****JavaScript based drop down DHTML menu generated by NavStudio. (OpenCube Inc. - http://www.opencube.com)****
ATTENTION : Le Forum
dUniversimmo
a migré sur une nouvelle
plate-forme, sécurisée, et à la pointe de ce
qui se fait en matière de forums de discussion. Pour
découvrir le nouveau Forum : cliquez
ici - découvrez aussi le "Portail"
de cette nouvelle plate-forme Petite contrainte dont nous vous demandons de ne pas nous tenir rigueur,
liée à notre souhait de nettoyer un fichier de membres
alourdi par le temps :
la nécessité, si vous étiez déjà
enregistré(e) dans lancien forum, de vous ré-enregistrer
sur le nouveau , si possible en conservant le même identifiant
(pseudo). Ce
forum est désormais fermé, mais il restera consultable
sans limite de durée à lurl : http://www.universimmo.com/forum Les
adresses et les liens que vous avez pu créer vers ses sujets
restent bien entendu totalement opérationnels.
Par contre tous les nouveaux sujets doivent être
créés sur la nouvelle plate-forme. Pour
toutes remarques, questions ou suggestions concernant cette migration,
nous vous proposons un sujet dans la section « A
propos de ce forum »
Bon surf
! Léquipe Universimmo
Il est recommandé pour apprécier le site d'avoir une résolution d'écran de 1024x768 (pixels/inch) ou Plus..
Bref, un nouvel indice pondu, des ressources gaspillées pour au final indexer les loyers sur le panel des prix à 60% (faisant ainsi une entorse au principe de non-indexation)
Le plus grave ce sont les centaines de milliers de gens qui pensaient vivre de leurs loyers et dont la rentabilité vient d'en prendre un coup
Les charges de copro explosent tout comme les prix, mais en dehors des panels officiels Actuellement une augmentation annuelle de 3%+ est justifiée par la baisse de la rentabilité Qu'elle ne soit pas compatible avec la solvabilité des ménages c'est un fait mais totalement disjoint
Je ne pense pas qu'un gouvernement de gauche (plus social mais plus pragmatique) ait pu passer une mesure si débile C'est du même niveau que l'amendement JUPPE supprimant le plafonnement ISF à 60% des revenus A part faire partir les capitaux et pénaliser les propriétaires je ne" vois pas d'interet
On est en train de dire, ou plutôt d'écrire, que le nouvel indice IRL risque dans les mois à venir d'augmenter plus que l'ICC ce qui serait le comble si l'on considère les buts poursuivis par le gouvernement car privilégiant les bailleurs !
Quant à une augmentation "annuelle de 3%+ est justifiée par la baisse de la rentabilité" alors que les salaires ne suivent pas, il y a bien un moment ou trop c'est trop pour le locataire.
Quant aux "charges de copro explosent tout comme les prix" il me semble qu'une partie d'entre-elles sont récupérables auprès du locataire.
Billet de Françoise Vaysse, chef du service Economie Entreprises du Moniteur :
"IRL ou les aventures d'une réforme prise sous le coup de l'émotion"
Citation :IRL ou les aventures d'une réforme prise sous le coup de l'émotion, par Françoise Vaysse
BILLET - Dépêche France
C'est l'histoire d'une réforme prise sous le coup de l'émotion.
Depuis des années, les revalorisations annuelles des loyers en cours étaient calées sur l'indice du coût de la construction, l'ICC. Ou plus précisément, depuis le 1er janvier 1995 (date d'une première réforme), sur la variation de la moyenne des quatre trimestres de l'ICC, dite "moyenne associée", publiée trimestriellement par l'INSEE.
Un fort mauvais indice cet ICC. Tous les spécialistes le reconnaissaient mais faute de mieux, on le gardait. Sa réforme faisait partie des serpents de mer du petit monde du logement. Il y a plusieurs années, un précédent ministre avait tenté de lui substituer un autre outil mais celui-ci n'avait jamais été avalisé par la commission de concertation dans laquelle siègent propriétaires et locataires.
Or, après avoir plongé à des niveaux très bas pendant des années sans que personne – sauf les bailleurs – s'en émeuve, l'ICC s'est mis à flamber après le troisième trimestre 2000. On l'a vu culminer à 5,74% (T3 2004) après 5,41% le trimestre précédent!
Emotion des locataires, relayés par les associations de défense, les syndicats, quelques députés… On a donc commencé à reparler de réforme! Le gouvernement décidait de rouvrir le dossier. Reprenant les grandes lignes du projet précédent, il concoctait un nouvel indice, l'IRL. Plus proche de l'indice des prix à la consommation, puisqu'il entre à 60% dans sa composition, l'IRL devait lisser les hauts et les bas de l'ancien ICC et, pour tout dire, tempérer la hausse des loyers. En plein débat sur l'évolution du pouvoir d'achat des Français, cet automne, le gouvernement avait même accéléré l'application de la réforme, décidant d'appliquer le nouvel indice le 1er janvier 2006 et non le 1er juillet, comme prévu.
A la première publication de l'IRL, il y a une dizaine de jours, tout s'est bien passé: l'ancien ICC ressortait à 4,83% alors que le nouvel IRL n'était qu'à 2,64%. Patatras! On se prend à douter à la deuxième publication. Car l'IRL ressort à 2,33% alors que l'ancien ICC n'est qu'à 2,31%... Certes, l'écart est minime mais il semble, selon les experts, que la moyenne associée de l'ICC n'a pas atteint sont point bas…
Que penser? D'abord que les locataires de meublés, qui restent soumis à l'ICC, ont de la chance. A l'inverse, que le gouvernement n'en a pas… Plus fondamentalement, que casser un thermomètre ne sert à rien si les causes du mal ne sont pas soignées…la pénurie de logements locatifs à prix abordables en est une…
Françoise Vaysse est chef du service Economie Entreprises du Moniteur