ACTUS
Acheter dans une TPC (très petite copropriété) ?...
Le
16/4/2001
|
En dessous de 10 lots principaux et a fortiori quand elles n'en comptent que deux ou trois, les copropriétés sont trop petites pour être gérées par un professionnel - ceux qui les acceptent ne s'en occupent au mieux qu'une fois l'an pour l'assemblée générale – et connaissent des fortunes diverses. Il y a celles qui ont la chance : une bonne entente et quelqu'un pour s'en occuper un peu, ou celles où un copropriétaire dominant fait ce qu'il veut. Il y a aussi celles qui vivent au temps des tranchées… Et lorsque surgit un vrai problème, c’est la galère ! Alors avant d'acheter…
|
Ca commence presque toujours bien et finit presque toujours mal : on n’est pas nombreux, on s’entend bien, alors on se réunit et on décide ! Pas besoin de syndic, même bénévole – pas de chef entre nous – ni de procès verbaux d’assemblée, on répartit les dépenses équitablement – le règlement de copropriété, c’est trop compliqué – bref, tout va bien…
Et patatras ! La guigne peut prendre plusieurs formes : un nouveau copropriétaire qui ne joue pas le jeu, un gros sinistre mal géré, de gros travaux à faire auxquels certains ne veulent pas participer au motif que dans le passé ils ont payé ceci et cela, et que si c’est comme ça etc.
Sans syndic légalement nommé et sans procès-verbaux d’assemblées régulièrement établis, le passage par la case administration judiciaire est le seul moyen de revenir à la légalité et à un minimum d’ordre. Evidemment, ça coûte cher et ça casse l’ambiance, mais chercher à l’éviter est parfois pire que le mal. Sans compter que ceux qui se sont peu ou prou occupés de la communauté, sans mandat régulier et bien entendu sans assurance ad hoc, peuvent voir leur responsabilité lourdement engagée, pour ce qu’ils ont fait comme pour ce qu’ils n’ont pas fait… Par exemple une infestation de termites, des infiltrations ou des problèmes de structure qui entraînent du fait d’une détection tardive des travaux démesurés par rapport au remède qu’il aurait pu leur être apporté s’ils avaient été pris à temps !…
Plus ordonnées, mais pas forcément plus désirables, sont les copropriétés dominées par un copropriétaire majoritaire : ne cherchez pas : il peut littéralement faire ce qu’il veut ! Même ne pas payer ses charges… Quant aux propriétaires des derniers étages, il en est qui attendent toujours sous des bâches la réparation de la toiture !
Toujours partant ?
Pour plus de précisions, voir nos fiches pratiques :
- les décisions en copropriété : pourquoi faut-il respecter strictement la législation et le règlement de copropriété ?
- que faire face à un copropriétaire majoritaire ?
UniversImmo.com
|