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joseph toison
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Posté - 12 sept. 2003 : 02:40:35
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Dépêche AFP de ce 11.09.03 :
Citation : PARIS, 11 sept (AFP) - jeudi 11 septembre 2003 - 17h22
Le ministre de l'Equipement doit recevoir prochainement un rapport sur les terrains constructibles que ses services et certaines entreprises publiques (RATP, SNCF) seraient susceptibles de céder, pour construire des logements neufs afin de tenter de résoudre la pénurie de foncier dont souffrent de nombreuses agglomérations.
Ce rapport sera remis "dans les jours qui viennent", a indiqué le ministre de l'Equipement Gilles de Robien, dans un entretien à paraître dans l'hebdomadaire Le Revenu.
"On verra ce qui peut être mis sur le marché dans le cadre de procédures de cession accélérées. Ces milliers d'hectares en jachère permettront de dynamiser ce marché du foncier", a-t-il expliqué.
Le ministre avait confié en février dernier la rédaction de ce rapport à Pierre Pommellet, ancien directeur général de l'ANAH (Agence nationale pour l'amélioration de l'habitat).
Suite à des décennies de fièvre bâtisseuse, la France manque en effet de terrains à construire, surtout autour des grandes villes, et la tendance va en s'aggravant.
"Depuis 1945 les grands efforts de construction ont raréfié les terrains facilement constructibles. Du coup, depuis 10 ou 15 ans, on s'est tourné vers les terrains plus difficiles à bâtir, ce qui entraîne des coûts d'aménagement plus élevés, ou des problèmes en matière de risques naturels", explique Vincent Melgoso, responsable de la Confédération Générale du Logement en Haute-Garonne.
La démarche semble trouver un écho favorable du côté des entrepreneurs. "Cette démarche sera positive pour peu que les maires aient la volonté de concrétiser les projets", estime ainsi Marc Pigeon, président de la Fédération nationale des promoteurs-constructeurs, qui a été consulté par M. Pommellet.
"J'espère que les terrains qu'il aura recensés permettront de construire des zones qui soient de vrais cadres de vies, avec en plus de la mixité sociale une mixité de bâtiments : immeubles collectifs, maisons, bureaux, commerces...", défend-t-il.
"Je ne pense pas que vendre les terrains des administrations ou des entreprises publiques soit une bonne solution en général", pense en revanche M. Melgoso, pour qui cela reviendrait un peu à "céder les bijoux de famille" de l'Etat ou du secteur public, car "ces terrains pourraient encore servir dans l'avenir".
"Il y a encore de la place en France", explique-t-il, "mais souvent les communes n'ont pas la volonté de classer les terrains en zone constructible, ou n'ont pas les moyens de les équiper que ce soit en réseaux ou en services publics".
"Quant à la pénurie de foncier en Ile-de-France, je ne crois pas qu'on puisse trouver beaucoup de terrains à bâtir", pense-t-il, à moins de construire en hauteur ou de bâtir sur des espaces verts. Il serait préférable de favoriser la construction dans les autres régions qui sont moins saturées", assure M. Melgoso.
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Posté - 12 sept. 2003 : 14:15:43
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Joseph,
D'accord pour les terrains mais, en ce qui concerne les sous, je ne suis pas sur de suivre votre pensée.
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joseph toison
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Posté - 12 sept. 2003 : 16:32:07
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Le "moi" du "moi y en avoir des sous et des terrains", c'est pas bibi, c'est l'Etat pour les sous, les promoteurs pour les terrains (je ne suis ni l'un ni les autres) : mon titre était un raccourci poétique..., poétiquement budgétaire de plus, surréalistiquement budgétaire.
Sans compter que vendre des terrains de la SeuNeuCeuFeu ou de la ReuàTéPé, si c'est à prix cassés, cela n'améliorera pas bien loin les déficits de ces structures là (que le budget dote d'ailleurs par un autre canal - tiens au fait, on pourrait vendre aussi, tant qu'on y est, des canaux, des écluses, des ports fluviaux, non ? Penser aussi, pour rester dans le périmètre du ministre, à quelques zaéroports).
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Prados
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Posté - 12 sept. 2003 : 22:32:17
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J'avais compris que ce n'était pas vous. Je pensais tout simplement à l'Etat, mais je n'ai pas pensé aux promoteurs, d'où ma remarque sur les sous (voir les 4% de deficit).
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joseph toison
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Posté - 24 sept. 2003 : 02:17:17
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Et voilà la machine pour faire marcher "moi y en avoir des sous" :
Citation :
Politique immobilière de l'Etat : création d'une agence interministérielle
PARIS, 23 sept (AFP) - mardi 23 septembre 2003 - 19h57
Le Premier ministre a annoncé mardi que "le principe de la création d'une agence interministérielle dédiée à la politique immobilière de l'Etat est décidé", dans un communiqué publié par son service de presse.
Cette agence "aura pour mission générale de proposer les objectifs et les modalités d'une politique de valorisation du parc immobilier public", précsie-t-on dans le communiqué et elle devra "conformément à l'annonce faite par le Premier ministre en avril dernier" conduire "un programme de cession de patrimoine".
Une première tranche de "500 millions d'euros devrait être cédée d'ici la fin de l'année", ajoute-t-on de même source.
Jean-Pierre Raffarin avait rappelé mardi, aux journées parlementaires de l'UMP à Nancy, que le gouvernement avait l'intention de vendre un million de mètres carrés d'immobilier appartenant à l'Etat.
Le premier qui devient patron dans la machine prévient ses potes. Elle va débiter "des tranches" dit le communiqué du Premier ministre.
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joseph toison
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Posté - 25 sept. 2003 : 03:27:16
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Si la première tranche de 500 millions d'euros de cessions immobilières de biens fonciers publics français indiquée par le 1er ministre comme devant être opérée d'ici la fin de l'année (cf. dépêche AFP du 23 septembre, reproduite ci dessus) comprend les locaux du Parlement Européen à Strasbourg, que cette structure va acheter à la France, c'est presque fait comme le montrerait la dépêche AFP ci dessous de ce 24 septembre : 445,6 millions d'euros.
Moi y en a être content des sous qu’on va engranger.
Encore un effort.
Ca nous fait tout de même du 2 400 € le m2 pour un truc qui n’est tout de même pas très habitable et doit coûter cher à chauffer. Bon, à ce prix…
L’histoire ne dit pas à combien c’était revenu : on y perd ou on y gagne sur ce coup là ? En tout cas, c’est du cash…
Citation :
Le Parlement européen envisage le rachat de son siège de Strasbourg
STRASBOURG (Parlement européen), 24 sept (AFP) - mercredi 24 septembre 2003 - 15h42
Les autorités françaises ont proposé au Parlement européen une "entente" pour le rachat par l'institution européenne des bâtiments de son siège à Strasbourg, a indiqué mercredi le ministre français des Affaires européennes Noëlle Lenoir.
La proposition de transaction française porte sur un montant de 445,6 millions d'euros, ont précisé des sources concordantes qui ont requis l'anonymat.
Le Bureau du Parlement européen, composé des dix vice-présidents du Parlement et de son président Pat Cox, doit se réunir mercredi soir à Strasbourg pour donner son aval.
"Nous sommes parvenus à une entente amiable avec le Parlement européen pour une proposition avec un chiffrage médian", a indiqué à l'AFP la ministre, arrivée mercredi après-midi à Strasbourg.
Elle a souligné "l'implication depuis plusieurs mois de l'Etat" après "des années de litige entre le Parlement européen et la SERS" (Société d'aménagement et d'équipement de la région de Strasbourg), société d'économie mixte maître d'ouvrage, "à propos du devis de construction".
Le Bureau du Parlement "doit donner son aval à la transaction et son montant avant de soumettre l'accord à la commission du budget du Parlement", a indiqué David Harley, porte-parole du président du Parlement européen Pat Cox.
Jusqu'ici, un bail emphytéotique liait le Parlement européen à la SERS, a-t-on précisé de source proche du dossier.
La SERS -détenue notamment à 30% par la ville de Strasbourg, 30% par le conseil général du Bas-Rhin et 23% par la Caisse des dépôts et consignations- avait été condamnée en avril 2003 par la Cour européenne de Justice à verser plusieurs millions d'euros au Parlement pour avoir livré le bâtiment en retard. Ces pénalités sont déjà "déduites dans le prix final" proposé, a-t-on ajouté de même source.
L'imposant édifice en verre, béton et acier de 185.000 m2 se dresse au bord de l'Ill sur un site de 4,34 ha tout près du Palais de l'Europe et de la Cour européenne des droits de l'Homme.
Il compte 1.133 bureaux répartis sur 20 étages et accueille 11 sessions parlementaires par an dans son hémicycle de 750 places.
Mme Lenoir s'est félicitée de l'accord de transaction et a estimé qu'il marquait "de façon éclatante, la volonté du Parlement de conforter" Strasbourg dans sa place de capitale européenne.
Elle a précisé qu'un "groupe de travail avait été créé avec le ministère des Transports pour que les problèmes de desserte de Strasbourg soient réglés de la façon la plus satisfaisante possible avant 2004", date d'adhésion à l'Union européenne de dix nouveaux pays, pour que l'acheminement à Strasbourg ne soit "pas un parcours du combattant" pour les nouveaux députés.
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Prados
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Posté - 25 sept. 2003 : 15:59:31
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Joseph,
Sachant que le déficit pour 2004 est prévu pour 55.5 milliards d'euros, à ce train, il faudrait faire 125 ventes de ce type (55.5/.4456) pour avoir un budget avec un déficit 0%.
Et encore, les 55.5 milliards ne sont qu'une prévision.
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