC à ce niveau beaucoup trop élevé si l’on veut maintenir le pouvoir d’achat des entreprises.
Mais il est trop tard pour les plus brillants de nos cerveaux qui ont déjà fait l’objet des persécutions administratives. Les élus locaux, à force de pressions psychologiques, les ont jetés dans les flux migratoires. Ils ont laissé derrière eux des centaines de salariés sur le carreau, avant de quitter le pays dans la nuit froide avec femmes, enfants et machines vers l’inconnu des steppe russes, sur les traces de la Grande Armée et des déportés d’Auschwitz.
Bertrand D., un maire interpelé par les services de police, a tenté une défense : "On est jumelés avec Lubiana : on leur envoie des patrons, ils nous envoient des putes. C’est réglo, non ? Et puis j’ai obéi aux ordres". Faible plaidoirie. Monsieur De Nagy-Bosca, ivre de justice sociale, a tranché. Révolté par le sentiment d’impunité des collectivités locales, il a annoncé la suppression des mairies d’ici 2010, faisant honneur à son programme de rationalisation administrative.
Les budgets communaux seront progressivement transférés vers le secteur privé jusqu’à ce qu’en 2012 plus un bâtiment municipal ne tienne debout. "De toute façon on allait fermer les écoles", assure Xavier Darcos, délégué syndicaliste de SUD-Éducation Nationale, ce qui devrait déjà constituer une économie substantielle. Les enfants seront plus souvent à la maison : c’est les ch’tis qui vont être contents.
"Regardez les petits pakistanais ils font pas chier, ils bossent jour et nuit depuis qu’on a butté ce syndicaliste islamo-gauchiste Iqbal Masih : Les morveux à l’usine ! Les morveux à l’usine ! Les morveux à l’usine !". scande les mineurs du Nord-Pas-de-Calais appuyé par leur nouvelle meneuse.
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 14 févr. 2009 : 16:31:12
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Citation : Initialement posté par larocailleLes abattements fiscaux et les aides à l'accession immobilière pour les ménages visent à compenser l'inflation qui devrait résulter d'un usage massif de la planche à billets (ce n'est pas dit en clair, mais l'odeur est là). A priori, et si j'ai bien décrypté, ce n'est pas idiot car l'inflation pousse les consommateurs à anticiper les achats importants pour ne pas avoir à payer plus cher quelques mois plus tard. En quelque sorte il s'agirait de forcer la consommation par la crainte d'une escalade des prix. .../... Nous sommes encore loin de pouvoir réagir de la sorte, en particulier parce que notre marché immobilier n'est pas encore assez dégradé et parce que nous ne sommes pas maîtres de notre monnaie, mais le scenario est intéressant puisqu'il sous-entend que les banques, qui étaient au centre du déclenchement de la crise, ne pourront que s'adapter à la situation de reprise en proposant leurs services au meilleur coût si elles veulent être de la partie.
Je pense qu'aux USA on a acté le fait que les banques ne sont plus de la partie, et qu'il faut ne pas compter sur elles pendant l'année qui vient, du moins pas compter sur elles pour la relance.
Si déja elle pouvaient assumer 'autant que en 2008' ce' serait merveilleux.
En effet, les USA ne vont pas se priver de faire marcher la planche à billet je pense. Il va y avoir un petit pataquès à régler, car qui dit inflation dit aussi augmentation du cout des emprunts longs termes. Ceci dit ils sont deja en augmentation pour une autre raison.
De plsu, les prêts immobiliers à taux variables dont les subprimes ne sont pas basés sur ces taux la mais sur les taux courts termes, et ceux-la l'état peut les menoter...
Chez nous, je me repose la question: L'espace euro va t'il imploser, ou bien la banque européenne va t'elle accepter d'elle-même de faire tourner la planche à billet?
va t'on (c'est une expression que j'aime bien) finir par tordre le bras de Trichet en lui imposant de faire ce que les USA on fait avec les dégats que l'on connait ces quinze dernières années, ce à qui il s'est toujours refusé.
Ici, les taux à long terme augmentent, mais pas à la même vitesse pour tout le monde, et la compétition va bientôt etre rude sur le marché pour financer les plans de relance.
Tout le monde aimerait bien un peu d'inflation, sauf l'Allemaggne, et quelques rares autres pays. Pas de chance, l'euro, c'est le deutch mark qui a fait fureur à l'exportation.
Sans la planche à billet européenne, il risque de ne pas y avoir de trtoisième plan de relance en europe. |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 14 févr. 2009 16:36:48 |
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larocaille
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4125 réponses |
Posté - 14 févr. 2009 : 17:25:01
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Luc, vous avez oublié le tiers de mauvaise foi, ingrédient indispensable à toute toutouille politique.
Ribouldingue, chez nous aussi les banques ne vallent plus tripette. Notre très chère sinistre vient de décider d'un mariage forcé entre L'écureul et les BP. L'affaire est presque conclue, reste juste à déterminer qui va faire la fille.
Mais tout ceci n'est que broutille à côté de la réforme intergalactique qui mobilise toute l'énergie de notre président. C'est encore une histoire d'affaire de famille: LA REFORME DU CONGE PARENTAL. Vue l'allure que prennent les événements, il va falloir se méfier de se qui se passe sous la couette, des fois que ce soit l'objet de la prochaine réforme. Bon, pour l'instant, vous avez encore le droit de faire des enfants comme vous le voulez, mais pour les élever et les garder c'est une affaire d'Etat qui mérite une loi quasi constitutionnelle. Il est donc essentiel d'encradrer au plus strict le droit facultatif qu'est le congé parental (à ne pas confondre avec le congé maternité qui est réglementaire). La raison de tout ce binz: les feignasses en profitaient pour se la couler douce pendant parfois plusieurs années. Oh, pardon, elles étaient acculées à devenir nounou faute de structure d'hébergement. La solution: pondez moi ça là, l'Etat s'occupe du reste.
Si on comprend bien, il aurait suffit de créer quelques crèches gratuites pour que les feignasses (péjoratif féminin-masculin) ait réellement le choix. Alors, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Oui, oui, oui, en cette Saint Valentin, fermer la porte de votre chambre à double tour si vous ne voulez pas que l'Etat vienne mettre son nez dans vos petites affaires. En plus, vous risqueriez de déclencher une tempête sous les cranes d'oeuf technocratiques des ministères qui risquent d'essayer de comprendre votre comportement non codifié par le traité de Lisbonne.
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Dominique |
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papanoel
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1568 réponses |
Posté - 14 févr. 2009 : 18:06:34
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Citation : Les patrons vivent dans la peur. Les plus courageux déversent quelques déchets nucléaires dans la nappe phréatique en signe de protestation,
Et ces protestations courageuses, a force de persévérence, ont quand même fini par trouver échos aupres des médias qui sont pourtant défavorables aux patrons, ce qui eu pour effet secondaire bénéfique d' alerter l'opinion sur la necessité de remplacer le parc nucleaire actuel fissuré de partout en Bouyguant des centrales EPR toutes neuves. Jusqu'a présent les médias étouffaient tous ces incidents nucléaires, mais grace a la nouvelle independance rédactionnelle des journalistes depuis le début du règne de Sarkozy, enfin la vérité éclate.
Sur les 3 milliards pour PSA afin de relancer l'automobile: En échange de 3 milliards, les constructeurs se sont engagés "a tout faire pour éviter les licenciements" et ne pas "fermer les sites" ( puisque de toute facon l'immobilier d'entreprise ne se vend pas trop, autant laisser quelques ouvriers pour garder les batiments ) 2 jours apres l'annonce de sauvetage, le pédégé de PSA annoncait la supression de 11000 postes sur l'europe, mais sans licenciement. J'ai souvenir d'avoir lu un article avant noel sur l'usine PSA de Rennes et les suppressions de postes prévus: ca disait en gros qu'ils ne licencierait pas mais qu'ils proposeraient des mutations sur d'autres sites du grouoe; "Bon voila mon gars, on ne te vire pas, tu peux aller bosser sur le site de Sochaux, t'as juste qu'a quitter ta femme qui bosse a Rennes et ta maison a crédit qui se vendra pas vu l'état du marché, et puis tu verras tes enfants pendant les vacances, mais on ne te vires pas"
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Les professionnels de l'immo qui prétendaient qu'il n'y aurait pas de baisse nous ont menti. |
Edité par - papanoel le 14 févr. 2009 18:22:52 |
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axe
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797 réponses |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 16 févr. 2009 : 20:27:40
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Faute de ne pas suivre les traditions ancestrales du Harakiri à la manière de Tigre & Dragon, Shoichi Nakagawa, le ministre japonais des Finances n'a eut d'autre choix que de noyer son désespoir économique avec une bouteille de Saké :
- Communiqué de Presse du ministre japonais des Finances lors du G7
Citation : Shoichi Nakagawa, ministre japonais des Finances, qui avait l’air ivre lors d’une conférence de presse au G7 de Rome, a justifié son état par la prise de médicaments. Le ministre, connu pour son goût immodéré pour la boisson, s’est même endormi à plusieurs reprises, au côté du gouverneur de la Banque du Japon (BoJ), Masaaki Shirakawa, très digne. L’opposition réclame sa démission du gouvernement, déjà largement affaibli.
Cela nous promet une bonne fiesta open-bar lors du prochain G20 à London, gageons que les british pubs resteront ouvert plus tard que 23:00 Pour une distribution gratuite de Bloody-Mary médicamenteuse. |
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Edité par - Luc Standon le 16 févr. 2009 20:29:27 |
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larocaille
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4125 réponses |
Posté - 16 févr. 2009 : 21:36:27
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Ca me rappelle des propos quelque peu embrouillés de notre omni après la signature d'un accord avec les Russes, si ma mémoire est bonne. Il y a même une mauvaise langue présidentielle européenne qui aurait déclaré: "J'ai comris tout ce qu'il vient de dire, vous lui avez donné quoi comme médicament?" |
Dominique |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 16 févr. 2009 : 22:35:46
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Les bans sont publiés.
L'écureuil va donc convoler avec le Banques Populaires. Souhaitons leur autant de bonheur que blanche neige avec les sept nains.
Quand on aime, on ne compte pas. Heureusement, parce que les dotes semblent bien n'être que des ardoises.
On parle de plusieurs milliards de dettes apportés par les futurs époux au bien être du ménage. Alors là, c'est un choc, ces stars de la finance aux comptes en diamant pourraient-elles n'être que des loosers au coeur tendre?
Ben peut-être que oui, car avant même que les noces n'aient eu lieu les sexologues des ministères s'intérogent sur l'intérêt d'un mariage à trois. Nos deux toutereaux, non cotés en bourse, ne se sont pas génés pour plumer leurs clients en les incitant à souscrir des actions de leur enfant adultérin Natixis. Ce nouveau né est vraiment un phénomène, ceux qui l'ont parrainé ne sont pas déçus, en lui confiant 20€ ils se sont vu créditer d'un actif de 1€ quelques jours plus tard.
Nos deux convolants semblent avoir un problème, on se demande bien lequel tant on nous a rabaché qu'il étaient dans une santé éblouissante... En fait il s'agirait juste de pouvoir déposer une petite liste de mariage à laquelle le investisseurs boursiers pourraient souscrire. Mais comment souscrire en bourse quand on n'y existe pas? Une possibilité consisterait à faire racheter les tourteraux par l'enfant terrible, qui lui est coté en bourse. Heu là, il va falloir un peu d'assistance pharmaceutique pour arriver à suivre.
Mais la toutouille financière n'est pas le seul point surprenant de cette union sensuelle. Le choix du père de famille semble lui aussi obéir à la logique floue car les oreilles mal placées affirment qu'il s'agirait d'un serviteur ministériel.
C'est à ne plus rien comprendre à l'amour.
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Dominique |
Edité par - larocaille le 16 févr. 2009 22:36:38 |
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larocaille
Modérateur
4125 réponses |
Posté - 17 févr. 2009 : 08:18:25
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L'Europe va reléguer la France au banc des mauvais élèves. Voici une glorieuse performance de gestion de la dette et du déficit public qui nous vaut d'être qualifiés d'aussi mauvais que la Grèce et l'Espagne.
Nul doute que le candidat à une présidence à vie de l'Europe va se fâcher et vertement tancer le mauvais élève. |
Dominique |
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 17 févr. 2009 : 09:35:22
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Citation : Initialement posté par larocaille
Les bans sont publiés.
L'écureuil va donc convoler avec le Banques Populaires. Souhaitons leur autant de bonheur que blanche neige avec les sept nains.
Quand on aime, on ne compte pas. Heureusement, parce que les dotes semblent bien n'être que des ardoises.
C'est une fusion qui sent le souffre, et pour ma part, je pense que cela sent la fin des caisses d'epargnes ecureuils. Ces sont quand même eux qui ont perdu le plus d'argent dans ces denriers mois, et il me smeblent qu'il avaient bcp d'exigences dans la fusion, et que l'intervention de l'état a rabattu leur caquet.
Citation : On parle de plusieurs milliards de dettes apportés par les futurs époux au bien être du ménage. Alors là, c'est un choc, ces stars de la finance aux comptes en diamant pourraient-elles n'être que des loosers au coeur tendre?
On va passer les comptes à la paille de fer juste avant la fusion, et on va fusioner deux saints....
Citation : Ben peut-être que oui, car avant même que les noces n'aient eu lieu les sexologues des ministères s'intérogent sur l'intérêt d'un mariage à trois. Nos deux toutereaux, non cotés en bourse, ne se sont pas génés pour plumer leurs clients en les incitant à souscrir des actions de leur enfant adultérin Natixis. Ce nouveau né est vraiment un phénomène, ceux qui l'ont parrainé ne sont pas déçus, en lui confiant 20€ ils se sont vu créditer d'un actif de 1€ quelques jours plus tard.
Quelques mois plutôt? Le pire c'est la dernière augmentation de capital, un second scandale. Y'a t'il quelque chose à sauyver dans Natixis?
Citation : Mais la toutouille financière n'est pas le seul point surprenant de cette union sensuelle. Le choix du père de famille semble lui aussi obéir à la logique floue car les oreilles mal placées affirment qu'il s'agirait d'un serviteur ministériel.
Ah ah, on peut en savoir un peu plus?
J'avais compris que l'état disait: Pas de milliards de plus sans fusion, ni passage à la paille de fer. L'état a t'il donc ajouté une condition?
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Festina lente |
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 17 févr. 2009 : 12:20:39
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Rapide passage, à la mi-journée avec un 2909 points : putain ça décolle pas, qui l'eut cru.
De mémoire, le groupe des Banques Populaires à toujours eut les yeux sur la BRED, et il y a des accords entre les banks Pops' et la bred : ces accords ne sont pas sur la simple courtoisie de l'utilisation des DAB, si vous voyez ce que je veux dire. La Bred au même titre que les banks Pops' favorise aussi les achats de Natixis...
Citation : Initialement posté par larocaille
L'Europe va reléguer la France au banc des mauvais élèves. Voici une glorieuse performance de gestion de la dette et du déficit public qui nous vaut d'être qualifiés d'aussi mauvais que la Grèce et l'Espagne.
Personne n'est vraiment surpris du déficit qui avaient de toute façon été précédemment annoncé, dès début janvier 2009. Par contre là comparaison au même rang que la Grèce ou l'Espagne ! Là ça devrait réveiller les morts.
Sans compter la déclaration de Woerth juste avant midi : Citation : Woerth : le déficit public français dépassera 4,4% du PIB en 2009
Le déficit public français "dépassera forcément 4,4% du produit intérieur brut (PIB) en 2009" et la prévision d'un déficit budgétaire de 86 milliards d'euros sera "révisée en hausse", a déclaré le ministre du Budget Eric Woerth, dans un entretien publié mardi sur Capital.fr.
Le déficit de la Sécurité sociale quant à lui "frôlera les 15 milliards d'euros en 2009" en raison de "la dégradation de la conjoncture", a-t-il précisé.
Le gouvernement prévoyait jusqu'alors que le déficit public de l'Etat grimpe à 3,2% du PIB en 2008 puis à 4,4% en 2009.
En 2008, le déficit budgétaire avait déjà bondi à plus de 56 milliards d'euros, contre 34,7 milliards fin 2007 (38,4 milliards hors participations financières de l'Etat), une forte dégradation liée au ralentissement économique qui a pesé sur les recettes fiscales.
Le gouvernement avait déjà revu en nette baisse ses prévisions de croissance pour 2009, avec un Produit intérieur brut (PIB) annoncé en recul d'"au moins 1%".
Merci, Monsieur Woerth pour cette annonce, ça promets pour cet après-midi dans les échanges A vos Doliprane 1000, prêt feux c'est reparti.... La fin de semaine, sera encore dans le rouge.
Moi ce soir, je me fait une toile |
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