|
Auteur |
Sujet |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 11 nov. 2006 : 15:49:24
|
QUE PENSEZ-VOUS DE L'IDEE QUI COMMENCE A FAIRE PLUS QUE SON CHEMIN, DANS LA LOGIQUE DU DROIT AU LOGEMENT INSCRITE DANS LA LOI DE 1989, QUE PENSEZ-VOUS DE CETTE IDEE QUI CONSISTERAIS A RENDRE OBLIGATOIRE LE LOGEMENT POUR TOUS, AU MÊME TITRE QUE L'EDUCATION POUR TOUS, OBLIGATION ET GARANTIE DE L'ETAT.
1/ Sur un plan moral 2/ Ne pensez-vous pas que dès l'instant ou une telle obligation intervienne, le marché de l'immobilier quand à son offre ne puisse qu'augmenter 3/ Que l'offre du prix locatif ne puisse que baisser, tenant compte plus des possibilités financières des personnes, que de l'investissement locatif 4/ D'une mixité soiale ou autres plus importantes, ou au contraire une accentuation des formes de communautarisme
|
Signaler un abus
|
|
Ankou
Pilier de forums
3265 réponses |
Posté - 11 nov. 2006 : 18:25:40
|
J'ai trouvé!
Mais j'attendais des réponses, et ne trouve que des questions, déçu, vraiment ;-)
Mais voilà une discussion qui pourrait être intéressante.
A nos réflexions |
Signaler un abus |
|
quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 11 nov. 2006 : 22:03:54
|
quelboulot
Ce n'est pas mon idée. Elle est très sérieuse et lançé par différents politiques (pas obligatoirement de gauche), qui souhaitent la mettre en application. Je l'ai indiquée, car j'aimerais connaître réflexions tous simplement.
En 1989, lorsque le droit au logement a été mis dans la loi personne ne pensait quelques années plutôt que cela aurait pu être vrai, il n'a pas été remis en question depuis.
En 1991 la réforme des procédures civils d'exécution en interdisant notamment à l'huissier de ne pas pénétrer dans les lieux en l'absence du locataire a été un tolé, et non remis en question.
Ce genre de réforme n'est-elle pas dans une logique
j'aimerais avoir réflexions et analyse, qu'en pensez-vous
|
Signaler un abus |
|
Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 11 nov. 2006 : 22:28:48
|
Quelboulot, Je suis tout à fait d'accord avec votre réponse.
Libab, Comment pouvez-vous dire que la loi de 1989 a inscrit le droit au logement? Il y a toujours autant de logements vacants, de SDF, et de moins en moins de logements sociaux.
L'association DAL est toujours là, seul l'nsalubrité des logements semble avoir fait des progrès.
C'est vraiment étonnant que l'on puisse écouter les démagogues en tous genre.
Enfin, j'ai une proposition: Votez une loi instituant une rente annuelle de 100K€ net/an pour chacun des francais, avec la potion qui va avec (Quelboulot), et je reviens me réinstaller en France définitivement.
|
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve. |
Signaler un abus |
|
Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 11 nov. 2006 : 22:31:08
|
Libab,
Une autre commentaire Citation : AU MÊME TITRE QUE L'EDUCATION POUR TOUS, OBLIGATION ET GARANTIE DE L'ETAT.
C'est marrant, c'est pas cette même éducation pour tous qui fait que la France est le champion des pays développés pour le taux de chômage des jeunes le plus élevé. |
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve. |
Signaler un abus |
|
JPM
Pilier de forums
13591 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 11:10:37
|
Il ne faut pas se goberger à inscrire dans la Constitution et la loi des droits et des affirmations historiques que personne ne conteste sauf quelques marginaux.
Prendre l'exemple du droit à l'enseignement est sympathique mais présentement mal venu quand on fait objectivement le bilan.
Dans tous les cas, le Droit n'est ni contestable ni contesté. C'est la mise en oeuvre qui est déplorable.
Une Nation qui proclame le libre Droit d'accès des jeunes à l'Université sans respecter l'obligation qu'elle a de leur assurer d'abord les formations de base est une Nation branlante.
Mutatis mutandis, on retrouve des insuffisances identiques pour tous les autres Droits fondamentaux y compris le droit au logement décent (celui des détenus inclus).
|
Signaler un abus |
|
lesterlin
Pilier de forums
301 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 11:30:33
|
Commençons à aider les petits loueurs en les protégeant des mauvais payeurs. Comme disait un rapport de UNPI, il y a pas si longtemps, il y a si mes souvenir sont bons près de 4 millions de logements vides.
Posons nous déjà la question: Pourquoi sont ils vides et non loués?
Sûrement parceque beaucoup de prpriétaires préférent ne pas les louer plutôt que de loger gratuitement certaines personnes, perdre de l'argent ou retrouver son logement dans des états pitoyables.
Les petits investisseurs, qui désirent se constituer un patrimoine, peuvent dans certains cas se retrouver dans une très mauvaise situation financière, à cause de ce type de personne. Au lieu de se constituer un patrimoine, ils perdent tout.
Commencont par là, et peut être que le nombre de personne ne possédant pas de logement, diminuera
|
Signaler un abus |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 11:50:05
|
Bonjour,
Prado, comment pouvez vous dire cela ! Il suffit de vous reférer à cette loi !
Pour rappel Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 Le droit au logement est un droit fondamental ; il s'exerce dans le cadre des lois qui le régissent. ...
Après qu'il y ai des logements vacants, c'est peu que de le dire. Que l'on soit revenu, notamment à l'initiative du DAL, à la possibilité de réquisition, sous certaines conditions, cela est vrai. Que l'offre locative actuelle ne corresponde pas aux possibilité financière des revenus de la très grande majorité de la population vivant sur le territoire français, cest peu que de le dire. Que l'offre locative (ou d'accession à la propriété) soit insuffisante en son nombre par rapport aux besoins individuels de se loger, c'est peu que de le dire. Mais il ne faut pas tout mélanger.
Ce droit au logement n'a jamais été remis en question.
La question qui pourrait se poser serait : "qu'est un droit sans sanction ?" Mais n'est-on pas un peu dans ce genre d'évolution, en palier successifs.
A titre d'exemple l'obligation, non respectée à l'heure actuelle, de la construction de logement sociaux dans les communes de 20% ne va t-elle pas dans cette logique ? Il est vrai qu'à ce jour cela n'est pas respecté, mais les marches de l'escalier ne sont-elles pas installées ?
Je crois qu'il faut des années, des dizaines d'années, mais que le système a installés ses jalons.
Ma question initiale (je n'ai jamais dit que je partageais cette idée, ni le contraire), puisque nous sommes sur le forum des réformes en immobilier en vue des prochaines campagnes électorales, soulevé une idée qui commence à faire son chemin et qui est reprise par des politiques, et qui à mon sens serait si elle était mise en application un bouleversement fondamentale dans le domaine de l'immobilier, et aurait des implications financières, sociales...
Je ne suis pas dans le domaine de la démago. Tout est opportunité, et lié au contexte sociologique, économique, psychologique d'une société, j'en suis fermement convaincu. Lorsque les jalons sont mis, malgrés les oppositions, les contestations, les évolutions continuent, dans le temps certe, par des avancés et des reculades, souvent dans la détresse, mais ce genre d'idée pour faire plus simple n'est-elle dans ce genre de continuité. |
Signaler un abus |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 12:25:03
|
Escusez, lesterlin et JPM
J'étais en train de répondre au message de Prados quand vous avez indiquez vos observations. Je n'en avais donc pas pris connaissance.
Les questions que vous soulevés lesterlin sont pertinentes :
Posons nous déjà la question: Pourquoi sont ils vides et non loués? vous apportez la réponse
Sûrement parceque beaucoup de prpriétaires préférent ne pas les louer plutôt que de loger gratuitement certaines personnes, perdre de l'argent ou retrouver son logement dans des états pitoyables.
Elle est vrai, est-ce la seule, n'y en a t'il pas d'autres ? Croyez-vous ? Les propriétaires ne sont-ils que des petits propriétaires ? Des institutionnelles et des grands n'existent-ils pas ? La logique de ces derniers est-elle la même que celle propriétaire d'1, de 2, de 3, ou un peu plus, de logement. La logique est-elle la même d'une personne ayant payé son patrimoine, par rapport à celle d'une autre qui doit rembourser des crédits tous les mois. Dans ce dernier cas, je suis loin d'être convaincu que ces derniers refusent de louer
Vous indiquez :
Les petits investisseurs, qui désirent se constituer un patrimoine, peuvent dans certains cas se retrouver dans une très mauvaise situation financière, à cause de ce type de personne. Au lieu de se constituer un patrimoine, ils perdent tout.
Commencont par là, et peut être que le nombre de personne ne possédant pas de logement, diminuera
Justement ce genre de lois ne risque t'elle pas de remettre en question les logiques uniquement commerciales et inflationnistes du marché de l'immobilier, notamment par des personnes pensant se créer un capital futur, sur des biens, que si elle était mis en application, perdraient de leurs valeurs
JPM J'ai bien apprécié votre questionnement, qui pourrait se résumer ainsi : A quoi sert de faire des lois si l'on ne se donne pas les moyens de les faire appliquer, et ce qui compte est l'application et non la loi. En résumé la réalité du terrain. (Est-ce cela ?)
Effectivement, une loi non appliquée, à quoi sert-elle ? Elle a pour moi un avantage celui d'exister ! Des lois fondamentales ont aussi pour but d'orienter l'état d'esprit. Des lois fondamentales permettent aussi de les revendiquer par ses défenseurs. Tout cela ce n'est pas rien !!! Mais certes insuffisant.
J'en reviens à mon image indiqué ci dessus de l'escalier. Une fois que les marches sont mises, elles le sont. Après tout est une histoire de temps de combat, de rapport de force, sachant que rien ne se fera avec l'assentiment.
Oui, je suis un peu comme vous, il vaut faire en sorte qu'une loi, si elle n'est pas appliqué que l'on oblige à son application. Mais je le répète, c'est un combat qui laisse des victimes. Mais dès que les jalons sont mis on ne reviens jamais complètement en arrière.
|
Signaler un abus |
|
ed75019
Nouveau Membre
8 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 16:57:56
|
Citation : Initialement entré par lesterlin
Commençons à aider les petits loueurs en les protégeant des mauvais payeurs. ...
Et que dire du nombre grandissant de propriétaires voyous qui répondent aux abonnés absents quand il faut entretenir leur bien, mais répondent présent pour encaisser leur chèque de loyer? Que dire des propriétaires qui demandent des garanties de plus en plus délirantes sans se poser le mondre problème moral? Soyons un peu lucide, sans nier le problème de squat et de loyers impayés, les plus à plaindre en France en 2006 sont les locataires. Il suffit d'être locataire soi-même, de déménager un peu pour s'en rendre compte très vite.
En tout cas content qu'il y ait ce débat sur ce forum principalement fréquenté par des propriétaires.
Quelques idées: - Le concept même de caution solidaire est complètement aberrant et est à ma connaissance assez unique en Europe. Etre célibataire et gagner deux fois le smic est à peine suffisant pour se loger décemment dans les grandes villes françaises de nos jours. Il faut dire les choses telles qu'elles sont. De la même manière que l'on cotise pour l'assurance sociale, ne pourrait-on pas remplacer le système actuel par un système de cotisation nationale annuelle qui protègerait les propriétaires en cas d'impayés ? Ca me semblerait bcp plus équitable que le système gaulois en vigueur.
- Le dépôt de garantie devrait être à mon sens limité à un mois.
- Que les recours juridiques (que ce soit pour les locataires ou les propriétaires) soient simplifiés et applicables dans des délais plus courts qu'actuellement.
- le préavis de départ de 3 mois est trop long. Je conviens que plus court il deviendrait plus problématique pour les propriétaires. Cependant il y a des pays où il est plus court et personne ne s'en plaint. En tout cas la situation actuelle n'est pas satisfaisante et n'encourage pas à la "mobilité" (terme à la mode en ce moment chez certains politiques...)
- Il faut trouver une solution à la spéculation et à l'inflation des loyers et du prix de l'immobilier inversement proportionnel à la progression des salaires français. L'écart se creuse de plus en plus et la classe moyenne est étouffée, ce qui économiquement pour un pays est un signe très très mauvais. Sur ce sujet encore une fois les propriétaires on peut être un rôle à jouer et une prise de conscience à effectuer.
- le respect de la loi SRU sur les 20% de logement sociaux. Il n'est moralement pas acceptable que les municipalités riches puissent s'y soustraire en payant de lourdes amendes. Ca arrange peut-être les caisses de l'Etat d'un certain point de vue, mais d'un autre côté cela participe au problème des banlieues et au manque de mixité sociale, sans parler de l'encombrement des tribunaux.
Personnellement je pense même que le logement est un problème plus important que le chômage dans les grosses agglomérations. Il est même devenu le problème numéro 1 des grandes villes françaises. Je trouve étrange que les médias s'y intéressent si peu. Peu d'articles, peu d'enquêtes sur l'ampleur véritable du problème...il faudrait que les journalistes se réveillent un peu car il se passe aussi des choses chez nous. Je ne crois pas aux utopies, mais je pense que l'Etat doit être plus interventionniste dans ce domaine d'un côté et que de l'autre chaque citoyen prenne ses responsabilités, qu'il soit propriétaire ou locataire. Sur ce dernier point je suis bien pessimiste et ne vois aucune raison de changement. Du point de vue politique Borloo a amorcé qqchose, il faut le reconnaître, mais on est loin du compte, ça ne suffira pas.
|
Signaler un abus |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 17:43:15
|
Entré par ed75019
Il faut trouver une solution à la spéculation et à l'inflation des loyers et du prix de l'immobilier inversement proportionnel à la progression des salaires français. je pense que l'Etat doit être plus interventionniste dans ce domaine le logement est un problème plus important que le chômage dans les grosses agglomérations.
Vous voyez, qu'il y a différentes manières d'approcher le logement!!! Tous ces personnes qui pensent comme ed75019 seraient-elles de "méchantes personnes profitant d'une législation trop en faveur des locataires" comme disent certains défenseurs d'une vision unilatérale de l'approche du logement
Sommes nous en 2 mondes totalement opposés et complètement inconciliables Ni a-t'il pas de la détresse de chaque coté du logement L'opposition ne se fait-elle pas plus entre spéculateurs financiers d'un coté et petits propriétaires et locataires de l'autre
Ce principe du droit au logement pour tous, au même titre que l'éducation obligatoire pour tous, et cela garantie par l'état opposerait qui, les petits propriétaires, les spéculateurs, la baisse des prix suite investiseement serait-elle source de mécontentement |
Signaler un abus |
|
Prados
Pilier de forums
3625 réponses |
Posté - 12 nov. 2006 : 21:25:33
|
Libab, Citation : Prado, comment pouvez vous dire cela ! Il suffit de vous reférer à cette loi !
Pour rappel Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 Le droit au logement est un droit fondamental ; il s'exerce dans le cadre des lois qui le régissent.
Dans le même genre, il est strictement interdit de rouler à plus de 130 km/h en France, ou bien, il est interdit de travailler au noir, ou bien, ... tout plein d'autres lois sensées être utiles mais complètement en dehors des clous et non appliquées.
L'honnêteté ne se règle pas avec une loi.
De plus, plus les sanctions sont dures, et plus le marché noir s'installera, ce n'est malheureusement qu'une question d'équilibre.
Prenez par exemple les chambres de bonne de moins de 9m², aujoud'hui, la loi SRU a créé une véritable envolée du loyer des studios premier prix sur Paris et petite couronne car le legislateur a voulu éviter les locations misérables.
A mon humble avis, il aurait plutôt fallu établir un certficat de "locabilité". Par exemple, beaucoup d'employés de restaurants sur Paris se contentait de chambres sans cuisine, car ils étaient nourris par leur patron. Comment voulez-vous prendre cette spécificité en compte dans une loi?
Enfin, si cela vous permet de croire que la situation peut s'améliorer de cette facon.
Un dernier point: Il y a suffisament de HLM en France. Le problème, comme le disait Quelboulot, c'est qu'ils ne sont pas attribués à ceux qui en ont besoin, ou que le besoin devrait être réévalué chaque année.
Pour info, je connais un redevable de l'ISF qui habite en HLM de luxe (petite maison de ville toute neuf des années 2002) en proche couronne. De quel droit peut-on laisser quelqu'un profiter d'un avantage dont il n'a pas besoin?
Commencons donc par instaurer une meilleure justice sociale en France, et vous devriez voir certaines améliorations. |
Que chaque homme divise son argent en trois, qu'il investisse un tiers dans la terre, un autre dans les affaires et qu'il garde le dernier tiers en réserve. |
Edité par - Prados le 12 nov. 2006 21:26:36 |
Signaler un abus |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 13 nov. 2006 : 00:04:07
|
Bonsoir,
Enfin, penseriez qu'il y a trop de loi en France Prados ? Penseriez-vous que l'état n'interviendrait t'il que trop ?
Vous savez la France a une culture de l'état qui remonte à Colbert. Est-ce un bien, est-ce un mal, c'est la culture Française. Elle a montrée son efficacité et ses lacunes.
L'Etat est pris comme un régulateur. Vous stipulez : Commencons donc par instaurer une meilleure justice sociale en France, et vous devriez voir certaines améliorations. Sur ce point on ne peut que être en accord. Sur une idée, oui. Mais qu'est-ce que cela veut dire.
Vous avez finalement pu ne convenir que la notion de droit au logement est dans la loi de 1989, et au final non remis en question, et cela a son importance.
Le principe même de la loi, fait parti de la culture française, mais au bout du compte la saisine des Tribunaux à la fin est bien moins importante que aux USA (du moins encore à l'heure actuelle). Cela fait parti aussi de la culture Française.
L'idée même d'un logement obligatoire pour tous ne rentre t'elle pas dans cette logique de justice sociale Je crois que oui. (suis-je en accord sur ce moyen d'y arriver, cela est un autre problème)
Y parvenir, et s'en donner les moyens en est un autre. Est-ce souhaitable ?
Le marché doit-il tout régulé ? Beaucoup se rendent compte des limites d'un tel système. Ce n'est pas pour rien que la France a 2 pôles de culture politique opposé, et au bout du compte évolue dans un certain consencus. Ce n'est pas pour rien que beaucoup se sentent attachés à ce qu'ils appellent leur "service publique"
Je ne crois pas que le marché soit un régulateur. Je crois qu'il est la source même d'injustice, s'il n'est pas équilibré. Je ne crois pas d'ailleurs qu'il y ai 1 marché, mais au contraire des marchés. Peut-on mettre sur le même plan un monopole, des olygopoles, des petites entreprises, des moyennes et des grandes, des demandeurs individuels et collectifs... La loi de l'offre et la demande n'est pas la seule. L'équilibre n'existant pas, comme en immobilier entre offreur et demandeur, un régulateur comme l'état peut-être créateur d'équilibre et de justice sociale.
Et cette idée croissante de politique d'un droit au logement pour tous trouve tout son sens.
C'est à ce niveau qu'une telle loi fondamentale, comme la suppression de la peine de mort qui sont des lois fondamentales, trouvent toutes leur logiques.
Question : Y trouvez une logique Quoi qu'i en soit si elle devait être mise en application qu'elles en seraient les conséquences sociales et de retombés économiques par rapport au marché que nous connaissons à l'heure actuelle |
Signaler un abus |
|
JPM
Pilier de forums
13591 réponses |
Posté - 13 nov. 2006 : 09:48:31
|
Libab, votre interprétation de mes propos est exacte pour ce qui est des lois courantes. C'est le cas pour les règles relatives au logement décent. L'obligation de délivrer un logement décent figure dans le Code civil comme celle de l'entretenir. En rajouter était donc inutile dès lors que la règle d'origine était bien suffisante. Le problème était d'assurer son respect de manière efficace. Rien n'a été fait la dessus.
L'objectivité commande de relever que les locataires peuvent, de leur côté, dégrader joyeusement un logement et les parties communes attenantes au nez et à la barbe des voisins, des propriétaires et des autorités.
Quant aux proclamations grandiloquentes du genre Droit au logement, elles sont plus choquantes encore dès lors qu'elles sont bafouées honteusement.
Il faut aussi rappeler qu'en France le logement " privatif ", l'appartement familial, en location ou en propriété, n'est apparu en ville que très tardivement (1850 environ). Jusqu'à cette date, il y avait un joyeux mélange dans les maisons. Une famille pouvait occuper trois ou quatre pièces à différents étages et certaines pièces étaient communes à plusieurs familles, y comprises celles bien bourgeoises. La structure du parc s'en est ressentie.
Conclusion : La nécessité actuelle est de pouvoir disposer d'une parc locatif suffisant (j'enfonce une porte qui ... n'est pas ouverte).
Il faut assurer le retour sur le marché locatif des logements vides. Les taxes sont inutiles. Si les décisions judiciaires au profit des propriétaires avaient été exécutées ponctuellement, depuis quarante ans, il n'y aurait pas de logements vides. Informez vous la dessus auprès des gens d'Habitat et humanisme, dont les opérations ont été reprises par l'OPAC. Ils vous diront combien de personnes agées ayant hérité d'un logement ou l'ayant récupéré après décès d'un locataire maintenu dans les lieux ont refusé de le remettre en location. Ces gens là ne sont pas des vautours
Un pays comme le nôtre doit aussi être en mesure d'assurer le relogement provisoire et la remise dans le circuit normal de familles expulsées.
Il est enfin superflu de noter que la politique des " barres " des années 60 / 70 a été monstrueusement absurde.
|
Signaler un abus |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 13 nov. 2006 : 10:53:27
|
Bonjour, Merci pour votre réponse JPM. Vous écrivez : L'objectivité commande de relever que les locataires peuvent, de leur côté, dégrader joyeusement un logement et les parties communes
On pourrait facilement répondre comme l'écrit ed75019 (ou une formule analogue) : Et que dire du nombre grandissant de propriétaires voyous qui répondent aux abonnés absents quand il faut entretenir leur bien, mais répondent présent pour encaisser leur chèque de loyer?
Votre observation semblerait légitimer une certaine catégorie de propriétaire de ne plus louer suite à dégradation. Donc de l'indiquer par objectivité. C'est certainement vrai.
Mais est-ce la raison principale du déséquilibre d'offre locative. Est-ce la raison (ou une des) des prix bien trop élevé d'offre locative par rapport aux réalité financière des personnes vivant sur le territoire Français. Je ne parle pas de prix du marché.
N'est-ce pas ces déséquilibres qui, au travers de notre culture où la loi est notre, où l'état est au final un acteur important, qui autorisent certains politiques à proposer "un droit au logement"
Vous érivez : Un pays comme le nôtre doit aussi être en mesure d'assurer le relogement provisoire et la remise dans le circuit normal de familles expulsées.
Par ailleurs vous soulevez un nouveau problème de l'évolution du logement au siecle avant dernier, et de sa mise en application par la construction de barre au dernier siecle.
Ce droit au logement s'il était mis en application devrait-il obéir à d'autres contraintes d'urbanisme, certe, mais aussi de mixité sociale, ethnique, de locatif et de copropriété, ou serait-il un nouveau ghetto, concentré en secteur géographique, social...
Justement ce genre de loi ne va t'elle pas en ce sens Parce qu'elles sont loi fondamentales. |
Signaler un abus |
|
quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 13 nov. 2006 : 15:35:04
|
Citation : libab Enregistré - 13 Nov 2006 : 10:53:27
...Ce droit au logement s'il était mis en application devrait-il obéir à d'autres contraintes d'urbanisme, certe, mais aussi de mixité sociale, ethnique, de locatif et de copropriété, ou serait-il un nouveau ghetto, concentré en secteur géographique, social...
Libab,
Juste une précision.
On a vu dans certaines villes, citons Grenoble et son oh! combien fameux et honoré Maire des années soixante dix, quatre-vingt, Hubert Dubedout pour ne pas le citer, combien les idées grandiloquentes, du style : "logeons l'ingénieur à côté de l'OS"(1) ont débouchées sur ... pas grand chose de vraiment "exploitable" de nos jours.
Alors, sauf à considérer que la nature humaine va profondément changer, càd que l'élévation du niveau social des catégories dites défavorisées ne va pas ipso facto entraîner le déplacement de la zone d'habitat de ces catégories vers de nouvelles zones d'habitat, au lieu de croire qu'elles resterons dans leur lieu d'origine. Je ne vois pas de vraies solutions.
Attention, je ne suis pas contre les 20% de logements sociaux par communes. Mais arrêtons de croire que les Zidane, Henry, et autres... pourraient continuer de résider dans leur habitat d'origine et... j'allais écrire, heureusement.
Mais cela ne les empêche nullement, concernant le dernier cité par exemple, de les entendre vouloir donner des leçons aux politiques tout en "profitant" allègrement du système. Et l'on pourrait rajouter les Djammel, Thuram et consorts...
De tous temps il en a été de même et les auvergants, bretons et autres qui sont allés jouer, ou plutôt, ne pas jouer, les bonniches ou autres Bois-Vins-Charbon à Paris dans les années de début du XXème siécle se sont EUX, bien installés, une fois leur niveau de vie amélioré, dans de tous autres quartiers que ceux de leur origine.
Alors la mixité sociale, ethnique, locatif-copro... C'est bien beau. Mais commençons déjà par définir ce qu'est une mixité ethnique. Est-ce pour tous accepter de vivre avec des personnes d'origine et de cultures différentes, mais avec un tronc commun de vie sociétale basée sur la société française. Non avec un grand F , mais en en acceptant un mode de vie commun qui correspond à notre territoire.
Ou est-ce la tour de Babel ou encore l'Arche de Noé ?
Alors, une fois que vous aurez décrêté ou inscrit dans la constitution: "le droit au logement est un droit fondamental", Vous en ferez quoi ?
Il n'est qu'à voir combien les choses on changées depuis que notre constitution s'est vu adjoindre un volet environnemental.
Votre vie, la mienne, celle des autres ont "vachement changées" depuis, n'est-ce pas ?
Des logements gérés par l'Etat dont on sait combien il ne sait "pas faire". Se remémorrer sur ce point les expériences étatiques du ou plutôt des régimes communistes ?
J'oserais presque affirmer que les expériences de la fin du XIX siècle, initiées par de sacrés utopistes, les familistères entre autres, ont été de plus grandes réussites comme celui de guise. http://fr.wikipedia.org/wiki/Familist%C3%A8re
Mais il est vrai qu'il est de si bon ton de décrier tout ce qui s'apparente à une certaine notion capitaliste, voir d'initiatives privées.
Croire que l'Etat avec un grand E va tout résoudre est pour moi une utopie qui peut avoir comme conséquence de laisser accroire aux plus faibles que l'initiative personnellle est inutile.
En cela, je pense que les idées développées par certains extrémistes de gauche sont aussi néfastes à ce jour que celles développées par la religion catholiques aux cours siècles passés en ce qu'elle prommettait le meilleur pour la fin.
(1) Pour les plus jeunes, OS = Ouvrier Spécialisé. Terme couramment utilisé dans les années soixantes (qui en gros, voulait simplement dire = spécialisé en RIEN ou pouvant être spécialisé TRES VITE à une tâche quelconque!) et parfaitement bien remplacé aujourd'hui par, en vrac, technicienne de surface, hôtesse de caisse, etc... Mais qui ne remplacera JAMAIS le summun de notre époque : Le ou LA collaborateur(trice). Celui là, va tenir quelques années c'est certain car il se conjuge du bas en haut de la pyramide salariale, ne vexe personne, à tendance au contraire à valoriser et, de plus, ne correspond à RIEN. |
Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
Signaler un abus |
|
ARdL
Pilier de forums
1967 réponses |
Posté - 13 nov. 2006 : 22:02:42
|
Faits Les revenus des propriétaires bailleurs augmentent moins vite que les charges (et surtout les non déductibles come les assurances d'immeuble qui ont DOUBLE en 5-0 ans à risque égal (toute augmentation inférieure résulte d'une baisse de garanties, j'ai fait l'étude!!) Les impôts augmenteent encore techniquement sur l'immobilier (simplifications des 2 dernières années et la prochaine 2007 augmentent encore les assiettes imposables)
Comme vous le savez la situation économique n'est pas top. Comme vous le savez aussi nombre de retraités comptent sur les loyers pour vivre (et même d'autres que les retraités)
Bref baisse forte de la rentabilité immobilière Au même moment le gouvernement divise en 2 l'augmentation des loyers (INSEE=>IRL avec 60% de base indice des prix trafiqué)
Et les impayés augmentent encouragés par le système, la jurisprudence favorable aux locataires, la généralisation de la fraude.
Les propriétaires fonciers ont financé et financent toujours : - les guerres (pas de loyers mais les charges sont à payer même en n'entretenant plus) - la protection sociale vu l'impossibilité d'expulser (ne pas payer 3 ans de loyers c(est possbile, ou la convention collective la plus protectrice celles des employé d'immeubles). - ils financent la crise (car l'indexation des loyers est inférieure à celle des charges et le budget de l'état)
Certains propriétaires réagissent mal, ou sont mal intentionnés, mais l'immense majorité est un troupeuau de mouton, dont je fais partie qui accepte tout
Bref selon vous il faut continuer à taper sur les propriétaires en augmentant le desequilibre ou creuser la dette de l'Etat
En voulant aider les locataires, vous voulez couler encore plus les propréitaires.
L'enfer est pavée de bonnes intentions. L'heure est en efft plus au rééquilibrage au profits des propriétaires car tant qu'on peut éviter de payer pendant 4 ans et tout casser en toute impunité Ce sont les HLM qui exclut le plus de gens et expulsent le plus. Eux sous la barre des revnus de 3, ils ne vous loueront jamais!!
Le problème que vous soulevez n'est pas le droit au logement, c'est plutôt l'absence de développement économique et de hausse significative des revenus pour le plus grand nombre
Les loyers sont bas en France vu sa situation ou Londres, mais les revenus sont encore plus bas.
|
Signaler un abus |
|
quelboulot
Modérateur
6445 réponses |
Posté - 13 nov. 2006 : 22:59:10
|
Ardl
Je veux bien vous suivre, mais faut pas trop pousser tout de même.
Lorsque vous écrivez Citation : Les propriétaires fonciers ont financé et financent toujours : - les guerres (pas de loyers mais les charges sont à payer même en n'entretenant plus) - la protection sociale vu l'impossibilité d'expulser (ne pas payer 3 ans de loyers c(est possbile, ou la convention collective la plus protectrice celles des employé d'immeubles). - ils financent la crise (car l'indexation des loyers est inférieure à celle des charges et le budget de l'état)
Il ne faurait tout de même pas exagérer.
Les guerres, financées par les propriétaires ? Ne remontons pas en 14/18 bien que ce soit "de saison" ou en 1940.
Entre le financement des guerres par les propriétaires et le "financement des guerres" par le sang, la mort ou les blessures physiques ou psychologiques d'une partie de ceux qui étaient au front... et absents en tant que locataires solvables, y'a pas photo. Alors, votre comparatif = double zéro pour moi.
Concernant la protection sociale liée à l'interdiction d'expulser, faut pas généraliser les cas extrêmes, même s'il faudra bien que l'Etat fasse exécuter les expulsions judiciaires avec moins de réticence.
Quant à la convention collective des concierges et gardiens d'immeubles... elle s'éteint d'elle-même... vu le nombre de prestations assurées "à l'entreprise".
Pour le financement de la crise, si seuls les bailleurs étaient concernés, cela se saurait. Regardez l'indexation des loyers selon l'IRL dernier trimestre connu = 2ème trimestre 2006 105,45 +2,78
Vous en connaissez beaucoup des salariés qui ont obtenu + 2,78 % depuis un an ?
Non, il ne faut pas pleurer misère avec des éléments de ce type, sinon vous ne pourrez pas avoir l'écoute des parties à la discussion.
De même et concernant l'explosion des charges, les locataires en supportent souvent, hors gros travaux, près de 70%. Ils souffrent aussi et non seulement les bailleurs, non ? |
Christophe
Location - Loi n°89-462 du 6 juillet 1989 - Décret n° 87-713 du 26 août 1987 - Décret n°87-712 du 26 août 1987 - Copropriété - Loi n°65-557 du 10 juillet 1965 - Décret n°67-223 du 17 mars 1967 |
Signaler un abus |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 13 nov. 2006 : 23:39:26
|
Bonsoir,
Finalement ce sujet intéresse plus que je ne l'aurais cru
Quel véracité dans vos propos quelboulot, c'est loin de me déplaire
Si j'ai bien compris vos dires, un problème important pour vous serait cette notion de mixité que vous ne rejettez pas, prise sous l'angle de l'ethnie, à condition qu'elle s'accompagne des valeurs traditionnelles de la société Française, dans une forme d'assimilation. Un autre serait que quelques soient nos origines dès l'instant où on a évolué socialement, on ne serait plus les représentant même en les revendiquant, et oublierait les problèmes de ceux dont nous sommes l'image. Un autre serait que l'état ne résoud rien, et qu'on rien à attendre de lui
Ais-je résumé quelboulot Peut-être un peu erreur, mais n'est-ce pas la teneur général de votre pensée
Personnellement je n'ai jamais cru que l'état devait intervenir en tout domaine. Au même titre que je ne crois pas que l'on fait le bonheur des uns par des décisions prises pour faire le bonheur, par des personnes qui savent ce qu'est le bonheur des autres. En résumé je balaye toute idéologie. La révolution Française nous l'a fait comprendre, notamment avec Robespierre et Saint-just. Mais de l'Etat, j'ai parlé de régulateur. De l'état, j'ai parlé de culture remontant à plusieurs siècles en arrière. Et pour le cas de culture bien Française, quelques soient les émigrations De l'état, je parle de loi, de cadre. C'est plus un constat, et je crois que l'on ne peut que le constater. Les tentatives d'importation d'déologies quelles soient libérales en leurs extrèmes ou autres sont sur le point d'échouer ou ont échouées.
Toute forme de mixité, je ne crois qu'en elles vers une évolution positive. Il est à constater que ce n'est que trop souvent le contraire qui se passe. Il suffit de voir les constructions des années 60 (ou les problèmes étaient autres), et les ghettos sociaux qu'elles ont engendrées quelques années après.
Et c'est par communautarisme que les différences et l'incompréhension s'accentue. Que cela soit un communautarisme urbain : Population aisée à Neuilly par exemple, ou minimum pour vivre à Clichy pour ne pas le prendre comme exemple. Ces 2 n'étant pas connu
Si une telle loi proposée par ce que vous appelez l'extrème gauche, mais reprise par d'autres qui se disent Libéraux, voir Chrétiens. A mon grand regret, je ne crois que les évolutions acceptent d'emblée le positif. Du moins le marché ne le permettrait pas en un premier temps. Ce que je regretterais c'est qu'une nouvelle forme de ghetto apparaisse. C'est pour cela que je pense que l'état,les collectivités, les associations, les collectifs, les professionnels de l'immobilier, et du domaine social et les sociologues ont leur mot à dire.
Ce que je suis persuadé, en restant dans le thème de la mixitée, si une telle loi de "droit au logement pour tous" garantie par l'état devait exister, est que si on laissait le marché laisser faire, elle n'aurait d'application. Elle ne peut être que décidée, car attendre le bon vouloir du marché ne serait qu'une espérance; l'état à donc pour moi son rôle à jouer. |
Signaler un abus |
|
libab
Pilier de forums
707 réponses |
Posté - 13 nov. 2006 : 23:42:41
|
Re bonsoir
quelboulot, je viens de lire votre dernière intervention. Effectivement, je crois :
Ardl
Je veux bien vous suivre, mais faut pas trop pousser tout de même.
Des extrémistes il y en a partout
|
Signaler un abus |
|
Sujet |
|
|
|
|
Universimmo.com |
© 2000-2006 AEDev |
|
|
|
|