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Initialement posté par martin gal

Pas d'expérience non plus avec la siemp.
Mais pour avoir regardé leurs propositions, les contrats siemp ne sont pas de simples contrats de gestion, ils impliquent des niveaux de loyers inférieurs aux prix du marché

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Initialement posté par ARdL

bref une usine à gaz à la française
Du pseudo social
Pour des classes aisées
Mais etiquette sociale

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Initialement posté par Roland MAILLET

Fabienne GIBOULEAUX

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Initialement posté par martin gal

Sans vouloir me faire l'avocat du diable, ces liens nous apprennent qu'une association squattait depuis des années un local municipal, qu'elle a repoussé les propositions de régularisation qui lui ont été faites et que de surcroît elle passait son temps à critiquer l'action de la mairie. Elle a fini par être expulsée, ce qui est me semble-t-il assez compréhensible.

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CONSEIL DE PARIS.
Travaux forcés pour les immeubles insalubres de Sébastien Ramnoux
lundi 26 mai 2008 | Le Parisien

Pour lutter contre l'insalubrité dans la capitale, la préfecture de police engagera elle-même les travaux de réhabilitation des immeubles. Les élus doivent valider cette procédure aujourd'hui. Cela a bien été validé, mais...

VOUS ne faites pas rénover votre immeuble décati ? Très bien... Nous le ferons à votre place. Pour éradiquer l'insalubrité à Paris, les autorités ont décidé de sortir l'arme lourde.

La préfecture de police, chargée du contrôle des normes de sécurité et d'hygiène des bâtiments recevant du public, va recourir massivement cette année à la procédure de « travaux d'office ». En coulisse on parlait à juste titre de travaux forcés contre les marchands de sommeil et à leur frais exclusifs.

Aujourd'hui, le Conseil de Paris - parce que la mairie finance la préfecture - doit valider le contrat passé avec les entreprises de travaux publics. Quelles entreprises ? comment ont elles été sélectionné ? Par appel d'offre évidement, petit naif

« En cas d'urgence, l'État peut désormais se substituer aux propriétaires défaillants pour réaliser des travaux de sécurité, explique Gérard Lacroix, responsable du dossier à la préfecture. Après plusieurs injonctions, si le propriétaire n'effectue toujours pas les travaux, nous les faisons réaliser à sa place, et l'État recouvre la somme via le Trésor public. »

Il ne s'agit pas, pour la préfecture, de se transformer en entreprise de BTP, bien sur que non, évidement mais de convaincre les propriétaires d'obtempérer plus vite. Et vue le nombre de dossier à traiter dont la mairie de Paris est au courant, il serait temps qu'elle agissent plus vite effectivement surtout que la SIEMP était chargé d'éradiquer l'insalubrité mais pas les PLAI « C'est une arme dissuasive, résume Gérard Lacroix. Il vaut quand même mieux faire les travaux soi-même plutôt que risquer des saisies sur comptes ou sur avoirs. » Le hic étant déjà de séparer les copropriétés avec des copropriétaires résidents ayant des difficultés financières, avec les copropriétés ayant principalement des copropriétaires bailleurs et marchand de sommeil.

La procédure de travaux d'office existe depuis quelques années mais n'avait pas été tellement utilisée jusqu'à présent, notamment à cause de la fragilité juridique de ce système : certains juristes estiment en effet qu'il s'agit d'une atteinte au droit de la propriété et des cabinets d'avocats se sont fait une spécialité de défendre les propriétaires visés par les travaux d'office. Après tout le droit républicain fait en sorte que toute cause à le droit d'être défendu, vous voyez martin gal, vous êtes encore loin de pouvoir vous présenter comme avocat du diable, heureusement pour vous et votre conscience je suppose.

« Si cela peut améliorer l'efficacité de la lutte contre l'insalubrité, c'est très bien, commente René Dutrey (élu des Verts), ancien président de la Siemp, société municipale chargée de combattre l'insalubrité dans la capitale. Sauf que les donneurs de leçons feront mieux de se taire, certains n'ont pas oublier les morts de des incendies de 2005 du Boulevard vincent auriol ou les familles de l’hôtel Opéra, entre autre. Demandez-vous qui gérait ces immeubles au moments des incendies ? Vous désirez des précisions ? je vais donc vous en donner en apparté*


Cela doit surtout viser les propriétaires indélicats qui se contentaient de faire quelques travaux inutiles. Comme la préfecture de police n'a pas les moyens de vérifier systématiquement tous les bâtiments faisant l'objet d'injonctions, il fallait parfois des années pour en venir à bout. » Alors que les dossiers sont connus ! Il y a surtout anguille sous roche, mais certains ne sont pas dupe.

A PARIS, 900 immeubles font l'objet d'injonctions de travaux, qui sont assortis d'arrêtés de péril pour 150 d'entre eux. L'année dernière, la préfecture de police a utilisé la procédure de « travaux d'office » pour quatre chantiers, engageant en tout 416 000 €. L'Etat a récupéré 98 % de cette somme.

Prenez vos calculettes et comparons donc les chiffres statistiquement :
900 injonctions de travaux ordonnées dont 150 arrêtés de péril : soit 16.66% d'arrêtés de péril sur 900 injonctions reconnues ! A cette vitesse, depuis le temps que la Gauche plurielle est au pouvoir à Paris l'insalubrité sera éradiqué en 2048 ? Bref.. en 2007 seulement 4 procédures ??? Reprenez vos calculettes et compter dès lors à quelle date la SIEMP compte elle éradiquer l'insalubrité à Paris ? Cela va en faire des mandats ?

Cette année, 40 chantiers ont été programmés, dont deux déjà réalisés dans les X e et XX e. Ces chantiers concernent 20 immeubles frappés d'arrêtés de péril, 15 hôtels meublés fermés pour insécurité et 5 ateliers de stockage. La seule démolition d'un bâtiment, tellement dégradé qu'il ne pouvait plus être réhabilité, rue de Bagnolet (XXe), a coûté 450 000 €. Attendez que j'ai un autre exemple dans le XVIIIième**

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Quelques raisons d’avoir viré les Verts de la manifestation sur le logement du 3 septembre 2005.


QUI SONT LES RESPONSABLES ?
Regardez les pleurer…

« Si des interventions de ce type devaient se reproduire, il serait
souhaitable qu'elles donnent lieu à une concertation préalable.» Bertrand Delanoë, à propos de l’expulsion de la rue de la Fraternité, Paris 19ème.

Ces derniers mois, des incendies meurtriers dans des immeubles pourris se sont multipliés, particulièrement à Paris, pendant que des SDF continuent à mourir dans la rue. Les responsables sont nombreux :

- L’Etat bien sûr, dont la réponse au mal-logement est l’expulsion et les démolitions. Sarkozy a annoncé 60 expulsions de squats, et a déjà
commencé.

- Mais aussi la mairie de gauche à Paris, qui a signé récemment un accord avec l’Etat de droite lui accordant la gestion des crédits du logement.

Rien n’empêche donc l’équipe municipale, de construire autant de logements qu’elle veut et d’y loger qui elle veut (Sans-papiers, Rmistes, familles nombreuses et immigrés, …).

- La SIEMP, dirigée par le Président du Groupe Verts au Conseil de Paris, René Dutrey, est doublement responsable de la mort des mal-logés. Elle a en charge l’éradication de l’insalubrité dans la capitale, mais si elle détruit des taudis surpeuplés, c’est pour construire quelques logements où il faut un salaire de plus de 1800 euros net pour un F4. Dans les faits, c’est elle qui est chargée de nettoyer Paris de ses pauvres.

Et plus directement responsable, parce qu’elle était propriétaire de deux immeubles qui ont brûlé à Paris ces derniers mois : rue de Pixérécourt en avril et rue du Roi-Doré dans la nuit du 29 au 30 Août. La SIEMP n’est en rien différente des autres bailleurs ou promoteurs
immobiliers. Le montant de ses actions ont triplé depuis l’arrivée de la gauche à la Mairie de Paris.

- Les organismes caritatifs, qui financent ou gèrent des logements dans
des immeubles insalubres. C’est le cas notamment d’Emmaüs, dont une
association satellite, France Europe Habitat, était gestionnaire de l’immeuble Bd Vincent Auriol, et percevait des loyers sans l’entretenir. Rappelons qu’Emmaüs HLM possède plus de 10 000 logements en Ile de France…

Comme n’importe quel bailleur (3F, SAGI, OPAC, OPHLM…), Emmaüs-HLM laisse des appartements vides, expulse les squatteurs et applique les programmes de rénovation urbaine.

Borloo ou Bartolone, même politique de démolition !
Delanoë ou Tibéri, même refus de construire des logements pour tous ! La SIEMP ou Bouygues, mêmes profits sur la vie des mal-logés !

Des mal-logés encore vivants.

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Pourquoi nous approuvons l’expulsion des Verts hors de la manifestation sur le logement du 3 septembre 2005

Les assassins n’ont pas de couleur politique, seulement du pouvoir.

Il y a plus de 5 millions de mal-logés en France, certainement des centaines de milliers de plus, en comptant les sans-papiers ou les SDF qui ne sont pas inscrits sur les listes de demandeurs de logement.

Des millions d’entre nous, qui risquent de brûler vifs ou de mourir à petit feu des maladies du mal logement, du froid, du plomb, qui survivent comme des chiens dans l’univers carcéral de l’hébergement d’urgence, dans les taudis, qui n’ont plus rien à bouffer une fois le loyer payé, qui se font expulser, couper les fluides.

Un gouvernement de droite qui poursuit la politique de ses prédécesseurs de gauche, en démolissant des centaines de milliers de logements, en vendant des dizaines de milliers d’autres, en intensifiant les expulsions, en maintenant dans la précarité ceux d’entre nous à qui on ne donne pas les papiers.

Des mairies de gauche, où les Verts et le PS s’accordent pour construire une minorité de HLM accessibles aux pauvres, favorisent les couches supérieures de la société en faisant du logement intermédiaire.

Deux fois en quelques mois, des brûlés vifs dans des immeubles appartenant à la SIEMP (un avant l’été rue Pixérécourt, l’autre dans la nuit du 29 au 30 août 2005 dans le 3ème)... La SIEMP, cette société dirigée par le président du groupe Verts au conseil de Paris, René Dutrey, société censée éradiquer l’insalubrité à Paris et qui laisse des centaines de mal-logés en danger dans des immeubles qui lui appartiennent. En attendant, l’action de la SIEMP a triplé de valeur depuis 2001.

Nous continuerons à nous battre pour que chacun d’entre nous, célibataire ou en famille, français ou immigré, avec ou sans papiers puisse vivre décemment, notamment en ayant accès à un logement conforme à ses besoins.

Il n’y a pas de crise du logement : au moins cent quarante mille logements sont vides rien qu’à Paris. Les politiques de tous bords qui disent le contraire et ont toujours toutes les bonnes raisons de ne pas reloger sont de fait responsables.

Leurs larmes de crocodiles à l’occasion des drames ne suffiront pas à les dédouaner.

L’ « hommage » aux morts, c’est avant tout continuer à lutter, contre les démolitions, contre les expulsions, pour un logement pour tous. Une lutte qui passe par l’intransigeance contre l’ensemble des responsables politiques, quelle que soit leur couleur.

C’est pourquoi nous approuvons l’expulsion des Verts hors de la manifestation sur le logement du 3 septembre 2005.

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