C'est le type le plus répandu de chauffage collectif. Ce type d'installations a pris la suite des chaudière à charbon, aujourd'hui pratiquement disparues. Le seul inconvénient de ce type de chauffage, par ailleurs fiable et économique, est la difficulté de son individualisation, et souvent de son équilibrage, c'est à dire de l'adaptation de la quantité de chaleur délivrée aux différents locaux à leurs besoins en fonction de leur taille, de leur isolation et de leur exposition. On constatera donc fréquemment des récrimination des résidants, certains s'estimant mal chauffés et d'autres surchauffés, et pas seulement du fait des disparités d'appréciation de la température de confort que l'on constate chez les humains…

Comment améliorer le rendement d'une installation ?


L'amélioration de la régulation

Une économie de consommation de combustible peut être obtenue en affinant la " courbe de régulation " ou en remplaçant un dispositif de régulation ancien par un dispositif plus moderne.

L'entretien du réseau : le détartrage, désembouage et l'équilibrage - la réfection

L'accumulation de tartres et de boues ralentit la circulation des fluides et augmente les pertes de chaleur dans le réseau ; par ailleurs, un mauvais équilibrage oblige à pousser la production de chaleur pour atteindre les températures voulues dans les locaux défavorisés, ce qui conduit à surchauffer les locaux favorisés ; une bonne surveillance de l'état d'entartrage et d'embouage, et la mise en œuvre en temps utile des actions d'élimination, ainsi qu'une bonne surveillance de l'équilibrage améliorent nettement les rendements de ce type d'installations.
Il peut y avoir avantage à refaire totalement ou partiellement un réseau de distribution usé et corrodé ;

Le remplacement des émetteurs - la pose de robinets thermostatiques

Tous les émetteurs n'ont pas le même rendement, et par ailleurs des émetteurs entartrés ont un rendement diminué par rapport à des émetteurs neufs.
La pose de robinets thermostatiques permet de mieux adapter la fourniture de chaleur aux besoins réel des occupants.

Le changement des brûleurs

Les brûleurs récents on un meilleur rendement que les précédents ; un changement de brûleurs peut permettre de gagner quelques pour cent de taux de rendement global de l'installation.

Le passage au gaz

A coût égal, le gaz a un meilleur rendement énergétique que le fuel, surtout si l'on récupère la chaleur produite par la condensation de la vapeur dégagée par sa combustion.

La condensation

L'installation d'un dispositif de récupération de la chaleur de condensation sur une chaudière gaz améliore le rendement de cette dernière de façon sensible (minimum 20%) ; une telle installation est aussi envisageable sur une chudière fuel moyennant quelques réglages.


Les autres sources d'économie

Une réduction des coûts de chauffage non négligeable peut être obtenue par l'utilisation de la biénergie fuel-gaz, en contrepartie d'un investissement minime (brûleurs mixtes et double alimentation en combustible) à condition de disposer encore d'une cuve fuel utilisable (cas des anciennes chaufferies fuel, transformées au gaz sans neutralisation définitive des cuves à fuel), et que cette dernière ainsi que la cheminée soient aux normes réglementaires antipollution : l'économie est obtenue par la possibilité de souscrire des contrats de gaz à meilleur prix en contrepartie de la non utilisation aux jours de pointe de consommation.

D'autres économies peuvent être obtenues en contrepartie d'une diminution acceptée du confort : baisse de la température assurée dans les locaux desservis, réduction de nuit, diminution de la durée de la saison de chauffe, arrêt du bouclage de l'eau chaude sanitaire de nuit, etc.

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