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ARdL
Pilier de forums
1967 réponses |
Posté - 14 nov. 2006 : 13:24:00
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Vous ne croyez pas si bien dire pour 1914-1918!
Mon arrière grand-père est mort à Verdun en 1916 (dans une tranchée) Une procédure de saisie vente d'un immebule a été lancé contre lui en 1917 Il a doublement financé la guerre et 1914-1918!
Pour info il aura fallu 81 ans pour inscrire son nom sur le monument aux morts, car décédé 46 jours après la blessure et donc exclu des statistiques!!
En 1942, on a été dénoncé comme juif car propriétaire foncier.
C'est exagéré mais vrai Vous sombrez tous dans le politiquement correct qui est pratiquement inefficace Et cela me rend extrême
Connaissez vous la loi Loi 90-449 1990-05-31 ? Loi visant à la mise en oeuvre du droit au logement
L'avez vous lu ? Non comme tout le monde
La France a le record du monde lois, textes, réglements en vigueur avec plus de 85.000!! RECORD DU MONDE ABSOLU devant tous les pays dictatures
A un moment, il faut arrêter de faire des lois et essayer d'appliquer l'existant Le post sur libérez des logments sociaux était plus pratique et opérationnel
Vos discours etatistes dirigistes, "Il y a qu'à" et "il faut que " et les lois qui découlent de cette mentalité montre le besoin d'un "appropriation committee" parlementaire sur le moide anglo-saxon. A la fin, avec vos raisonnements déconnectés de la réalité, on finit par mettre tout le monde contre un mur.
C'est cela qui me fait peur dans vos posts.
N'oubliez pas quand on dit "Santé pour tous, logement pour tous" c'est toujours "goulag pour tous" au final !
Il s'agit de fair eun point econoimique et social sur des loies, 1, 2 5 et 10 ans après Si aucun effet => Supprimée
Nous juxtaposons des textes les uns sur les autres |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 14 nov. 2006 : 15:09:21
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Bonjour, ARdL Si l'on vous résume, en oubliant vos problèmes familiaux qui n'ont lieux d'être. Vous trouverez partout des cas familiaux. Il y a un film dernièrement qui s'appellerait INDIGENES, qui lui en dit beaucoup aussi.
Donc si l'on vous résume, vous êtes dans le non interventionnisme et dans le laissez faire, sans contrainte. Cette approche a ses adeptes, elle a sa raison d'être. Cela marche dans les pays anglo saxons, nous sommes en France, qui a sa propre histoire. Vouloir la calquer n'a pas l'air de vouloir fonctionner. Au même titre en outre, que le tout état.
Néanmoins vous ne m'enlèverez pas de l'idée que ce type d'approche n'est pas générateur de justice et de progrès social. Et que sans impulsion d'un état par exemple, mais, cela peut-être de collectifs, d'associations, de personnes individuelles, mais pourquoi pas de nos représentants puisque nous sommes dans le domaine de lois fondamentales, ce qui existe continue, et dans le cas d'espèce des locataires ayant une offre de logement insuffisante, des prix ne correspondant pas à leur possibilité financière, des locaux vides et non habités, et pour certains d'entre eux en vue d'une spéculation immobilière, de personne SDF mourant dans les rues, de petits propriétaires mécontants car rencontrant des problèmes avec leur locataire dans le cas de problème économique (les autres cas on les rencontrerait de toute manière), de petits propriétaires capitalisant sur des biens d'une chèreté exessive ne laissant pas le moindre faux pas, tout en profitant de ce système.
Le laissez-faire c'est cela. Je crois que ce genre d'idée du droit au logement pour tous garantie par l'état au même titre que l'éducation, s'imposera. Je ne croix pas que cela se fera demain. Il s'imposera pourquoi ? Le logement fait parti des biens primaires d'un individu. Sans toit où dormir, où se reposer, il n'y a pas de possibilité d'insertion sociale. Et la non insertion a elle aussi un coût.
Parce que ce genre d'idée existe déja dans les faits, mais par le plus mauvais coté, par exemple par le maintien de personnes suite à décision prononçant l'xpulsion et non expulsé dès la réquisition de la FP. Dans ce cas l'expulsion d'une famille a un coût pour la collectivité bien plus important que la non expulsion et le paiement par l'état. Que au titre par exemple de L'ASE, des logements sont payés par la CAF (donc un hébergement au bout du compte) pour des personnes de moins de 21 ans, et pas au prix le moins chère. Et je pourrais prendre d'autres exemples.
Donc à l'heure actuelle l'état intervient déja dans le fait de maintenir un hébergement.
Le fait que cela soit inscrit dans une loi serait une évOlution. |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 14 nov. 2006 : 19:03:50
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Petite précision : En 1942, on a été dénoncé comme juif car propriétaire foncier. Pour ma part beaucoup de respect, mais je ne vois ce que cela à voir avec le thème. Beaucoup peuvent connaître des cas identiques ou inverses comme devenir propriétaire foncier du jour au lendemain durand cette période, dont les anciens propriétaires étaient aussi juif.
Sur ce point il vaut mieux que l'on s'arrète là, qu'en pensez-vous ARdL
Par contre il pourrrait faire l'objet d'un nouveau sujet. On a pas finit d'entendre..... |
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lnsacorh
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4541 réponses |
Posté - 18 nov. 2006 : 13:32:47
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libab,
Je vois que cette discussion vous a permis de reflechir et de comprendre d'autres points de vue (SVP, évitez l'écriture rouge)
moi je revendique dans le même chapitre : LE DROIT AU TRAVAIL sur le même plan que vous-même revendiquez le Droit au logement. Pas simple comme vous pouvez le voir et les réponses sont tout aussi satisfaisantes que votre interrogation . Vous glissez plus vers une pensée politique qui sera d'ailleurs très au goût du jour lors de la prochaine élection présidentielle. A qui se ramènera le plus de pouvoir de votes par des promesses....inapliccables.
J'en reviens à mon DROIT AU TRAVAIL, car jeunes, vieux ou étrangers exclus de travail (je schématise tout)!! ce facteur est aussi un élément très important à prendre en compte ...tout comme votre pensée du DROIT AU LOGEMENT. |
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bouzigues
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3208 réponses |
Posté - 18 nov. 2006 : 14:45:53
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Je rebondis sur le droit au travail.
Pourquoi devrions nous être tributaires d'un autre pour travailler ? Pourquoi des centaines de milliers de personnes sont-elles dans l'attente d'un travail, ou plutôt dans l'attente d'être embauchées ? Le travail est une fonction de l'homme. Une occupation. La rémunération d'un travail est fonction de la loi du marché ou de la dangerosité de ce travail ou du risque occasionné. Pourquoi plutôt que de travailler pour, il n'est pas question de travailler tout simplement. L'essentiel n'est-il pas de s'épanouir ?
Notre république est fondée sur trois grands principes inscrits au fronton des hôtels de ville. Liberté, on connaît et on a déjà donné, comme par exemple celui qui obtient la liberté d'autres mains que les siennes, reste toujours un esclave. Fraternité, à moins d'êtres de parents identiques nous ne serons au moins que consanguins ou utérins, nous nous sommes battus avec nos cousins issus de germain. Avec ceux de la perfide Albion, nous avons été en conflit des siècles durant. Pensez au sein d'une fratrie combien il existe de jalousie, de non dit, de différence. Alors un terme si noble soit-il que peut-il bien peser ? En 1789 très peu savait lire et écrire mais ils savaient compter. Aujourd'hui il y a encore des analphabètes car ils n'ont pas notre culture. Egalité c'est là la grande escroquerie morale, car il aurait été plus juste d'écrire équité. Soit une contravention pour excès de grande vitesse de 300 euros par exemple, pour le smicard c'est rédhibitoire, mais pour celui qui se torche avec des billets de ce montant ?
Pourquoi avant de se loger, ne pas s'enquérir du droit à manger ? Combien sont ceux qui ne mangent pas à leur faim ? Pourtant combien y-a-t-il d'exploitations agricoles qui sont à la recherche de bras et ainsi de ventres ? Combien y-a-t-il d'animaux domestiques qui eux ne manquent pas d'affection et ainsi de nourritures ?
Combien sont ceux qui se sont inquiètés des déboires des Ewing dans Dallas, de Bobby ou de John Ross ? Qui pourtant ne se préoccupent pas de leurs concitoyens de la même cage d'escalier ou du même patée de maisons ?
Tiens la dernière le jeu des boîtes d' Arthur, les candidats peuvent gagner au plus 1 000 000 d'euros à partager avec un téléspectateur tiré au sort. Que croyez vous qu'ils soient heureux, bien non, ils ont la plupart la larme à l'oeil..... Ils pleurent de perdre ce qu'ils n'ont pas.
Aujourd'hui être locataire c'est un choix tout comme propriétaire acquéreur. Le propriétaire patrimonial est comme celui qui a hérité des gènes de ses parents, il n'y peut rien, par contre il peut conserver ou perdre l'héritage.
Un autre exemple, il y a ceux qui se marient pour pouvoir consommer et ceux qui butinent. Il y a donc ceux qui souhaitent posséder et ceux qui ne se contentent que d'user. Il y a ceux qui souhaitent transmettre et ceux qui ne se soucient que de paraître.
Dyogène se contentait d'un tonneau pour vivre et pourtant le Grand Alexandre s'écarta de son soleil. Il avait moult palais en attendant.
Qui aujourd'hui se conterait d'un tonneau ? Qui aujourd'hui se contenterait d'une pièce équipée ? Alors après pourrons nous argumenter sur le droit au logement ?
Près du Var, homme varie et charivari.....
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Ancien contributeur non pour autant émérite. |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 27 déc. 2006 : 15:40:00
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Je reviens sur le sujet initiale.
QUE PENSEZ-VOUS DE L'IDEE QUI COMMENCE A FAIRE PLUS QUE SON CHEMIN, DANS LA LOGIQUE DU DROIT AU LOGEMENT INSCRITE DANS LA LOI DE 1989, QUE PENSEZ-VOUS DE CETTE IDEE QUI CONSISTERAIS A RENDRE OBLIGATOIRE LE LOGEMENT POUR TOUS, AU MÊME TITRE QUE L'EDUCATION POUR TOUS, OBLIGATION ET GARANTIE DE L'ETAT.
A la vue des prochaines campagnes électorale, A la vue de la revendication au grand jour des SDF dans PARIS, par l'occupation (notamment au canal st martin) de lieux publics en y mettant de tentes. A la vue de la propagation de ce phénom#232;ne. A la vue de la signature de charte présenté au gouvernement, et par la m#234;me tr#232;s populaire. A la vue du recul du gouvernement par rapport #224; ses affirmations contraires quelques jours auparavants. A la vue de l'implantation dans le temps et se propageant sur le reste du territoire. Et au final, ne pas oublier que nous sommes au 21#232;me siecle, et que l'idée d'un non toit est intolérable.
NE PENSEZ VOUS PAS QUE CETTE NOTION DE "DROIT AU LOGEMENT POUR TOUS" est de plus en plus d'actualité quoiqu'en disent les défenseurs du libéralisme comme idéologie. Et qu'elle s'imposera qu'on le veuille ou non. |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 29 déc. 2006 : 13:43:02
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Ben alors pas d'intervention de la part des internauts qu pensaient que l'idée du droit au logement opposable n'était qu'une idée au mieux utopique, alors que l'actualité et son évolution nous laisse prédir le contraire. (voir les don quichotte)
Plus sérieusement ne pensez vous pas qu'un plan marschall de la mise sur le marché de logements péreines à des populations n'en n'ayant pas l'accées actuellement que par des mesures de rustines remettrait en cause les équilibres inflationnistes du marché de l'immobilier que nous connaissons, par une baisse des prix, voir des offres, voir de l'investissement en immobilier, tout un moins en un futur court et moyen
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mdeweerd
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528 réponses |
Posté - 29 déc. 2006 : 16:21:55
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Des (fausses) incitiations fiscales existent aujourd'hui pour accroître le parc disponible de logement en obligeant nottamment de mettre le bien en location pour une période de minimum neuf ans.
En même temps, un autre objectif de cela est de rendre les logements moins chèrs: plus il y a de l'offre, plus le prix devra baisser.
La suppression de l'abbatement de 20% sur le revenu d'activité et l'intégration de ceci dans les barêmes de l'impot en autorisant la déduction de plus de frais lié à la propriété mis en location, rends (pour l'instant) l'investissement en immobilier plus intéressant qu'avant.
Par contre, un moratoire sur les loyers est (était) envisagé pour 2007. Je ne sais pas exactement ce que cela veux dire, mais ça n'a pas l'air très positif pour le bailleur. Cela concernerai les augmentations lors d'un renouvellement de bail ou d'une relocation. Quelque part cela ne change pas grand chose à mon avis car les augmentations en cas de relocation sont déjà réglémentées par la loi.
Les garanties pour les bailleurs devraient être renforcés (garantie du loyer pendant maximum 2 ans par l'état), en contrepartie de ne plus prendre de dépot de garantie et de caution.
Tout cela me semble bon pour le locataire - mais moins bon à terme pour le bailleur. Actuellement l'immobilier est relativement cher, ce qui rends les rendements souvent déjà trop faibles. Comme les loyers sont destinés à baisser, les rendements deviendront carrément insuffisant. Avec les loyers en baisse, les références de loyers seront également en baisse. D'office la relocation ne pourra pas se faire avec une révalorisation à la hausse (si le locataire est bien informé bien sûr).
Ce sont bel et bien les propriétaires qui en paieront les frais. Ceux qui investissment doivent alors le faire avec un marge suffisant.
Sur le plan perso, en tant que bailleur, je me sens déjà actif sur le plan social. Un locataire paie irrégulièrement des loyers car un des conjoints à perdu son travail (redressement judiciaire de son entreprise). Un autre locataire est dans une situation similaire: il a des ennuis avec son entreprise étrangères et il a 'investi' des fonds personnels pour pouvoir réaliser une transaction importante - il a beaucoup de retard et vient de recommencer de payer ses loyers. Ou bien je limite mes risques tout de suite et j'aggrave la situation des locataire, soit je suis 'patient'. Pour le locataire, c'est plus intéressant de ne pas payer son loyer que de ne pas payer ses impôts. Il s'octroie donc le droit de ne pas payer son loyer. On reussi plus souvent à ne pas respecter la loi, que la faire respecter si on n'est pas un représentant de l'état.
Il y a aussi l'histoire du logement social. Il y en a plein et cela ne marche pas très bien. Pourquoi le terme 'HLM' evoque-t-il une notion négative. Valoriser le social et les personnes qui en bénéficient me semble important. L'obligation de respect des services sociales (logement, etc) par les personnes qui en bénéficient me semble également important.
Enfin, c'est un projet de quelques decennies dont le scenario a dû être étudié mais dont les détails ne sont dévoilés qu'au fur et à mesure de leur mise en oeuvre.
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Les réponses sont données à titre indicatif et n'engagent en aucun cas leur auteur. |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 29 déc. 2006 : 17:51:31
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mdeweerd Bonjour,
Bien votre en analyse, surtout en son esprit. Une idée complémentaire, la baisse des loyers serait donc inévitable sur le terme. Ceux qui en paierait les frais seraient les propriétaires actuels, notamment et j'apporte mon grain de sel, les propriétaires investisseurs, n'ayant pas de capital de base, l'ayant emprunté, et n'ayant pas fini de le payer, et cela #224; des prix d'achat tr#232;s élevés du bien immobilier. Sur ce point, je suis en accord complet.
Mais que dire de ceux qui ont profité de la déflation des années 90, et qui ont fait d'énormes plus value. Que dire des locataires, dont la partie consacrée au logement les emp#234;che tout simplement d'avoir d'autres activités Ne pas oublier que 80/100 des personnes gagnent un maximum de 2000€ mens., soit si ramené au 1/3 1 loyer de 650€ maximum. Sur l'ile de France en secteur libre cela correspond au mieux #224; 1 petit F2, lorsqu'il se trouve. Et les 80/100 est 1 maximum. La grande majorité est + proche des 1500€ brut. Les prix locatifs ne devraient pas dépasser 500€/mens. O#249; trouve t'on des logements pouvant #234;tre occupé par des familles #224; ces prix.
Que dire des personnes qui ne trouvent pas de logement faute de revenus suffisants, tel 1 p#232;re divorcé que je connais qui ne peut garder son enfant faute de ne pouvoir vivre qu'en foyer, et pourtant il a 1 revenu régulier et moyen de la situation française. Que dire des SDF qui comble de l'ironie ont une activité professionnelle et doivent vivre sous des tentes ou dans des campings.
Il y a quelque chose qui ne va pas dans le syst#232;me.
Les propriétaires en paieront les frais, certes. Mais tous ces personnes n'en payent elles pas aussi les frais d'une certaine mani#232;re. Loin de moi d'opposer les uns avec les autres.
Mais de se fermer les yeux en prenant un bien immobilier comme un autre bien marchand, n'est-ce pas une erreur de base , du moins en France.
Des personnes, dans une économie libéral ne peuvent qu'#234;tre laissés sur le carreau au profit d'autres. Dans ce genre d'économie c'est la somme des déséquilibres qui crée l'équilibre. Tout est fonction du différentiel entre le haut et le bas de la courbe. En d'autres terme cela veut dire que ce seront les plus faibles, n'ayant pas les moyens financiers comme investisseurs qui paieront en premier les fruits de telle ou telle politique.
Je suis en accord avec vous sur votre vision du logement social. Mais les sociologues pensent que la mixité est sources d'évolution. Mixité de propriétaires avec locataires, mixité sociale etc... Mais surtout ne plus créer des logements sociaux d'un coté et d'autres ailleurs. Mixité au sein d'une m#234;me cage d'immeuble.
Pour revenir au sujet initiale L'IDEE QUI CONSISTERAIS A RENDRE OBLIGATOIRE LE LOGEMENT POUR TOUS, AU MÊME TITRE QUE L'EDUCATION POUR TOUS, OBLIGATION ET GARANTIE DE L'ETAT. Cette idée semble #234;tre d'actualité
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 02 janv. 2007 : 01:01:49
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Citation : Initialement entré par quelboulot
... d'attribuer à vie 300 euros par français et par mois de la naissance à la mort.
Ce n'est pas 300€ mais 333€ selon Yoland Bresson en faveur du Revenu d'Existence (RE), et toujours selon Yoland Bresson, les banques Européennes seraient prêtent à financer ce revenu minimum vital à hauteur de 60%; resterait plus qu'au gouvernements des pays européens de trouver les 40% restant pour la mise en application. Les débats sont assez vifs et intenses à ces sujets plus ou moins secrets. le RE est largement défendu par l’Association pour l’Instauration du Revenu d’Existence (l’A.I.R.E.), en opposition aux "garantistes" tels Jean Zin, Tony Négri, ou même le régionaliste écologiste André Gorz, qui eux préconisent un RMG - Revenue Minimum Garanti -(et c'est qui qui garanti quoi et combien ? C'est bibi, lol). Une autre tendance politique a aussi les pieds dedans, avec un Revenu Social Garanti(RSG) basé sur un revenu citoyen garanti par le droit au revenu.
Yann Moulier-Boutang et Jean-Marc Ferry parlent eux de Revenu Individuel Universel et/ou de Revenu Universel Inconditionnel. Le hic principal restant la définition de leur universalité et de leur inconditionnalité comme le souligne justement Yoland Bresson. Dans les pays anglo-saxons, on parle plus souvent de Guaranteed Basic Income en opposition avec l'impôt négatif. Il y a eut pas mal de réflexions à ces sujets de revenu minimum y compris à l'EHESS et à La Sorbonne.
Bref, Michel Rocard avait créé le RMI; puis le RMA est arrivé (avec le CI-RAM), entre temps le CIE (Contrat Initiative Emploi) est intervenu et a été modifié maintes fois. Maintenant on parle de Contrat d’Avenir, Contrat d’Accompagnement dans l’emploi, et j'en passe, CNE, tentative de CPE avorté, etc...
Martin Hirsch (pdt d'Emmaüs France), propose quant à lui le Revenu de Solidarité Active (RSA), une variante du RMA version gauche 2007. Il me semble que le RSA soit expérimenté dans plusieurs départements avec l'aval des conseils régionaux.Jean-Baptiste Eyraud (pdt du DAL[/i]) approuve la mesure...
C'est bouzigues qui sera content de lire tout ça lui rebondis sur le droit au travail en discutant autour du droit à la paresse de Paul Lafargue (Réfutation du Droit au travail de 1848). Enfin, ne confondons pas tout de même, le droit au travail et le droit du travail : http://www.vie-publique.fr/decouverte-institutions/citoyen/citoyennete/definition/droits/existe-t-il-droit-au-travail.html
Donc en parlant du Droit au Logement, et j'ai pas lu tout les commentaires, il est question du Droit au Logement OPPOSABLE selon les officiels alors que le DAL de 89 était quant à lui contestable (c'est une fine différence juridique, mais bon, passons...)
Donc ce nouveau DAL 2007 opposable, à quoi sera t'il opposé ? Au droit à la propriété ? j'en doute fortement. Il sera opposable au droit du logement : droit au travail versus droit du travail / droit au logement versus droit du logement... Vous suivez toujours ? ... Bon je repasserais plus tard |
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ali gator
Pilier de forums
9527 réponses |
Posté - 02 janv. 2007 : 02:09:02
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Citation : Initialement entré par Luc Standon
Hé, hé !!! Et bientôt qqs liens vers Légifrance ??? |
Les chiens vous regardent tous avec vénération. Les chats vous toisent tous avec dédain. Il n'y a que les cochons qui vous considèrent comme leurs égaux . (Winston Churchill)
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Luc Standon
Pilier de forums
703 réponses |
Posté - 02 janv. 2007 : 03:03:23
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Citation : Initialement entré par ali gator
Citation : Initialement entré par Luc Standon
Hé, hé !!! Et bientôt qqs liens vers Légifrance ???
Désolé, dans ce cas je récrit le lien en question appliqué au nouveau droit au logement opposable :
Citation : Existe-t-il un droit au LOGEMENT OPPOSABLE ?
Le droit au LOGEMENT participe à la dignité de l’être humain. Il a été affirmé pour la première fois, en 1989, par la Ve République qui créa, dans cette perspective, des Ateliers nationaux permettant de fournir un LOGEMENT POUR TOUS. Ce droit LOGEMENT OPPOSABLE DE 2007 a été repris dans le préambule de la constitution de 1946 , qui affirme : " Chacun a le devoir de PAYER SON LOYER ET SES CHARGES et le droit d’obtenir un LOGEMENT ", et par notre constitution actuelle.
Le droit d’obtenir un LOGEMENT OPPOSABLE ne s’entend pas comme une obligation de résultat, c’est-à-dire comme une obligation absolue de donner à tout SDF un LOGEMENT, mais bien comme une obligation de moyens. Il s’agit, pour les pouvoirs publics, de mettre en oeuvre une politique permettant à chacun d’obtenir un LOGEMENT. C’est d’ailleurs ainsi que l’a interprété le Conseil constitutionnel. Dans une décision de 2007, il a affirmé qu’il appartient au législateur "de poser les règles propres à assurer au mieux le droit pour chacun d’obtenir un LOGEMENT en vue de permettre l’exercice de ce droit au plus grand nombre d’intéressés". C’est dans cette optique que s’inscrit l’UNION NATIONAL DE LA PROPRIETE IMMOBILIERE (UNPI) créé en 1893.
Ce droit au LOGEMENT existe donc bien, mais sa portée juridique est très limitée. Par ailleurs, les difficultés économiques qui ont pesé sur L'IMMOBILIER en France depuis les années 1970 ont rendu ce droit encore moins effectif. Quoiqu’il en soit, un SDF ne pourrait espérer trouver un LOGEMENT en saisissant un juge sur le fondement de ce DROIT AU LOGEMENT OPPOSABLE.
En même temps, j'ai lu des commentaires Alors après tout... C'est vrai que si Borloo recopie le texte du droit au travail pour le droit au logement tel quel, ça fait un peu plagiat, mais après tout, qui s'en apercevra ? |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 03 janv. 2007 : 13:11:18
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Bonjour,
Donc ce nouveau DAL 2007 opposable, à quoi sera t'il opposé ? Au droit à la propriété ? j'en doute fortement. Il sera opposable au droit du logement : droit au travail versus droit du travail / droit au logement versus droit du logement... Vous suivez toujours ? ... Bon je repasserais plus tard
Ne pensez-vous pas Luc Standon, que quoi qu'il en soit une certaine évolution est mise en place, qui tout simplement fait un barrage #224; ce sacro-saint laissé faire du marché, uniquement pris sous l'angle d'une approche de rentabilité financi#232;re
Je crois que les pierres sont jetées depuis une 15#232;ne d'années, avec la confirmation dans la loi de 89 sur le droit au logement, mais aussi dans la rue par la création du DAL comme association, émanation du comité des mal logés, par le retour de la possibilité d'appliquer dles réquisitions etc... Et #224; ce jour, l'on parle de droit opposable.
Je crois qu'il ne faut pas minimiser le pouvoir des élections et le pouvoir de la rue. Ce dernier peut sous certaines conditions orienter certaines habitudes conservatrices. On l'a vue tout au long de notre histoire.
Je pense que le logement est une de ces idées (comme la peine de mort, ou la liberté par exemple) qui sont les bases non négociables d'une évolution de notre société.
Apr#232;s l'on peut l'approcher sous la forme juridique, discuter sur les mots. On peut l'approcher sous l'angle économique. Quoiqu'il en soit le besoin de se loger existe pour chaque individu. Mais ces approches, si elles ne sont pas acceptés, si elle ne sont pas ressenties comme légitime, l'illégalité existera toujours (squatt, non paiement, faux etc...), et le pouvoir de la rue se fera entendre.
Pour quelle raison une association comme les don quichotte, inconnu il y a peu de temps, peut faire un pied de nez #224; toute une nomenclature politique. Les élections, c'est vrai, mais pourquoi pas 5 ans en arri#232;re, ou 5 ans plus tard ? Surtout, apr#232;s toute une politique de rejet des centre villes des SDF et des prostitués entre autre.
Comme si un reéquilibrage, non pas du marché, mais du principe de justice (dans sonn équité) devait transcender toute autre forme d'approche. |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 03 janv. 2007 : 14:22:29
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Bien que le sujet soit "si sensible", et compte-tenu de cette loi qui se prépare à la vitesse grand "V" pour nous concocter un texte dont l'application n'aura d'immédiateté que celle d'avoir été "pondu" avant les élections.
Nous devrions faire confiance au génie génétique pour nous doter, dès la naissance, du toit nécessaire à l'image de ce que, par chez nous, nous dénommons "petit gris" par opposition à l'escargot de bourgogne.
Car pour le reste, soyons logique il faudra attendre 2012 au minimum pour en constater ses premiers effets de cette loi "fumeuse" qui, par précipitation, nous imposera X textes complémentaires..
De plus, qu'en seront, ou qu'en feront, les décrets d'application de cette future loi?
Mais il est vrai que notre société qui tend à la perfection va prochainement nous faire naître avec tous les droits : travail, logement etc... et pourquoi pas, celui d'obtenir le tout... sans efforts.
Mais ce grâce aux efforts de qui en fait ? |
Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 03 janv. 2007 : 20:14:00
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Citation : -------------------------------------------------------------------------------- Initialement entré par quelboulot
Désolé Libab, mais je prends votre idée pour une très belle idée, magnifique et d'une grandeur d'âme qui me touche... Mais ?
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Vous voyez l'actualité nous rattrappe
Nous devrions faire confiance au génie génétique pour nous doter, dès la naissance, du toit nécessaire à l'image de ce que, par chez nous, nous dénommons "petit gris" par opposition à l'escargot de bourgogne.
Le Darwinisme est passé par la ! Mais Darwin l'appliquait-il #224; l'économie, je ne crois pas !
Qu'il faille attendre 2012 , cela est certainement probable, voir apr#232;s. Mais les d#232;s sont jetés. Petit #224; petit cela avance.
[size=1]et pourquoi pas, celui d'obtenir le tout... sans efforts. Ce genre d'affirmation me g#232;ne car elle est #224; mon sen compl#232;tement déconnecté. Il n'y a pas un probl#232;me d'effort ou de non effort, il y a simplement des droits. Celui de dormir sous un toit tout simplement.
Quitte #224; choquer un enfant qui hérite une maison de ses parents, de quel droit l'a t'il si ce n'est le fait de bien naître. Lui non plus n'a pas eu #224; fournir d'efforts, ses parents oui, peut-#234;tre, mais pas lui.
Cette notion d'efforts n'a que peu de sens #224; mes yeux. A ce jour il y a un déséquilibre tel dans l'offre de logement qu'il mission impossible d'en acquérir un, par rapport au revenus les plus répandus sur le territoire (soit semblerait il autour de 1500€ mensuel, si l'on pratique le principe du 1/3, un maximum de 500€. O#249; #224; t'on des logements pour ce prix dans les lieux urbains pouvant loger une famille). L'on peut parler d'effort lorsque l'on se bat pour acquérir un bien physique ou moral, lorsque l'on donne de sa personne. Mais l#224; ce n'est pas de l'effort. C'est un syst#232;me spéculatif, voir idéolgique, en tout cas aussi politique, et d'exploitation du plus grand nombre. Et dans le plus grand nombre il y a des popriétaires qui eux m#234;mes ne sont pas mieux lotis, et qui font le syst#232;me, par la préparation d'un endettement en vue d'un capital futur. Suivant les époques et la force du répondant certains s'en sortiront tr#232;s bien (voir spéculation des années 86/90, 97 #224; aujourd'hui), d'autres un srendettement énorme et je parle de notre époque. Il n'est plus du tout évident, #224; ce jour de miser sur une spéculation imobili#232;re, #224; mon sens le haut de la courbe est déja atteint est depuis une année environ.
Et la j'en reviens au sujet initial, le droit au logement (et non d'hébergement) pour tous avec garantie de l'état, qu'on l'appelle opposable ou qu'il prenne une autre forme, ne risque t'il pas, ne serait-ce que parce qu'il existe, m#234;me si les premiers effets se font sentir dans quelques années, ne risque t'il pas d'influer sur les marchés de l'immobilier par une baisse des prix, une baisse de l'offre locative privé, et donc de l'investissement en ce secteur d'activité. |
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quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 03 janv. 2007 : 20:45:38
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Libab,
Un, vous avez un pb avec les citations qui rend vos interventions très pénibles à lire. Arrivez-vous à vous relire sereinement ?
Deux, lorsque vous écrivez Citation : A ce jour il y a un déséquilibre tel dans l'offre de logement qu'il mission impossible d'en acquérir un, par rapport au revenus les plus répandus sur le territoire (soit semblerait il autour de 1500€ mensuel, si l'on pratique le principe du 1/3, un maximum de 500€.
Sauf à vous demander si vous envisagez que chaque individu achète son propre logement, il me semble que 1500 € ne correspond pas aux revenus d'un couple, marié, pacsé ou non ? A moins que vous ne soyez un tenant de la femme, épouse, concubine à la maison sans revenus ?
Ce qui m'étonnerait tout de même.
Trois, Citation : Et la j'en reviens au sujet initial, le droit au logement (et non d'hébergement) pour tous avec garantie de l'état, qu'on l'appelle opposable ou qu'il prenne une autre forme, ne risque t'il pas, ne serait-ce que parce qu'il existe, m#234;me si les premiers effets se font sentir dans quelques années, ne risque t'il pas d'influer sur les marchés de l'immobilier par une baisse des prix, une baisse de l'offre locative privé, et donc de l'investissement en ce secteur d'activité.
Mais tout ira bien car tout le monde étant logé, personne ne recherchera de logement.
Les bailleurs/rentiers/retraités actuels retourneront au boulot pour continuer de financer le droit au logement des autres car il faudra bien que quelqu'un paie, à moins que, un héritage ou autre miracle ne vienne au secours de l'Etat providence !
Mais là, je me fais volontairement l'avocat du diable. Je ne retire que bien peu de revenus de l'immo et m'en contrefout.
Mais je ne peux malheureusement pas vous suivre dans vos discours ou l'émotionnel passe avant le concret. Acquérir un bien immobilier, sauf exception, a toujours été pour tous ceux qui s'y sont lancés, et ce quels que soient leurs revenus initiaux, une prise de risque, un effort à faire sur d'autres dépenses dites de "plaisir" etc... et bien longtemps avant de signer le contrat de vente.
Alors vouloir nous faire croire que demain il n'en sera pas de même, c'est pour ma part, prendre le lecteur pour un idiot.
Que certains se soient fait "manipuler" par qui vous voudrez : banquiers, AI, notaires, etc... en croyant qu'il fallait acheter à tous prix et sous n'importe quelles conditions pour, soit vivre dans LEUR logement (et cela est un moindre risque), ou soit investir dans l'immo pour préparer leur retraite de dans vingt/trente ans est un autre débat. Citation : [size=1]et pourquoi pas, celui d'obtenir le tout... sans efforts. Ce genre d'affirmation me g#232;ne car elle est #224; mon sen compl#232;tement déconnecté. Il n'y a pas un probl#232;me d'effort ou de non effort, il y a simplement des droits. Celui de dormir sous un toit tout simplement.
Quitte #224; choquer un enfant qui hérite une maison de ses parents, de quel droit l'a t'il si ce n'est le fait de bien naître. Lui non plus n'a pas eu #224; fournir d'efforts, ses parents oui, peut-#234;tre, mais pas lui.
Là, je ne comrends pas vraiment votre propos bien difficile pour moi à décrypter.
Souhaitez vous qu'à chaque génération, les acquis de la précédente soient "remis au pot de la nation" afin qu'aucune différence ne subsiste entre enfants de la même génération.
On peut également considérer alors que tous nous devrions non seulement naître égaux en droits, mais en taille, en intelligence etc... Vous êtes un tenant du Big Brother ou d'un communisme égalitaire drastique, expliquez-moi un peu ?
Quant à Citation : Vous voyez l'actualité nous rattrappe
Vous savez tout comme moi que nous sommes en période électorale et que, parce qu'un "artiste" a trouvé judicieux de faire de la pub pour les tentes décatlhon, tous les politiques suivent, Pt compris.
Nous en verrons d'autres d'ici quatre mois et croyez vous vraiment que le monde et la France en particulier en serons si révolutionnés que cela dans un an, deux ans, cinq ans ??????????????????
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Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
Edité par - quelboulot le 03 janv. 2007 20:55:45 |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 04 janv. 2007 : 17:42:24
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Souhaitez vous qu'à chaque génération, les acquis de la précédente soient "remis au pot de la nation" afin qu'aucune différence ne subsiste entre enfants de la même génération.
non, le propos n'est pas l#224;. Il est uniquement une réponse #224; la notion d'effort qui n'a que peu de sens de mon point de vue.
D'un coté il y a des personnes en attente de logement, pour lesquelles il est tr#232;s difficile dans notre économie actuelle d'en acquérir un sous forme locative ou autre, sans pour beaucoup, puisque cela est un des postes les plus importants de depenses, se mettre dans un surendettement et d'un autre coté une offre, notamment locative qui est bien en dessous des besoins et des réelles possibilitées financieres.
Le marche locatif est #224; ce jour un marché comme les autres. Mais la notion de toit, de foyer dépasse de loin la vision uniquement marchande. C'est l'évolution que nous ne pouvons que constater, d'accord ou pas.
Dixit les squats, dixit la revendication des réquisitions, dixit le droit opposable en cours mais aussi l'intervention des CAF pour le paiement des échéances aupr#232;s d'organismes qui laissent #224; désirer pour le maintient de personnes en 1 logement. Mais aussi intervention et paiement par l'état au titre du recours gracieux pour maintient dans les lieux, notamment de la cellule familiale.
Le bien immo n'est pas uniquement une offre marchande offreur/demandeur (la démonstration par intervention extérieur vient d'#234;tre faite), il est aussi une cellule familiale, il est aussi la condition 1#232;re de construction de son #234;tre. Ce n'est pas de l'émotif, cela n'a rien #224; voir. Sans toit, rien ne peut #234;tre envisagé dans une vie. Ni travail, ni élever des enfants...
Quand il y a disproportion d'offre, la notion d'effort et d'équilibre du marché ne veut rien dire. Et c'est ce que l'on constate. Des peronnes qui travaillent et qui sont SDF. Des personnes qui travaillent et qui se surendettent. Des personnes qui travaillent et qui vivent dans des campings, etc...
Le probl#232;me est qu' #224; l'heure actuelle on a laissé évoluer une idéologie de type néo-libérale, o#249; tout se régularise sur un marché unique d'offre et de demande. La réalité de la vie est tout autre.
Et je suis persuadé que de ne pas l'avoir compris, ce sera la rue qui obligera #224; le faire comprendre. Notre histoire nous l'a prouvé #224; plus d'une reprise. |
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JPM
Pilier de forums
13591 réponses |
Posté - 04 janv. 2007 : 18:52:05
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Tout celà est bien gentil, mais on ne fait que répéter ce qu'écrivait déjà Cicéron, dans son " Pro domo " [domus = la maison ] : " Est-il rien de plus sacré, de plus respectable aux yeux de la religion que la maison d'un citoyen ? Là sont les autels des foyers sacrés, des dieux pénates ; là se font des sacrifices, des actes religieux, des cérémonies. C'est un asile inviolable pour tous et d'où l'on ne peut arracher personne sans impiété "
" Pour tous " ? C'est le droit au logement opposable !
" d'où l'on ne peut arracher personne " ? C'est la prohibition idéale de l'expulsion.
Quant au " sacré ", qu'il faut apprécier en revenant 2000 ans dans le temps, on le retrouve dans l'article 17 dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : " la propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique légalement constatée, l'exige evidemment et sous la condition d'une juste et préalable indemnité ".
Du caractère finalement bourgeois de la Révolution française il est résulté que les non-propriétaires sont apparus alors comme des hommes, à la rigueur, mais pas des citoyens, et donc des exclus.
Nous restons dans le même fil à prôner l'accession à la propriété comme une nécessité de même nature. Elle est bonne en soi, mais pas pour tous, et pas à n'importe quel moment de la vie, puisque l'emploi, quant à lui, est de plus en plus nomade.
Le besoin primaire est donc le besoin de logement, et non celui de propriété. C'est le secteur locatif dit " social " qui doit passer avant tout.
La future loi, proposée par un bord, mais qui de toute manière, l'aurait été été, le cas échéant, par l'autre bord, n'est qu'un attrape-nigaud, au même titre que d'autres lois caressantes mais hypocrites.
Le caractère le plus marquant de l'installation des tentes rouges est l'emplacement choisi
De nos jours, c'est la possibilité de louer qu'il faut considérer comme sacrée, pour une grande partie de la population.
Reste le problème d'une " frange sociale ", qui relève de la solidarité nationale, tenue à l'obligation de secours immédiat et à celle de réinsertion, dans un intérêt commun bien compris.
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ribouldingue
Pilier de forums
11304 réponses |
Posté - 04 janv. 2007 : 21:17:33
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Citation : QUE PENSEZ-VOUS DE L'IDEE QUI COMMENCE A FAIRE PLUS QUE SON CHEMIN, DANS LA LOGIQUE DU DROIT AU LOGEMENT INSCRITE DANS LA LOI DE 1989, QUE PENSEZ-VOUS DE CETTE IDEE QUI CONSISTERAIS A RENDRE OBLIGATOIRE LE LOGEMENT POUR TOUS, AU MÊME TITRE QUE L'EDUCATION POUR TOUS, OBLIGATION ET GARANTIE DE L'ETAT.
Ce que j'en pense, libab?
Qu'on se trompe de débat, tout simplement.
La vrai question d'abord est : Droit au logement pour tous, en échange de quelque chose, mais quoi?
1/ Mais on se trompe d'abord de débat, parce que les SDF ne demandent pas forcément un logement qu'ils ne sont pas capables d'assumer. Parmi mes locataires, j'ai eu une fois un SDF que le FSL m'a demandé d'aider a remettre dans les rails. Au bout de six mois, lui n'avait rien payé, mais la FSL et la CAF avait deja beaucoup donné, et il est parti, comme ça, sans le dire, en ayant tout cassé ou presque a l'intérieur. Pas son problème, il n'est pas la sur terre pour se plier aux règles.il vit aussi bien ailleurs, même si nous nous pensons que la rue n'est pas un logement.
===> Donc le débat actuel ou l'on parle du droit au logement comme solution pour les SDF, c'est du bluff. On prend les SDF en otage d'un problème poitique.
2/ Le logement social existe.
Il se trouve qu'il est partiellement assumé par des bailleurs privés qu'on sous-estime, et partiellement par des HLM et autres logements qui sont malheureusement gérés comme n'importe quoi.
Il y a dans ces logements sociaux une infinité de personnes qui n'ont rien a y faire, parce que leurs salaires sont devenus (ou étaient des le départ par magouille, ca existe bcp à Paris) largement supérieur a un salaire de misère.
Une fois qu'on 'tient' un logement social, on ne le lache plus. Enfin, le logement social sert beaucoup a placer une forte proportion de population immigrante, en défaveur de population locales qui ont toujours été sur places (les jeunes notamment) et qui souffrent beaucoup du chomage.
3/ Le logement social libre existe, mais il est tenu a des lois très strictes, a un formalisme sans faille, qui coute une fortune au propriétaire (constats d'huissier, frais non récupérables, procédures qui durent deux ans). Du coup, le loueur ne peut pas prendre de risque, il demande la ceinture et les bretelles.
Ce n'est pas sa faute, c'est la loi qui l'oblige.
Quand il apprend que aujourd'hui, sous prétexte d'aider, on va lui demander en plus de ne pas laisser son logement libre sous couvert de réquisition, il va péter un plomb, et c'est normal.
Quand il apprend qu'il n'a presque plus le droit de choisir son locataire, sinon on l'emmène au tribunal et on lui dit 'ca vaut 3000 euros', alors que si le locataire casse tout, il sait que personne ne le rembourse, il pête un autre plomb, et c'est normal.
C'est vrai qu'on peut traiter tous les rapports humains avec une loi hyper-stricte, disant ce qu'on a le droit de dire et de ne pas dire, mais pensez vous que dans ce cas, un entrepreneur ait envie de construire des logements? D'ailleurs construirait-on aujourd'hui autant de logements si le gouvernement n'acceptait de dépenser une fortune en réductions d'impots (inefficaces)?
Croyez vous que si on durcit de plus en plus la loi en montrant du doigt ceux qui possèdent et en récompensant ceux qui n'ont rien et/ou en font rien, on récompense au bout du compte le travail, l'économie, la gestion, et tout ce qui mène une société?
Ce n'est pas en montrant du doigt a la vindicte populaire les méchants propriétaires qu'on fera avancer les choses.
Ce n'est pas en faisant croire aux gens que le droit au logement gratuit doit être inscrit dans la constitution qu'on va inciter les gens a se décarcasser.
Le travail se gagne avec de la sueur. On n' a pas le droit de fracturer la maison d'autruit, et de >réquisitioner< en disant: puisque c'est libre c'est à moi. On n' a pas le droit de dire aux gens que si ils sont pauvres, alors le logement doit être gratuit. Sinon a quoi bon etre riche?
On peut aider, mais si l'aide est obligatoire, ce n'est plsu de l'aide. Nous allons ariver avec les logement sa la même situation qu'avec les emplois: a force de les surportéger, il n'y a que ceux qui sont ultra-rentables qui restent, du coup on a une industrie hypercompétitive (normal, les autres sont morts) mais qui se réduit de jour en jour.
Alors, non, le droit au logement opposable, je pense que ce n'est pas une bonne idée. On en va pas résoudre un porblèem franco-françasi de très mauvaise gestion de l'industrie (je veux dire dont le sconséquences sont un chmage énorme et des SDF en nombre de plsu en plsu important) par une ligne suppélementaire dans la constitution.
Attaquons nous aux vrais prpblèmes. |
Festina lente |
Edité par - ribouldingue le 04 janv. 2007 21:27:10 |
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libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 04 janv. 2007 : 22:32:36
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ribouldingue Bonsoir,
Sur plusieurs de vos points relatés je suis en complet accord avec vous sur les constats, mais je n'en tire pas obligatoirement compl#232;tement les memes conclusions.
Quand on parle de logement pour tous, les SDF en sont une partie, mais représentent pas la totalité de la population qui fait que tr#232;s souvent un probl#232;me de resocialistion devient obligatoire avant une reprise d'indépendance de logement. Face aux SDF l'on peut se retrouver souvent dans une obligation de réinsertion, et suivi par des professionnels. Mais on ne devient pas SDF par choix ou si peut que cela est #224; la marge. Donc il est vrai qu'un propriétaire individuel peut avoir le genre de désagrément que vous avez indiquez. Mais est-ce au propriétaire individuel d'y répondre, je ne le crois pas ! Sauf si sensibilisé et compétent.
Mais dans les mals logés il y a nombre de personnes autres que les SDF (vivant dans la rue en prenant cette définition), mais des personnes vivant #224; l'année dans des campings, d'autres ne quittant pas leurs parents, d'autres vivant #224; plusieurs dans un meme logement ne pouvant en payer un, d'autes dans des foyers, etc...
Par ailleurs, je ne sais ce que sera cette loi sur le droit opposable, l'avenir le dira. Mais apr#232;s tout elle s'adressera #224; l'état via les collectivités, la résultante d'affectation du paiement des impôts.
Préfera t'on payer des amendes et n'offrir de logement, plutôt que dans offrir sur le marché. C'est ce que l'on constate avec l'obligation d'un minimum de logement sociaux dans certaines communes.
Il y a donc un réel probl#232;me de choix politique.
Et ce que l'on constate est un déséquilibre manifeste de l'offre par rapport #224; la demande. On constate aussi unanimement que dans une société comme la France il est intolérable au xxieme siecle que des gens n'aient pas de logement ou dormir, et que ce droit au logement est inscrit dans la loi depuis 1989. On constate aussi une evolution de mouvements associatifs, en défense de locataire, mais aussi au grand jour au travers d'occupation de logement (je pense au DAL le faisant sur des institutionnel, evitat le proprietaire prive). On constate aussi de mouvement de rue que l'on a pas connu par le pssé sur ce sujet.
Dans le systeme mis en place actuellement, il y a quand m#234;me quelque chose qui ne fonctionne pas, aussi bien du coté du propriétaire et du locataire. Vous me connaissez trop pour savoir que je n'oppose pas ces 2 catégories.
Mais QUE PENSEZ-VOUS DE L'IDEE QUI COMMENCE A FAIRE PLUS QUE SON CHEMIN, DANS LA LOGIQUE DU DROIT AU LOGEMENT INSCRITE DANS LA LOI DE 1989, QUE PENSEZ-VOUS DE CETTE IDEE QUI CONSISTERAIS A RENDRE OBLIGATOIRE LE LOGEMENT POUR TOUS, AU MÊME TITRE QUE L'EDUCATION POUR TOUS, OBLIGATION ET GARANTIE DE L'ETAT.
Cette question je l'ai posé bien avant les év#232;ments actuels Néanmoins, une volonté politique serait préférable #224; une loi.
Vous écrivez monsieur ribouldingue On peut aider, mais si l'aide est obligatoire, ce n'est plsu de l'aide.
Sur ce point, je diff#232;re avec vous. Ce n'est pas de l'aide dont il est question. L'aide d'ailleurs étant souvent assimilé #224; de la charité. L'aide n'a rien #224; voir et #224; ce niveau nous nous opposont. Les personnes comme moi parle de droit. Droit d'avoir un toit, pas gratuitement, mais en fonction de ses possibilités. Quand on sait qu'en france que 80/100 des personnes gagnent moins de 2000 €/mensuel, cela veut dire si regle de 3 appliquée un maximum d'échéance de 650€ (proprietaire ou locataire). Que plusieurs millions gagnent moins de 800€...
On peut parler d'effort, d'aide, si un equilibre réel d'offre existe par rapport #224; la demande, ou un équilibre de demande par rapport #224; l'offre. Mais cet équilibre est loin d'exister. Si tel était le cas ne pensez vous pas que #224; ce niveau le marché jouerait son role.
A vous lire
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